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Me Elhadji Diouf : « Moustapha Diakhaté est pire que Doudou Wade, il a tué l’Assemblée nationale »

Dans une interview accordée au journal L’As, Me El Hadji Diouf, très en verve, s’est beaucoup défoulé sur le président du groupe parlementaire de la majorité, Moustapha Diakhaté, non sans décocher des piques au président de l’Assemblée nationale.


Rédigé par leral.net le Mardi 18 Juin 2013 à 07:58 | | 9 commentaire(s)|

Me Elhadji Diouf : « Moustapha Diakhaté est pire que Doudou Wade, il a tué l’Assemblée nationale »
Pour Me El Hadji Diout, « il y a bel et bien une rupture, mais une rupture négative et dangereuse. Nous sommes en train de vivre la législature la plus nulle de l’histoire politique sénégalaise ». Selon le député du Ptp, « l’Assemblée nationale se meurt. Plus grave encore, il y a un président du groupe parlementaire majoritaire qui s’appelle Moustapha Diakhaté, activiste hors pair, qui tue toutes les commissions ». D'après Me El Hadji Diouf, M. Diakhaté ne fait que violer le fonctionnement de l’Assemblée nationale. « Les commissions techniques n’existent plus. On avait beau critiquer Doudou Wade, l’appeler Pinochet, mais il ne commettait pas les violations dont se permet Moustapha Diakhaté. Un nouveau Pinochet est arrivé, il s’appelle Moustapha Diakhaté. Il est pire que Doudou Wade. Ce dernier maîtrisait les textes de l’institution parlementaire, ne pouvait pas commettre certaines dérives ». Et M. Diouf d’ajouter, « Moustapha Niasse est en train de fermer les yeux sur le comportement assassin du président du groupe Benno Bokk Yakaar ». Me Diouf dénonce le fait que des ministres qui devaient être convoqués devant les commissions techniques sont reçus par un groupe parlementaire. Pour lui, c’est illégal, anticonstitutionnel et indécent.



1.Posté par kathior ka le 18/06/2013 08:22 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'APR à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

----------------------kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali ----------------
DÉCLARATION SAES

La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane....
...
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
-------------
SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.

APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
_

2.Posté par bg2 le 18/06/2013 09:08 | Alerter
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le pourrissement continue

3.Posté par MOUSTAPHA le 18/06/2013 09:18 | Alerter
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Encore lui

4.Posté par SUCRER-SALER le 18/06/2013 09:47 | Alerter
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Tant qu'on ne lui aura pas remis le perchoir de l'assemblee nationale ce gars ne cessera jamais de se signaler a l'attention des senegalais et chaque jour a venir alimentera le sac a betisiers de ce maitre diouf

5.Posté par Abdoulaye fall Mao le 18/06/2013 10:10 | Alerter
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LA NATURE DU CROYANT

Abdoulaye FALL Mao, Président de l’APDR (Alliance Patriotique Diambar pour la République)
«LA FRANCHISE, D’ABORD, ENSUITE ET ENFIN»
Je me suis rendu compte que l’homme a toujours sous-estimé cette «denrée» rare ; parce que le manque de franchise serait l’un des plus gros défauts chez l’être humain.
C’est aussi une immense source de problèmes. Le manque de Franchise fait obstacle aux bonnes idées, ralenti l’action et empêche l’homme de se donner à fond. C’est mortel !
Sans la Franchise - et notez-le bien - l’homme n’obtiendra jamais ce qu’il veut car avec cette qualité intrinsèque, tout fonctionne mieux et plus vite.
Quand je dis «manque de Franchise» je ne parle pas de mauvaise foi patente mais plutôt de l’habitude très répandue qui consiste à éviter instinctivement de s’exprimer avec sincérité.
C’est donc l’attitude de l’homme qui se garde de révéler son point de vue ou d’apporter des idées qui puissent favoriser un vrai débat. Il ne se «déboutonne» pas. Il garde par-devers lui ses observations ou ses critiques. Il se tait pour que les autres se sentent bien et il leur «dore la pilule» pour sauver les apparences.
Sa stratégie consiste à dissimuler ce qu’il sait, pratiquant ainsi, une forme de rétention d’information.
Devant cette attitude peu orthodoxe, force est de constater que les hommes de bonne foi se sentent souvent mal à l’aise.
À vrai dire, il faut admettre qu’un tel comportement est très nuisible pour les sociétés humaines.
L’EFFET FRANCHISE
Voyons comment la Franchise permet de réussir. Son effet est triple :
- D’abord et avant tout, la Franchise permet d’élargir le cercle de confiance.
- Ensuite, la Franchise est une qualité qui permet à l’homme de gravir rapidement les échelons, eu égard au fait qu’il serait alors écouté et respecté ; quand toutes les idées sont sur le tapis, on peut rapidement en discuter, les développer, les améliorer et les mettre en œuvre.
- Enfin, la franchise contribue à réduire d’éventuels malentendus bien qu’il soit impossible de déterminer précisément dans quelle mesure.
POURQUOI LA FRANCHISE EST-ELLE SI RARE ?
Etant donné les avantages de la Franchise, il faut se demander pourquoi elle n’est pas plus courante.
On nous apprend dès l’enfance, à «enrober» les mauvaises nouvelles ou à éviter les sujets délicats qui pourraient choquer notre interlocuteur ; c’est une réalité pour toutes les cultures, dans la plupart des pays africains et pour toutes couches sociales.
Lorsque vous vivez, par exemple, à Ndiandiar Makha FALL - mon village natal – vous ne dites pas du mal des petits plats mitonnés par votre maman, vous ne déclarez pas du tout à votre meilleur ami qu’il est gros et, enfin, vous ne direz pas à votre vieille tante que le cadeau qu’elle vous a fait pour votre mariage était ringard.
En Afrique, ces attitudes sont souvent bannies et peuvent être interprétées comme révélatrice d’une certaine forme d’insolence.

