Il y a de cela environ quatre ans, Abdoulaye Wade déclarait, par médias interposés, qu’il n’était pas diabétique et ne souffrait d’aucune maladie. Mieux, il avait la vigueur d’un garçon 25 ans. Mais, aujourd’hui âgé officiellement de quatre-vingt-trois ans, le président sénégalais qui racontait avoir eu le privilège de gambader derrière le cheval du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, retourné à Dieu en 1927, ploie sous le poids de son âge. Il serait très malade. Le lifting dont il est, souvent, l’objet serait une des raisons qui ont fait qu’il n’a pas débarqué à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, jeudi dernier, comme annoncé.
C’est pour la même raison que son protocole n’aurait pas pris le risque de révéler la bonne date de son retour. En privé, il s’appuie sur une canne. En public, il est, souvent, discrètement soutenu du bras par son neveu et garde de corps, Lamine Faye. Selon des indiscrétions, Abdoulaye Wade souffre de la prostate. Sa chair est cuite aussi par l’arthrose. Ses veines seraient semi-obstruées. C’est en vérité pour se soigner qu’il se rend régulièrement en Europe.
C’est un secret de Polichinelle, pour les nombreux toubibs qui le suivent. Son ancien Premier ministre Idrissa Seck est au courant du mal qui le ronge. Il fut d’ailleurs surpris par le fils du président de la République, Karim Wade, les yeux rivés sur le bulletin de santé de l’octogénaire Abdoulaye Wade. C’est de ce jour que date leur animosité. Depuis, comme en son temps la Reine d’Angleterre, Abdoulaye Wade est sous perfusion. Il souffre de la maladie de la vieillesse. Il avait reconnu avoir été opéré d’une cataracte. À l’époque, Macky Sall était son Premier ministre. Il fait semblant d’être bien portant ; comme le fit feu François Mitterrand. Informé qu’il n’avait plus que douze mois à vivre, ce
prédécesseur de Jacques Chirac à la tête de la France fera une sortie très médiatisée, pour dire qu’il se sentait très bien ; plus qu’un charme. On lui fabriquera même un faux bulletin de santé. Mais on ne se bat pas contre la nature. Un homme ne vit pas un siècle, en gardant tous ses attributs.
Le président Wade qui est à dix ans d’un siècle bien rempli, ne peut convaincre que rien ne lui fait mal. La vieillesse en elle-même est déjà une maladie … incurable. Le soleil a beau être brillant sur Dakar, le soir venu il ira dodeliner de la tête au pied des Îles Madeleines. Mais, Me Wade est têtu. Contre l’avis de ses médecins traitants, il s’efforce de paraître en bonne santé. On est rarement vieux dans le cœur, quand bien même que cet organe essentiel peut être atteint. C’est ce qui est arrivé au président sénégalais. Il souffre au fond de lui. Le mal empire depuis, du fait d’un stress qui s’accumule de plus en plus et suite à la débâcle de son Parti démocratique sénégalais aux dernières élections locales et de la défaite de son fils Karim, qui voulait être maire de Dakar. Il le nommera ministre d’Etat pour l’aider à retrouver une santé politique.
Mais, le récent livre d’Abdou Latif Coulibaly, Contes et mécomptes de l’Anoci, est venu tout chambouler. Les révélations sur la gestion de cette structure par Karim Wade ulcèrent même le président Wade. Elles sont entrain de l’achever. Si ce n’est pas pour des raisons de santé, Wade avait certainement un contretemps fondamental et personnel qui l’avait empêché de faire le déplacement en Libye, pour y assister au quarantième anniversaire de la révolution que fêtait son ami et « guide » de ce pays, Khadafi. Pourtant, tous les présidents africains s’y étaient donné rendez-vous, et Wade révélait qu’il s’ennuyait de se barricader pour lire et méditer. Ce qui devait être l’essentiel des vacances d’un vieux, comme lui. Il sait qu’il n’est pas très loin du bout du rouleau. Il utilise ses dernières énergies pour chercher à installer son fils sur le « trône » ; à défaut, l’exfiltrer. Dans tous les cas, notre président est bel et bien souffrant. Il est atteint, au moins, de ce qu’on pourrait appeler « la maladie de la vieillesse ».
