Il déclare: « Qu’on le veuille ou non, il y a blanchiment de capitaux au Sénégal ». Avant d’ajouter qu’il a reçu une gérante d’une agence immobilière qui l’aurait dit que « les gens viennent acheter des immeubles à 200, 300 millions et l’argent est en liquide ». Elle dit, poursuit-il, « tout mon personnel commence à compter du matin au soir de nuit comme de jour». « Après avoir acheté un immeuble, on donne un caractère légal à l’argent volé. On reloue ou on revend », se désole-t-il. Avant d’indiquer qu’il y a des gens qui volent, qui ont un niveau de vie qui ne correspond pas à leurs revenus légaux. Personne dans l’administration ne touche plus de 3 millions. « Dans le privé, peut-être, on peut aller jusqu’à 7 millions et ça ne donne pas la possibilité d’avoir les biens que les gens ont actuellement. Donc les Sénégalais volent. La loi sur l’enrichissement illicite, sous Diouf, ce n’était rien du tout. A part Bécaye Sène, directeur de la Bhs qui a été épinglé pour des règlements de comptes, personne d’autre. Pour le régime actuel, ça peut aller mais qu’on laisse la justice faire son travail librement », note Me Abdoulaye Babou dans le quotidien.
Me Abdoulaye Babou: "Qu’on le veuille ou non, il y a blanchiment de capitaux au Sénégal"Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères du Quotidien, Me Abdoulaye Babou ne fait pas dans la dentelle.Rédigé par leral.net le Mardi 8 Mai 2012 à 14:13 | | 1 commentaire(s)|
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