DONC, LA FRANCHISE
On finit par se rendre compte que si l’homme n’exprime pas ce qu’il a dans «le cœur», c’est tout simplement parce qu’il pense que cette attitude «lâche» st plus sécurisante pour ne pas avoir à «blesser» certains !.
Pourquoi l’acteur hésite-il tellement à célébrer sa victoire ?
Peut-être que faire la fête ne lui semble pas très rassurante et «professionnelle», peut-être parce qu’il a peur de ne pas avoir l’air sérieux, face aux devoirs en place ou de donner l’impression qu’on est là pour s’amuser et que ce n’est plus la peine. Et si seulement il y a une recette facile pour devenir un leader ! Il n’y en a pas.
Être décideur, c’est relever des défis, assumer des responsabilités et supporter des pressions.
Malgré tout, le bon leadership existe bel et bien; et, il se présente sous des formes différentes :
- Il y a le Leader discret et le Leader tonitruant ;
- Il y a également analytique et un impulsif.
Ma question : Faites-vous suffisamment la fête ? Ne suscite pratiquement jamais de bonnes réponses.
LA DIFFERENCIATION: LE POUR ET LE CONTRE
La différenciation est injuste parce qu’elle est toujours influencée par les termes du pouvoir internes et permet au fond de départager ceux qui «lacent les bottes du Patron» et ceux qui ne le font pas.
Il est vrai, sans l’ombre d’un doute, que dans certains groupes, la différenciation est dénaturée par le copinage et le favoritisme.
Seul argument positif que j’ai en faveur d’un système qui ne fonctionne pas au mérite, c’est qu’il finit par s’autodétruire. Soit il s’effondre sous son propre poids, soit il doit évoluer. Les résultats ne sont pas suffisamment bons pour que le groupe se tienne le coup.
L’Ethique est moyen de rester dans la course.

6.Posté par LOxor le 18/06/2013 19:50 | Alerter
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OHOHOHOHOHOH Abdoulaye Fall ton texte est trop long ,il faut apprendre à résumer

7.Posté par LOxor le 18/06/2013 19:57 | Alerter
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Kathior toi aussi tu déconne tu crois que les gens ont le temps de lire tout ton texte Olalalalala
tout le monde sait que Madame Marie Teuw (op c'est un homme il parait donc Monsieur Marie Teuw devrais je dire) est un entrepreneur politique fou toy mou tak

8.Posté par SO le 18/06/2013 22:45 | Alerter
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Je me demande si EL DIOUF N'EST PAS UN GUEWEUL.
Je crois qu'il devrait avoir honte de faire du bruit.
1 El hadji Diouf est devenu député à cause des restes et DES PLUS FAIBLES RESTE S'IL VOUS PLAIT
2 Eladji a été accusé de vouloir violer une fille en France
Ces deux faits devrait l'amener à fermer la gueule.
Aux présidentielles il a soutenu NIASS donc il voulait que Niass soit président
Aujourd'hui pour lui Niass est vieux pour occuper le poste de prési de l'assemblee.
Je crois que se sont les journalistes qui se fouttent des SENEGALAIS CAR CE TYPE NE MERITE VRAIMENT PAS OCCUPER L'ACTUALITE

9.Posté par FALL le 19/06/2013 12:05 | Alerter
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LA NATURE DU CROYANT

