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Mon mari m’a vendue à son patron

Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Juin 2015 à 10:11 | | 0 commentaire(s)|

Mon mari travaillait dans une entreprise d’import-export où il gagnait très bien sa vie. Nous venions fraîchement de nous marier lorsqu’il m’emmena pour la première fois à son service. Je voulais remercier ceux qui avaient contribué au bon déroulement de notre mariage. Son patron particulièrement. Il était en voyage d’affaires lorsque Moise et moi nous nous sommes mariés. Mais, il nous a quand même soutenus. Pour cela, dès son retour de voyage, nous avons décidé de lui dire merci. J’étais assise dans le salon du bureau, face à lui. Ce gros monsieur n’a pas arrêté de me dévisager. Il nous a félicités. Il a dit à mon mari que j’étais très belle et nous a donné des conseils pour notre vie de couple. Moïse était son comptable et ils s’entendaient très bien.


Mon mari m’a vendue à son patron
Nous habitons une villa de quatre pièces à Badiala. J’aimais beaucoup Moïse, c’était mon premier et unique homme. J’avais 24 ans et lui 32 ans lorsque nous nous sommes mariés. Mon mari aimait le “show“, il était tout le temps parti. Je savais qu’il m’aimait. Mais il ne pouvait s’empêcher de courir d’autres filles dans le “show“. Je savais tout cela puisque je l’ai connu ainsi. 

Je suis de nature timide. Je n’aime pas me plaindre et je crois que c’est cela qui a poussé Moïse à faire de moi son épouse. Pour me consoler, je me disais que s’il m’avait choisie, moi au lieu d’une autre, c’est que j’avais des atouts que les autres n’avaient pas. Je ne jurais que par lui. Je prenais des cours en cycle ingénieur en comptabilité qu’il payait. Financièrement, il ne lésinait pas sur les moyens. Comme il aimait être bien vu, il voulait que je sois toujours bien mise. C’est lui-même qui choisissait les modèles de mes vêtements, les sacs et les chaussures qui allaient avec. En gros, j’étais comme une poupée entre ses mains. Il me façonnait à sa guise. J’avoue que je me sentais ainsi aimée. 

Deux jours après notre visite à son travail, le patron de Moïse a appelé à la maison. Il voulait parler à mon mari. Je lui ai répondu qu’il était absent. Par ailleurs, son portable était avec moi parce que je devais recevoir un appel de mon frère qui vit aux États-Unis : le mien était tombé dans l’eau. M. Koumarré m’a gentiment demandé de passer le lendemain à son bureau pour prendre un autre portable. Il était si aimable que je lui ai répondu que je viendrais avec Moïse le lendemain. 

Lorsque mon mari est arrivé, je lui ai rendu compte du coup de fil de son patron et il a aussitôt rappelé. Le lendemain, avec Moïse je me suis rendue à son service. Mon mari m’a dit qu’il avait beaucoup à faire et a demandé à la secrétaire de m’introduire chez M. Koumarré. Je ne voulais pas y aller seule. Je savais que je me sentirais mal à l’aise, une fois seule avec lui. Lorsque je suis rentrée dans son bureau, il m’a embrassée tendrement. Presque sur la bouche et m’a installée dans son salon privé. J’étais très intimidée. Il m’a servi à boire et n’a pas cessé de me faire des compliments. C’est avec un grand sourire qu’il m’a offert un portable de dernière génération. J’étais émerveillée ; j’imaginais déjà la réaction de mes amis de classe. En plus de l’appareil, il m’a donné 50 000 francs pour mon transport retour. 

Au moment de sortir du bureau, il m’a saisie par la taille, je me suis dépêchée de prendre congé de lui car je ne supportais pas ses manières. Je suis allée au bureau de Moïse pour lui présenter le portable et l’argent. Apparemment, il n’avait pas l’air aussi surpris que moi par les cadeaux de son patron. Il a juste dit que M. Koumarré était très généreux. Je n’ai toute fois pas manqué de lui dire que ce dernier ne m’inspirait plus confiance parce qu’il prenait trop de liberté avec moi. Moïse s’est mis à rire et m’a assurée qu’il était comme ça avec tout le monde. Franchement, je ne voulais plus avoir de contact avec cet homme que je trouvais grossier. 

Deux mois plus tard, M. Koumarré m’a appelée et a demandé à me voir seule. Mon cœur battait, j’étais craintive. Je lui ai répondu que j’étais très occupée. Il a rétorqué qu’il était très patient et qu’il attendrait. J’informe Moïse qui n’a pas trouvé anormal que son patron veuille me voir seule. 

Quelques mois après, j’ai constaté que Moïse était devenu distant à mon égard. Lorsque je lui demandais ce qui n’allait pas, il ne me donnait pas de réponse claire. Cela a duré plusieurs semaines. Un soir au lit, Moïse m’a informée qu’il avait de gros problèmes dans son entreprise et qu’il risquait la prison. Selon lui, après un audit, son patron a découvert un trou de dix millions dans les comptes de la société. Et comme il en était le comptable, tous les soupçons pesaient sur lui. Je souffrais rien qu’en pensant que mon mari pourrait aller en prison. Je ne supporterais pas cela. Qu’allait-il devenir, même après sa sortie de prison ? Je lui ai proposé qu’on voie nos familles respectives pour qu’elles nous aident à régler ce problème. On leur rembourserait plus tard. Moïse a refusé. Il trouvait cela humiliant. J’ai tenté de lui faire comprendre que c’était préférable à la prison. 

