Le problème du Parti socialiste, pense l’ancien maire de Rufisque Mbaye Jacques Diop, c’est Ousmane Tanor Dieng. «Tout le monde sais que Tanor Dieng n’a pas de charisme, que c’est un technocrate qui est tombé dans l’arène politique comme un cheveu dans la soupe, que c’est un fonctionnaire qu’Abdou Diouf avait placé là, mais Tanor n’a jamais fait de politique. Donc, il ne possédait pas les éléments pour pouvoir manager une telle campagne (présidentielle de 2000 : Ndlr), avoir les réactions qu’il faut et cela s’est vérifié. Et jusqu’à présent, il perd toutes ses élections», déclare l’ancien socialiste dans un entretien avec l’Obs.
Selon lui, Abdou Diouf s’est trompé en choisissant Tanor. «D’ailleurs, il dit dans son livre qu’il l’avait choisi parce qu’il voulait quelqu’un qui lui soit proche, pour lui permettre de véhiculer ses mots d’ordre. Mais cela me paraît trop simpliste et trop léger. Un parti comme le Ps (Parti socialiste), avec son histoire, son parcours, ses hommes et femmes, on ne lui choisit pas comme ça un responsable. On laisse les militants choisir eux-mêmes celui en qui ils ont confiance pour présider à leurs destinées», dit-il.
Il raconte qu’avec l’avènement de Tanor, le Parti socialiste traversait des difficultés. Il y avait «des hauts et des bas, des incompréhensions, de l’ostracisme… «J’ai dit tout ça dans ma lettre. Il fallait être « tanoriste» pour être écouté et pour être promu dans le parti. On a vécu tout cela pendant des années. Des gens comme Moustapha Niasse et Djibo Kâ sont partis, mais moi j’étais le maire d’une grande ville (Rufisque) avec de grandes responsabilités à la base».
Ce qui lui fait dire que «Abdou Diouf porte l’entière responsabilité de la défaite du Ps en 2000. Le Ps a été battu par son management, par sa direction de campagne, parce qu’on a mis à sa tête quelqu’un qui n’était pas du sérail politique (Tanor Dieng : Ndlr).
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Selon lui, Abdou Diouf s’est trompé en choisissant Tanor. «D’ailleurs, il dit dans son livre qu’il l’avait choisi parce qu’il voulait quelqu’un qui lui soit proche, pour lui permettre de véhiculer ses mots d’ordre. Mais cela me paraît trop simpliste et trop léger. Un parti comme le Ps (Parti socialiste), avec son histoire, son parcours, ses hommes et femmes, on ne lui choisit pas comme ça un responsable. On laisse les militants choisir eux-mêmes celui en qui ils ont confiance pour présider à leurs destinées», dit-il.
Il raconte qu’avec l’avènement de Tanor, le Parti socialiste traversait des difficultés. Il y avait «des hauts et des bas, des incompréhensions, de l’ostracisme… «J’ai dit tout ça dans ma lettre. Il fallait être « tanoriste» pour être écouté et pour être promu dans le parti. On a vécu tout cela pendant des années. Des gens comme Moustapha Niasse et Djibo Kâ sont partis, mais moi j’étais le maire d’une grande ville (Rufisque) avec de grandes responsabilités à la base».
Ce qui lui fait dire que «Abdou Diouf porte l’entière responsabilité de la défaite du Ps en 2000. Le Ps a été battu par son management, par sa direction de campagne, parce qu’on a mis à sa tête quelqu’un qui n’était pas du sérail politique (Tanor Dieng : Ndlr).
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