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Modou Diagne Fada sur la suppression du Ministère de Bonne gouvernance : « Moustapha Diakhaté a fait hors-sujet »

« Hors sujet», c’est l’appréciation de Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire libéral et démocratique servie à son collègue Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar pour avoir proposé la suppression du Ministère de la Bonne gouvernance et la création d’un observatoire de bonne gouvernance.


Rédigé par leral.net le Dimanche 16 Juin 2013 à 13:20 | | 1 commentaire(s)|

Modou Diagne Fada sur la suppression du Ministère de Bonne gouvernance : « Moustapha Diakhaté a fait hors-sujet »
A l’image d’un enseignant qui apprécie le travail de son élève, Modou Diagne n’a pas eu la main généreuse à l’endroit de son collègue et président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar Moustapha Diakhaté qui n’a mérité qu’un : « hors sujet ».

«Suppression du Ministère de la Bonne gouvernance, mais je ne sais pas comment Moustapha Diakhaté s’est arrangé pour faire une telle déclaration car l’ordre du jour de l’atelier était de réfléchir sur la déclaration de patrimoine et le financement des partis politiques », précise Modou Diagne Fada. «Si c’est le président Macky Sall qui l’a poussé à faire de telle déclaration, il faudrait qu’il édifie les Sénégalais de façon claire. Si c’est une initiative personnelle, alors c’est une autre cacophonie du groupe de la majorité », soutient-il. «Le groupe parlementaire doit travailler à crédibiliser l’institution parlementaire que de se chercher à se crédibiliser à travers des propositions à la va-vite», suggère-t-il.

Il exige aussi, du président Macky Sall une clarification de sa position. «Il faut qu’il se détermine de façon très claire, en disant au Sénégalais quelle politique applique-t-il : libéralisme, socialisme », exige-il, avant de s’en convaincre que « le pays ne bouge pas, c’est que Macky Sall est entouré des forces centrifuges d’obédiences socialisme qui a entrainé le Sénégal dans ce retard, malgré les 12 ans du libéralisme d’Abdoulaye Wade».

Abordant le thème sur la retrouvaille libérale famille libérale, Modou Diagne Fada approuve mais il estime qu’il faut trouver des formules politiques concrètes et efficaces pour trouver des plateformes de convergences. «Les retrouvailles de la famille libérale est politiquement correcte. C’est aussi un devoir de travailler pour sauvegarder l’héritage de Me Abdoulaye Wade », estime-t-il.

«Le Sénégal a besoin du Pds en tant qu’entité politique. Cependant le Pds n’est plus la seule formation libérale, il y a d’autres forces centrifuges libérales. Pour éviter des coalitions « soupoukandia», les coalitions doivent se créer après les élections avec un programme bien cohérent».
Se prononçant sur les réformes des institutions, Modou Diagne Fada regrette le manque de transparence, manque de cohérence.

Et, contrairement à beaucoup de gens qui proposent la limitation des partis politiques, Modou Diagne Fada préfère les termes assainissement et de rationalisation de l’espace politique tout en faisant comprendre à tout le monde que ce sont les grands rassemblements qui approfondissent la démocratie sénégalaise et non de petits partis et de petites coalitions qui la fragilisent.

Ferloo



1.Posté par kathior ka le 17/06/2013 00:17 | Alerter
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État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'APR à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

----------------------kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali ----------------
DÉCLARATION SAES

La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane....
...
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
-------------
SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.

APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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