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Me Abdoulaye Wade: « l’hymne national du Sénégal a été composé par Léopold Sédar Senghor et mis en musique par un aventurier, Herbert Peppert»

Prenant part à la conférence à la fédération Pds de France sur le thème : ‘’L’Etat de droit et la démocratie au Sénégal’’, samedi dernier, le président Abdoulaye Wade est longuement revenu sur le caractère originel de l’hymne du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Lundi 31 Octobre 2016 à 18:39 | | 0 commentaire(s)|

Convaincu qu’un “hymne doit traduire un sentiment profond d’engagement, d’unité”, Me Wade pense que ça doit être un cri de ralliement de tout un peuple. “C’est pourquoi la marseillaise (hymne de la France, Ndrl) est un chant qui ébranle les Français (…)”, a-t-il pris comme exemple.

Défendant son chant qu’il a conçu en estimant qu’il a “un très long chemin”, l’ancien président sénégalais a révélé qu’il est l’hymne de la résistance africaine car selon lui, elle est l’expression des peuples africains de Dakar au cap et du Nord au Sud. « Cet hymne est maintenant chanté partout, c’est pour cela que je l’avais confectionné », soutient Abdoulaye Wade.

De l’avis de président Me Abdoulaye Wade qui enchaine ces derniers jours des conférences en France, « l’hymne national du Sénégal a été composé par Léopold Sédar Senghor et mis en music par un aventurier. Même s’il fut un grand musicien. Il nous a vendu des airs de campagne de promotion de produits français (…)”, a souligné le Gorgui du Pds qui ajoute qu’aux pays des ignorants on peut raconter ce qu’on veut.

Selon lui, Herbert Peppert, de son vrai nom, est un Français, musicien qui vivait au Sénégal. “A l’indépendance, il nous a vendu ce qui est devenu l’hymne du Sénégal. (…). On nous l’a vendu, on l’a acheté et on le traîne encore (…), a-t-il regretté.

« J’ai plusieurs fois essayé de susciter des discutions sans trop expliquer ce qu’il y avait derrière parce que je pensais que les sénégalais arriveraient à comprendre que ce que nous chantons avec enthousiasme est une chanson du moyen âge français qui a été emprunté par un des grands magasins du 19e siècle qui s’appelait ’Sait-tout-faire’ », déclare Wade père.

Landing DIEDHIOU, Leral.net

La rédaction