Rien n’est négligé en termes de dispositif de sécurité, pour rassurer l’opinion, qui peine à comprendre le manque de réactivité de la police devant les talibés de Béthio Thioune. Ces derniers qui ont promis de descendre encore dans la rue aujourd’hui, risquent de voir leurs manifestations rudement réprimées.
C’est à une opération de rachat que la police s’est livrée hier, à Dakar et à travers les médias. Le directeur des Relations publiques, Aliou Ndiaye, a animé une conférence de presse, pour battre en brèche les arguments, selon lesquels, les Forces de sécurité ont échoué à maîtriser les manifestations des thiantacounes d’avant-hier. On ne peut parler d’impuissance dans la mesure où les policiers ont su faire face dans des cas plus difficiles, il y a moins d’un an. Mais, l’aveu de culpabilité a été patent. «127 véhicules ont été saccagés dont 74 à la Place de l’Indépendance, quatre bus Tata. Deux ronds-points ont été attaqués. La police ne pouvait pas empêcher ces dégâts. Ce sont des garnements qui tapent sur des pare-brise et qui progressent», se désole le Commissaire Ndiaye.
Les policiers accusés de passivité cette fois-ci, le directeur des Relations publiques défend le contraire : «La police ne sera jamais absente. Nous sommes intervenus. Nous avons interpellé 33 personnes dont six femmes. Celles-ci avouent toutes qu’elles sont des talibés de Serigne Béthio Thioune. Deux policiers ont également reçu des projectiles (…), mais leur cas n’est pas inquiétant.»
L’officier de police d’invoquer la jurisprudence du 23 et 27 juin 2011 et même du match Sénégal-Côte d’Ivoire. Pour la casse qui a eu lieu au stade Léopold Senghor, regrette-t-il, «la police avait fouillé tout le monde, mais cela n’a pas empêché les gens de saccager les gradins».
Abordant la démarche préventive, le porte-parole de la police soutient que les services de renseignements n’ont pas failli à leur mission. Selon lui, le modus operandi des manifestants était tel que les policiers n’avaient pas assez de marge de manœuvre en cette veille de Tabaski, marquée par une population importante en ville. «Si on avait présenté des blessés graves parmi les rangs des manifestants, qu’aurait-on dit ?», se demande-t-il. C’est à croire, sous ce rapport, que le sort judiciaire réservé aux Forces de l’ordre impliquées dans des scènes de violence ces derniers temps, a eu des effets en rapport avec la passivité dont les agents de sécurité ont fait montre.
Qu’à cela ne tienne, le directeur des Relations publiques invite les populations à lire à travers le dispositif sécuritaire mis en place à Dakar, une farouche volonté de maintenir l’ordre. «La police ne sera jamais absente. Notre mission est de tout faire pour protéger les personnes et leurs biens», affirme-t-il, tout en appelant les victimes de la manifestation des thiantacounes à se rapprocher de la Sûreté urbaine pour faire enregistrer leur plainte.
Lequotidien.sn
C’est à une opération de rachat que la police s’est livrée hier, à Dakar et à travers les médias. Le directeur des Relations publiques, Aliou Ndiaye, a animé une conférence de presse, pour battre en brèche les arguments, selon lesquels, les Forces de sécurité ont échoué à maîtriser les manifestations des thiantacounes d’avant-hier. On ne peut parler d’impuissance dans la mesure où les policiers ont su faire face dans des cas plus difficiles, il y a moins d’un an. Mais, l’aveu de culpabilité a été patent. «127 véhicules ont été saccagés dont 74 à la Place de l’Indépendance, quatre bus Tata. Deux ronds-points ont été attaqués. La police ne pouvait pas empêcher ces dégâts. Ce sont des garnements qui tapent sur des pare-brise et qui progressent», se désole le Commissaire Ndiaye.
Les policiers accusés de passivité cette fois-ci, le directeur des Relations publiques défend le contraire : «La police ne sera jamais absente. Nous sommes intervenus. Nous avons interpellé 33 personnes dont six femmes. Celles-ci avouent toutes qu’elles sont des talibés de Serigne Béthio Thioune. Deux policiers ont également reçu des projectiles (…), mais leur cas n’est pas inquiétant.»
L’officier de police d’invoquer la jurisprudence du 23 et 27 juin 2011 et même du match Sénégal-Côte d’Ivoire. Pour la casse qui a eu lieu au stade Léopold Senghor, regrette-t-il, «la police avait fouillé tout le monde, mais cela n’a pas empêché les gens de saccager les gradins».
Abordant la démarche préventive, le porte-parole de la police soutient que les services de renseignements n’ont pas failli à leur mission. Selon lui, le modus operandi des manifestants était tel que les policiers n’avaient pas assez de marge de manœuvre en cette veille de Tabaski, marquée par une population importante en ville. «Si on avait présenté des blessés graves parmi les rangs des manifestants, qu’aurait-on dit ?», se demande-t-il. C’est à croire, sous ce rapport, que le sort judiciaire réservé aux Forces de l’ordre impliquées dans des scènes de violence ces derniers temps, a eu des effets en rapport avec la passivité dont les agents de sécurité ont fait montre.
Qu’à cela ne tienne, le directeur des Relations publiques invite les populations à lire à travers le dispositif sécuritaire mis en place à Dakar, une farouche volonté de maintenir l’ordre. «La police ne sera jamais absente. Notre mission est de tout faire pour protéger les personnes et leurs biens», affirme-t-il, tout en appelant les victimes de la manifestation des thiantacounes à se rapprocher de la Sûreté urbaine pour faire enregistrer leur plainte.
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