Il ne voulait rien savoir. Il m’a dit qu’il y’avait une autre solution qui dépendait de moi. En fait, son patron demande que je couche avec lui pour qu’il passe l’éponge sur cette affaire et le reconduise dans ses fonctions. J’étais malheureuse et furieuse en même temps. Or la vie de mon couple en dépendait. Vu que mon mari m’en parlait, j’ai compris qu’il voulait que je le fasse pour lui. Non seulement je n’avais pas connu d’autre homme que lui, mais ce gros M. Koumarré me dégoutait. Je le voyais venir dès le départ. Il a maintenant réussi son coup. La dignité de mon mari en échange de mon corps. C’était monstrueux ! Mais avais-je le choix ? 

Moïse m’a suppliée de le faire au nom de notre amour. J’ai fini par céder. M. Koumarré m’a reçue chez lui. Je pleurais tellement j’avais mal. Figurez-vous que ce monstre voulait me faire l’amour sans préservatif. Mais je m’y suis fortement opposée. Il m’a fait faire des choses honteuses que Moise ne m’aurait jamais demandées. Pendant quatre heures, cet homme a fait de moi sa chose. 

En rentrant chez moi, j’avais du mal à marcher. Moise m’attendait à la maison tout triste. Lorsque je suis arrivée, je suis allée directement sous la douche. J’y ai passé plus d’une heure à me laver comme si cela pouvait effacer ce que j’avais subi. Toute la nuit, Moïse m’a demandé de lui pardonner. Il m’a promis que cela ne se reproduirait plus jamais, qu’il m’aimerait pour la vie. Vu le sacrifice que j’avais consenti pour lui. Les jours suivants, Moïse était plutôt tranquille et avait repris son travail normalement. 

Il m’a offert une voiture et a changé le mobilier de la maison. Je me sentais toujours mal malgré les nombreux cadeaux qu’il m’offrait. Je lui ai quand même conseillé d’y aller doucement avec sa folie des grandeurs parce que ça m’a couté ma dignité. Il m’a dit qu’il regrettait tout ce qui s’était passé avec son patron. C’est pour cela qu’il tenait tant à me faire plaisir. Quant à M. Koumarré, il m’appelait tout le temps. Mais lorsque je voyais son numéro, je ne décrochais pas. J’ai demandé à mon mari de lui dire de ne plus m’appeler. Mais son patron continuait. 

Un jour, il a tellement insisté que j’ai fermé mon portable. Le soir venu, aux environs de 18 heures, j’étais seule à la maison lorsqu’on a sonné à la porte. Je me suis précipitée pour ouvrir, ayant en esprit que c’était mon mari. A ma grande surprise, c’était M. Koumarré. J’ai voulu refermer la porte mais il est entré de force. Il a aussitôt refermé la porte derrière lui. M. Koumarré m’a attrapée et a voulu m’embrasser. Je l’ai repoussé. Il a continué à me brutaliser et a tenté de me violer. Je me suis mise à hurler et j’ai fini par l’assommer avec la cafetière qui était juste à coté. Il saignait abondamment et j’ai pris peur. Par chance, il n’a pas perdu connaissance. 

Il était juste étourdi. J’ai rapidement appelé Moïse qui est arrivé une dizaine de minutes plus tard. Curieusement, il m’a reproché d’avoir frappé son patron. Ce dernier a lancé à Moïse qu’il n’avait pas respecté sa part de contrat, car il était convenu qu’il couche avec moi quand il le désirait. Je ne comprenais rien. J’ai demandé à mon mari de m’expliquer de quoi il s’agissait. Mais Moïse resta silencieux. C’est alors que M. Koumarré m’a balancé au visage qu’il m’avait acheté pour dix millions et une voiture. Et que si je refusais de le satisfaire, mon mari devrait rembourser son argent, sinon il le licencierait. 

Je n’en revenais pas ! L’histoire du trou de dix millions dans les comptes de l’entreprise était un mensonge pour m’avoir. Moïse m’avait purement et simplement vendu à son odieux patron. Et moi qui croyais qu’il m’avait offert la voiture pour m’apaiser. Je n’ai pu m’empêcher de le gifler. J’ai aussitôt ramassé toutes mes affaires et j’ai appelé mes frères pour qu’ils m’aident à déménager de chez Moïse. Jamais je ne pourrai lui pardonner ce qu’il m’a fait. 

Je suis retournée en famille malgré l’intervention de mes parents à qui je n’ai pas osé raconter la vérité. Depuis lors, Moïse n’arrête pas de me demander pardon. Naturellement, ses rapports avec son patron ont pris un coup. Moi, j’ai demandé le divorce car je suis persuadée que Moïse ne m’a jamais aimée. 
 
 
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