Pour le Prof de droit privé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans était un engagement de campagne du candidat Macky Sall. Et un engament doit être respecté. « Ce n’est pas un bon service rendu à Macky Sall en lui suggérant de laisser la durée du mandat présidentiel à 7 ans. Surtout que c’est lui-même qui prône une gouvernance vertueuse », dit Mody Gadiaga.
Réagissant sur le plan du droit, le prof Gadiaga renseigne que la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans nécessite la révision de l’Article 27 de la Constitution qui ne doit se faire que par voie référendaire.
Il estime que le Président Macky Sall doit aller vers des réformes institutionnelles, du Sénat, du Conseil économique et social (Ces). « Quelles réformes pour le Conseil constitutionnel ? », se demande aussi le professeur Gadiaga qui pense « qu’il n’y a pas de réel équilibre entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Un pouvoir législatif qui ne semble pas avoir les moyens humains. Souvent des députés votent et adoptent des lois - certaines lois en tout cas, précise-t-il - sans savoir le contenu. Aussi, le pouvoir judiciaire est-il sous la coupe de la tutelle ».
"Je ne vais pas jusqu’à dire qu’il faut supprimer le ministère de la Justice, mais de renforcer le pouvoir de la justice, des magistrats, de voir le mode de nomination des membres du Conseil constitutionnel pour lui faire jouer pleinement son rôle juridictionnel ».
Réagissant sur la polémique de la participation de Macky Sall à la campagne pour les Législatives, Mody Gadiaga soutient que « moralement, Macky Sall ne doit pas battre campagne pour la coalition Bennoo Bokk Yakaar et, juridiquement, en tant que président de la république ».
Ferloo.com
Réagissant sur le plan du droit, le prof Gadiaga renseigne que la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans nécessite la révision de l’Article 27 de la Constitution qui ne doit se faire que par voie référendaire.
Il estime que le Président Macky Sall doit aller vers des réformes institutionnelles, du Sénat, du Conseil économique et social (Ces). « Quelles réformes pour le Conseil constitutionnel ? », se demande aussi le professeur Gadiaga qui pense « qu’il n’y a pas de réel équilibre entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Un pouvoir législatif qui ne semble pas avoir les moyens humains. Souvent des députés votent et adoptent des lois - certaines lois en tout cas, précise-t-il - sans savoir le contenu. Aussi, le pouvoir judiciaire est-il sous la coupe de la tutelle ».
"Je ne vais pas jusqu’à dire qu’il faut supprimer le ministère de la Justice, mais de renforcer le pouvoir de la justice, des magistrats, de voir le mode de nomination des membres du Conseil constitutionnel pour lui faire jouer pleinement son rôle juridictionnel ».
Réagissant sur la polémique de la participation de Macky Sall à la campagne pour les Législatives, Mody Gadiaga soutient que « moralement, Macky Sall ne doit pas battre campagne pour la coalition Bennoo Bokk Yakaar et, juridiquement, en tant que président de la république ».
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