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Me Alioune Badara Cissé sur Bibo Bourgi : "Ce Moubarack-là ne peut pas être soumis au feu roulant des questions"

Hier était jour d'audience pour le procès Karim Wade. Mais l'attraction principale était Ibrahima Aboukhalil, dit Bibo, Bourgi. Il a été obligé de comparaître sur une civière. Une décision de la Cour de répression de l'enrichissement illicite qui a mis les avocats de la défense dans tous leurs états. Me Alioune Badara Cissé s'est prononcé sur la proposition du substitut du procureur spécial qui suggère un interrogatoire au chevet du malade.


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Septembre 2014 à 09:30 | | 14 commentaire(s)|

Me Alioune Badara Cissé sur Bibo Bourgi : "Ce Moubarack-là ne peut pas être soumis au feu roulant des questions"
Se basant sur l'article 403 du code de procédure pénale (Ccp) qui dit en substance que si le prévenu ne peut pas, en raison de son état de santé, comparaître, il peut être entendu à son domicile ou à la maison d'arrêt par un magistrat accompagné d'un greffier, Antoine Félix Diome a, d'après L'As, requis de rejeter la demande de renvoi, déposée par les avocats de la défense, et d'appliquer l'article 403. Aussi, Me Alioune Badara Cissé s'est-il demandé comment la Cour va s'y prendre pour les interrogations contradictoires du malade avec les centaines de témoins. "Et si nous avons des questions à poser à Bibo Bourgi, nous allons vous les envoyer ? Vous en avez assez vu. Ce matin, des larmes ont coulé. Vous n'avez pas le droit d'avoir des préjugés, de vous fâcher, de prendre partie", s'est alors indigné ABC. Au-delà de la partie civile, l'avocat estime que Bibo Bourgi est un élément fondamental pour chacun des prévenus. "Ce Moubarack-là ne peut pas être soumis au feu roulant des questions. Il mourra comme un bon soldat, l'arme à la main. Il ne va pas trahir", a conclu Me Cissé.