La Redaction XIBAR.NET
C’est pour la même raison que son protocole n’aurait pas pris le risque de révéler la bonne date de son retour. En privé, il s’appuie sur une canne. En public, il est, souvent, discrètement soutenu du bras par son neveu et garde de corps, Lamine Faye. Selon des indiscrétions, Abdoulaye Wade souffre de la prostate. Sa chair est cuite aussi par l’arthrose. Ses veines seraient semi-obstruées. C’est en vérité pour se soigner qu’il se rend régulièrement en Europe.
C’est un secret de Polichinelle, pour les nombreux toubibs qui le suivent. Son ancien Premier ministre Idrissa Seck est au courant du mal qui le ronge. Il fut d’ailleurs surpris par le fils du président de la République, Karim Wade, les yeux rivés sur le bulletin de santé de l’octogénaire Abdoulaye Wade. C’est de ce jour que date leur animosité. Depuis, comme en son temps la Reine d’Angleterre, Abdoulaye Wade est sous perfusion. Il souffre de la maladie de la vieillesse. Il avait reconnu avoir été opéré d’une cataracte. À l’époque, Macky Sall était son Premier ministre. Il fait semblant d’être bien portant ; comme le fit feu François Mitterrand. Informé qu’il n’avait plus que douze mois à vivre, ce
prédécesseur de Jacques Chirac à la tête de la France fera une sortie très médiatisée, pour dire qu’il se sentait très bien ; plus qu’un charme. On lui fabriquera même un faux bulletin de santé. Mais on ne se bat pas contre la nature. Un homme ne vit pas un siècle, en gardant tous ses attributs.
Le président Wade qui est à dix ans d’un siècle bien rempli, ne peut convaincre que rien ne lui fait mal. La vieillesse en elle-même est déjà une maladie … incurable. Le soleil a beau être brillant sur Dakar, le soir venu il ira dodeliner de la tête au pied des Îles Madeleines. Mais, Me Wade est têtu. Contre l’avis de ses médecins traitants, il s’efforce de paraître en bonne santé. On est rarement vieux dans le cœur, quand bien même que cet organe essentiel peut être atteint. C’est ce qui est arrivé au président sénégalais. Il souffre au fond de lui. Le mal empire depuis, du fait d’un stress qui s’accumule de plus en plus et suite à la débâcle de son Parti démocratique sénégalais aux dernières élections locales et de la défaite de son fils Karim, qui voulait être maire de Dakar. Il le nommera ministre d’Etat pour l’aider à retrouver une santé politique.
Mais, le récent livre d’Abdou Latif Coulibaly, Contes et mécomptes de l’Anoci, est venu tout chambouler. Les révélations sur la gestion de cette structure par Karim Wade ulcèrent même le président Wade. Elles sont entrain de l’achever. Si ce n’est pas pour des raisons de santé, Wade avait certainement un contretemps fondamental et personnel qui l’avait empêché de faire le déplacement en Libye, pour y assister au quarantième anniversaire de la révolution que fêtait son ami et « guide » de ce pays, Khadafi. Pourtant, tous les présidents africains s’y étaient donné rendez-vous, et Wade révélait qu’il s’ennuyait de se barricader pour lire et méditer. Ce qui devait être l’essentiel des vacances d’un vieux, comme lui. Il sait qu’il n’est pas très loin du bout du rouleau. Il utilise ses dernières énergies pour chercher à installer son fils sur le « trône » ; à défaut, l’exfiltrer. Dans tous les cas, notre président est bel et bien souffrant. Il est atteint, au moins, de ce qu’on pourrait appeler « la maladie de la vieillesse ».
La Redaction XIBAR.NET