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Marche autorisée ou non pour le 12 août, méga meeting au lendemain du verdict de la Cour suprême : Le Pds bande les muscles

En mobilisation en banlieue dakaroise, précisément dans la commune de Djeddah Thiaroye Kao, le Parti démocratique sénégalais a annoncé une série de manifestations pour fustiger « la détention arbitraire » de Karim Wade. C’est Oumar Sarr, le coordonnateur du Pds, qui a fait la déclaration pour justifier leur venue à Pikine qui est de tenir une réunion d’information et ensuite pour annoncer aux militants les deux grandes manifestations en vue, respectivement les 19 et 21 août.


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Août 2015 à 11:53 | | 13 commentaire(s)|

« Nous préparons deux événements majeurs. Nous préparons une marche pour le 19 août, ce qui est à l’initiative du Pds, et en même temps un grand meeting de rassemblement le 21 août », a précisé le coordonnateur du Pds dans les colonnes de Sud Quotidien. Sur la situation politique du pays, ce dernier s’est insurgé contre les arrestations notées, ces temps-ci. « On arrête nos militants et responsables à chaque fois que nous bougeons. Le régime de Macky Sall ne connait que le bâton. Et il faut être sourd ou aveugle pour croire qu’il va libérer nos otages politiques », a vociféré Oumar Sarr pour décrier la façon de faire du régime et d’appeler à une forte mobilisation des populations, lors des deux manifestations.

Selon Cheikh Dieng, maire de Djeddah Thiaroye Kao, le régime veut barrer la route à leur candidat pour les prochaines présidentielles. « L’objet est de porter l’information auprès des populations de Pikine pour qu’à partir de ce moment, le président de l'Apr sache que la libération de Karim Wade est une demande sociale, une exigence du peuple sénégalais ». Et M. Dieng d’ajouter dans le journal : « Nous allons intensifier la lutte. Nous avons voulu faire confiance à la justice mais la justice a échoué à travers la Crei. Ce qui nous reste est de prendre en charge la libération de Karim, à travers un corps-à-corps avec le régime pour que l’arbitraire cesse dans ce pays ». Et Cheikh Dieng de faire remarquer au chef de l’Etat qu’il n’a pas intérêt à ce qu'il y ait des troubles sociaux dans le pays car l’avenir du pays réside dans une concorde nationale. Le maire a, par ailleurs, fustigé le caillassage du cortège présidentiel, tout en ne dédouanant nullement l’Etat sur les difficultés que traverse l’éducation.