leral.net | S'informer en temps réel

Meurtre de l’apprenti-chauffeur Ibrahima Samb : Les policiers ne savent pas encore à quelle juridiction se vouer

Les circonstances de la mort du jeune Ibrahima samb avaient ému les Diourbellois. 21 mois après, les policiers impliqués dans cette affaire ne sont pas à ce jour édifiés sur la juridiction qui devra sceller leur sort.


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Août 2015 à 11:17 | | 0 commentaire(s)|

Les policiers Waly Almamy Touré, Thiendella Ndiaye, Mame Gor Ndong et Ousmane Ndao, mis en cause dans l’affaire Ibrahima Samb, ne savent encore quelle juridiction va les juger. Des sources judiciaires dignes de foi renseignent que «l’enquête a été bouclée mais aucune ordonnance de clôture n’a encore été prise pour déterminer s’ils vont en Chambre criminelle ou police correctionnelle». En service, au moment des faits, à la Brigade de recherches du Commissariat urbain de Mbacké, ces limiers sont sous mandat de dépôt depuis le lundi 18 novembre 2014 à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. L’un des policiers à savoir Thiendella Ndiaye souffrirait de troubles de comportement.

Ce policier issu de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de police a été déjà auditionné en présence de son avocat par le juge d’instruction en charge de cette affaire. Le policier, déjà arrêté en 2001 dans l’affaire Balla Gaye, avait été incarcéré à Koutal avant qu’il ne soit libéré faute de preuves. Il a été blanchi et affecté au Commissariat urbain de Mbacké où il était en service depuis plusieurs années. Pour rappel, ces policiers sont poursuivis pour meurtre et acte de barbarie commis à Mbacké dans la nuit du 17 au 18 novembre 2013 lors d’une opération de sécurisation des personnes et des biens sur Ibrahima Samb, apprenti-chauffeur. Le défunt Ibrahima Samb était retrouvé mort dans le siège arrière du véhicule de Waly Almamy Touré. Ce dernier aurait nié avoir participé à cette opération en soutenant que son véhicule avait été utilisé à son insu par ses collègues. Il faut noter en outre que les salaires des policiers ont été, suivant une mesure provisoire, suspendus jusqu’à ce que leur culpabilité soit ou non établie.

Le Quotidien