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Mort du soldat sénégalais de la MINUSMA : Macky Sall demande des mesures de sécurité

Le chef de l'Etat, Macky Sall, a demandé que des ''mesures soient prises pour assurer la sécurité du contingent" de la MINUSMA déployé au Mali, saluant la mort du sous-officier sénégalais tué mardi dans une attaque imputée à des rebelles du nord de ce pays.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Octobre 2014 à 16:35 | | 2 commentaire(s)|

Mort du soldat sénégalais de la MINUSMA : Macky Sall demande des mesures de sécurité
Le président de la République, "après avoir constaté, avec regret, le regain de tension dans cette partie du Mali, a condamné fermement l'attaque du groupe rebelle contre les Forces de la MINUSMA et a demandé que toutes les mesures soient prises pour assurer la sécurité du contingent déployé au Mali de façon à renforcer le mandat de la MINUSMA", indique le communiqué du Conseil des ministres, tenu mercredi à Dakar.

"A l'entame de sa communication, rapporte ce texte, le chef de l'Etat a évoqué la mort du sous-officier sénégalais, Bilal Wone de la MINUSMA, dans le Nord du Mali à Kidal et a fait observer une minute de silence en sa mémoire, avant de présenter ses sincères condoléances à sa famille, à l'armée et à toute la nation".

Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, par le biais de son porte-parole, s'était dit "outré" par cette attaque un autre casque bleu sénégalais a été blessé.

Il a fait part, dans un communiqué, de "ses plus profondes condoléances à la famille du casque bleu tué ainsi qu'au gouvernement et au peuple du Sénégal", avant de souhaiter "un prompt rétablissement au casque bleu blessé".

Selon Ban Ki-moon, cette attaque était là la seconde en cinq jours contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Au total, 31 casques bleus ont été tués et 91 autres blessés dans des attaques similaires depuis le 1er juillet 2013, relève le SG de l'ONU.

Aussi a-t-il rappelé les différentes parties à leurs responsabilités pour prévenir les attaques contre les casques bleus des Nations unies, soulignant qu'une "solution politique est la seule voie vers une paix et une stabilité durables au Mali".

Le gouvernement malien et six mouvements armés du nord du Mali ont signé en juillet à Alger une feuille de route des négociations pour ramener la paix. Le deuxième round de discussions s'est ouvert début septembre à Alger, mais aucune avancée notable n'a été enregistrée, concernant notamment le statut du nord du pays.

Des groupes réunis notamment au sein du Mouvement National pour la liberation de l'Azawad, du nom d'un territoire presque entièrement désertique du Nord du Mali, réclament l'indépendance de cette partie du pays correspondant aux zones saharienne et sahélienne.

Ces séparatistes essentiellement touaregs ont proclamée de l'AZAWAD en 2012, avant d'y renoncer le 14 février 2013, suite à une intervention militaire conduite par la France.

APS