Selon Fallou Sarr, coordinateur du projet à l’Ita, l’objectif général est de « contribuer à l’amélioration des revenus des producteurs et transformateurs de céréales sèches locales, notamment le mil, le sorgho et le maïs ». Pour ce faire, il est prévu, dans le cadre de son exécution, selon toujours M. Sarr, « de mettre au point un couscous économique à base de céréales sèches et qui est conforme aux exigences des consommateurs ». Mieux, poursuit-t-il, il sera question de diffuser l’innovation technologique mise en œuvre. En ce qui concerne les zones d’exécution du programme, le coordinateur du projet informe que ce sont les secteurs du Bassin arachidier, de la Casamance, de Dakar et de Saint Louis, qui ont été retenus.
Quid de ce « couscous économique » ? Fallou Sarr explique que, suite aux nombreux problèmes que rencontre le marché de céréales locales transformées, notamment la faible valorisation de la production, tout comme le problème de la compétitivité, l’Institut de technologie alimentaire (Ita) a mis au point un produit dont les caractéristiques organoleptiques (goût acide et naturel) correspondent aux exigences des consommateurs. Il s’agit, selon lui, du « couscous économique, obtenu en précuisant la semoule hydratée et légèrement brassée en lieu et place de la farine dûment roulée et précuite ».
A l’en croire, « ainsi, on gagne en temps et en énergie et ces gains se répercutent sur le prix de vente qui pourrait être compétitif ». D’où, précise-t-il, cette appellation de « couscous économique ». Ce produit contribuera à non seulement valoriser le mil et le maïs pour la promotion du « consommé local », mais surtout, développer des marchés pour les petits producteurs de céréales sèches.
Une initiative fortement appréciée par les partenaires, à savoir les organisations de transformateurs, ainsi que ceux des producteurs. Pour El Hadj Maguette Diack, parlant au nom des transformateurs de céréales, ce projet vient à son heure. En effet, à son avis, il règle l’épineuse question auquel ils sont confrontés, notamment le problème d’équipement, sans oublier la perte de temps et la pléthorique main d’œuvre. Lui emboîtant le pas, Amath Ali Sow, représentant les producteurs, note que ce projet ouvre des fenêtres à ce marché de céréales locales transformées.
Sud Quotidien
Quid de ce « couscous économique » ? Fallou Sarr explique que, suite aux nombreux problèmes que rencontre le marché de céréales locales transformées, notamment la faible valorisation de la production, tout comme le problème de la compétitivité, l’Institut de technologie alimentaire (Ita) a mis au point un produit dont les caractéristiques organoleptiques (goût acide et naturel) correspondent aux exigences des consommateurs. Il s’agit, selon lui, du « couscous économique, obtenu en précuisant la semoule hydratée et légèrement brassée en lieu et place de la farine dûment roulée et précuite ».
A l’en croire, « ainsi, on gagne en temps et en énergie et ces gains se répercutent sur le prix de vente qui pourrait être compétitif ». D’où, précise-t-il, cette appellation de « couscous économique ». Ce produit contribuera à non seulement valoriser le mil et le maïs pour la promotion du « consommé local », mais surtout, développer des marchés pour les petits producteurs de céréales sèches.
Une initiative fortement appréciée par les partenaires, à savoir les organisations de transformateurs, ainsi que ceux des producteurs. Pour El Hadj Maguette Diack, parlant au nom des transformateurs de céréales, ce projet vient à son heure. En effet, à son avis, il règle l’épineuse question auquel ils sont confrontés, notamment le problème d’équipement, sans oublier la perte de temps et la pléthorique main d’œuvre. Lui emboîtant le pas, Amath Ali Sow, représentant les producteurs, note que ce projet ouvre des fenêtres à ce marché de céréales locales transformées.
Sud Quotidien