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Meeting de l'opposition d'hier : Le MEER dénonce des achats de conscience


Rédigé par leral.net le Samedi 22 Novembre 2014 à 19:24 | | 10 commentaire(s)|

Meeting de l'opposition d'hier : Le MEER dénonce des  achats de conscience
A travers un communiqué de presse, Harouna Demba Seck secrétaire administratif du MEER s'indigne devant le "mensonge du siècle" des étudiants libéraux qui selon lui, soutiennent avoir mobilisé les étudiants de l'UCAD au meeting de l'opposition, hier, à la place de l'Obélisque. "Nous constatons amèrement qu'ils ont fait de l'achat de conscience. Des gens ont été convoyés au campus social de l'Ucad pour ensuite rallier la place de l'Obélisque, moyennant des sommes d'argent. C'est malheureux, dommage et honteux pour le PDS", regrette-t-il.

"Les étudiants libéraux savent qu'ils sont en perte de vitesse au campus, et qu'ils ne peuvent pas instrumentaliser les étudiants conscients de l'avenir du pays. Ces derniers suivent normalement leurs cours et d'autres sont même en examen. En somme, ils ont boycotté le meeting du PDS et les ont hués. Nous soutenons qu'ils ne sont rien d'autres que de béni-oui-oui, des moutons de panurge à la solde d'un vieux de plus de 90 ans. C'est encore regrettable de voir des jeunes de moins de 30 ans soutenir un vieux qui n'a plus d'avenir devant lui, mais obsédé par le sort de son unique fils qu'il a toujours considéré comme son prince héritier" écrit Harouna Demba Seck .

Parlant de "l'éternel opposant" (Me Wade), il considère qu'il n'est rien d'autre qu'un semeur de trouble. L'adepte du Wax Waxete a tellement dilapidé les deniers publics que la traque des biens mal acquis est devenue une demande sociale. La justice ira jusqu'au bout de cette affaire et force restera à la loi".

S'agissant du dossier Arcelor Mittal dans lequel l'ancien Président Me Wade accuse son successeur d'avoir perçu des pots-de-vin, Harouna Demba Seck estime que "les sénégalais savent où se situe la vérité". Selon lui, le ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye s'est prononcé sur cette affaire et a bien édifié l'opinion publique. "Wade n'a qu'à apporter les preuves de ce qu'il avance", dit-il. Avant d'indiquer : "C'est regrettable voire dangereux pour un ex chef d'Etat de retourner dans son pays rien que pour semer le doute dans l'esprit de ses concitoyens. En 2000 Wade a été démocratiquement élu et en 2012, il a été démocratiquement laminé avec le suffrage le plus faible de l'histoire politique du Sénégal pour un président sortant. Donc il n'a plus d'ordre et de leçon à donner."