Abdoulaye FALL Mao, Président de l’APDR (Alliance Patriotique Diambar pour la République)
«LA FRANCHISE, D’ABORD, ENSUITE ET ENFIN»
Je me suis rendu compte que l’homme a toujours sous-estimé cette «denrée» rare ; parce que le manque de franchise serait l’un des plus gros défauts chez l’être humain.
C’est aussi une immense source de problèmes. Le manque de Franchise fait obstacle aux bonnes idées, ralenti l’action et empêche l’homme de se donner à fond. C’est mortel !
Sans la Franchise - et notez-le bien - l’homme n’obtiendra jamais ce qu’il veut car avec cette qualité intrinsèque, tout fonctionne mieux et plus vite.
Quand je dis «manque de Franchise» je ne parle pas de mauvaise foi patente mais plutôt de l’habitude très répandue qui consiste à éviter instinctivement de s’exprimer avec sincérité.
C’est donc l’attitude de l’homme qui se garde de révéler son point de vue ou d’apporter des idées qui puissent favoriser un vrai débat. Il ne se «déboutonne» pas. Il garde par-devers lui ses observations ou ses critiques. Il se tait pour que les autres se sentent bien et il leur «dore la pilule» pour sauver les apparences.
Sa stratégie consiste à dissimuler ce qu’il sait, pratiquant ainsi, une forme de rétention d’information.
Devant cette attitude peu orthodoxe, force est de constater que les hommes de bonne foi se sentent souvent mal à l’aise.
À vrai dire, il faut admettre qu’un tel comportement est très nuisible pour les sociétés humaines.
L’EFFET FRANCHISE
Voyons comment la Franchise permet de réussir. Son effet est triple :
- D’abord et avant tout, la Franchise permet d’élargir le cercle de confiance.
- Ensuite, la Franchise est une qualité qui permet à l’homme de gravir rapidement les échelons, eu égard au fait qu’il serait alors écouté et respecté ; quand toutes les idées sont sur le tapis, on peut rapidement en discuter, les développer, les améliorer et les mettre en œuvre.
- Enfin, la franchise contribue à réduire d’éventuels malentendus bien qu’il soit impossible de déterminer précisément dans quelle mesure.
POURQUOI LA FRANCHISE EST-ELLE SI RARE ?
Etant donné les avantages de la Franchise, il faut se demander pourquoi elle n’est pas plus courante.
On nous apprend dès l’enfance, à «enrober» les mauvaises nouvelles ou à éviter les sujets délicats qui pourraient choquer notre interlocuteur ; c’est une réalité pour toutes les cultures, dans la plupart des pays africains et pour toutes couches sociales.
Lorsque vous vivez, par exemple, à Ndiandiar Makha FALL - mon village natal – vous ne dites pas du mal des petits plats mitonnés par votre maman, vous ne déclarez pas du tout à votre meilleur ami qu’il est gros et, enfin, vous ne direz pas à votre vieille tante que le cadeau qu’elle vous a fait pour votre mariage était ringard.
En Afrique, ces attitudes sont souvent bannies et peuvent être interprétées comme révélatrice d’une certaine forme d’insolence.

DONC, LA FRANCHISE
On finit par se rendre compte que si l’homme n’exprime pas ce qu’il a dans «le cœur», c’est tout simplement parce qu’il pense que cette attitude «lâche» st plus sécurisante pour ne pas avoir à «blesser» certains !.
Pourquoi l’acteur hésite-il tellement à célébrer sa victoire ?
Peut-être que faire la fête ne lui semble pas très rassurante et «professionnelle», peut-être parce qu’il a peur de ne pas avoir l’air sérieux, face aux devoirs en place ou de donner l’impression qu’on est là pour s’amuser et que ce n’est plus la peine. Et si seulement il y a une recette facile pour devenir un leader ! Il n’y en a pas.
Être décideur, c’est relever des défis, assumer des responsabilités et supporter des pressions.
Malgré tout, le bon leadership existe bel et bien; et, il se présente sous des formes différentes :
- Il y a le Leader discret et le Leader tonitruant ;
- Il y a également analytique et un impulsif.
Ma question : Faites-vous suffisamment la fête ? Ne suscite pratiquement jamais de bonnes réponses.
LA DIFFERENCIATION: LE POUR ET LE CONTRE
La différenciation est injuste parce qu’elle est toujours influencée par les termes du pouvoir internes et permet au fond de départager ceux qui «lacent les bottes du Patron» et ceux qui ne le font pas.
Il est vrai, sans l’ombre d’un doute, que dans certains groupes, la différenciation est dénaturée par le copinage et le favoritisme.
Seul argument positif que j’ai en faveur d’un système qui ne fonctionne pas au mérite, c’est qu’il finit par s’autodétruire. Soit il s’effondre sous son propre poids, soit il doit évoluer. Les résultats ne sont pas suffisamment bons pour que le groupe se tienne le coup.
L’Ethique est moyen de rester dans la course.

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