Mobilier national : les artisans réclament plus de 15 % de la commande publique, le Dg de l'Apda les invites à s'organiser

A l'issu de cette rencontre, un mémorandum va être déposé auprès des autorités pour accroître la commande publique. C'est ainsi que les acteurs estiment que les artisans en tant que corporation organisée autour de la chambre de commerce et des Opa doivent s'accorder sur la nécessité impérieuse de se mobiliser, de se réorganiser et de créer les solidarités indispensables entre micro, petites et moyennes entreprises artisanales dont l'imbrication méthodique pourrait permettre de faire face quantitativement et qualitativement aux commandes des donneurs d'ordre. L'Etat est ainsi interpellé pour le contrôle et le suivi de l'exécution correcte de la politique des quotas au niveau central et décentralisé. L'opérationnalisation rapide du projet mobilier ( Pmn) pour le lancement sans délai de ses activités spécifique continue un autre impératif à satisfaire. Et ils ont profité de l'occasion pour exprimer leur volonté d'obtenir plus de 15 % dans le projet mobilier national (Pmn). En effet, les composantes d'un environnement de performance à mettre en place concernent : la disponibilité des matières premières en particulier, les variétés de bois avec l'installation de scieries modernes et le démantèlement des monopoles déguisés d'importation du bois à partir d'une libération impliquant fortement les nationaux. L'équipement des entreprises artisanales en machinerie et outillage de pointe en exploitant les opportunités de la coopération avec certains pays du nord et la formation, le perfectionnement et le recyclage permanent des capacités professionnelles des artisans avec des apports en design et maîtrises de logiciel informatique de créativité. Aussi, le financement à partir de mécanismes innovants de facilitation de l'accès des artisans au crédit et à la communication sur la qualité (solidité, robustesse, durabilité...) du mobilier réalisé localement par rapport à celui qui est importé et qui pèse lourdement sur la balance commerciale.
Et c'est dans ce sens que Ibra Ndiaye, directeur pour la promotion et le développement de l'artisanat ( Apda) a soutenu que "40% étaient prévus, mais on s'est rendu compte que 15% suffisent largement et l'engagement des artisans sera un coup de pouce au projet. Cela permettra au président de la République de donner plus que 15 % ". Aussi, "l'Etat ne peut pas traiter avec tout le monde dans ce sens, il faut que les acteurs s'organisent dans le marché public afin qu'ils s'y trouvent et atteignent un quota beaucoup plus élevé, voire 40 à 50 %", a-t-il ajouté.

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