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Mort du talibé Dame Dieng : retour sur les lieux du drame

La mort de cet enfant est une pilule difficile à avaler pour ses parents et proches. Les réactions fusent de partout, dénonçant bavure, excès de zèle et manque de formation dans la gestion de l’enfance dans les internats.


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Juillet 2015 à 18:19 | | 6 commentaire(s)|

Mort du talibé Dame Dieng : retour sur les lieux du drame
Mactar Sick, président de l’institution Islamique où les faits se sont produits, informe que l’auteur de l’acte était son employé, venu du Saloum. «Toutes les dispositions avaient été prises, avant la mise en place cette structure chargée d’éduquer les enfants et de leur inculquer les valeurs de la religion musulmane», précise-t-il, disant attendre la décision judiciaire.

Les parents de la victime, sur place, après avoir été informés de la mort de leur fils, ont, en effet, déposé une plainte. «Nous sommes en phase avec les parents du défunt qui n’était âgé que de 12 ans et qui a été inhumé lundi soir, sur autorisation des autorités», explique M. Sick. Des personnalités, comme Alassane «Apagaye» Diatta, coordonnateur d’une structure pour la protection des enfants, des membres de l’équipe municipale de Yeumbeul, instruits par le maire Daouda Ndiaye, les «Bajènou Gokh», le président de l’association des Dahras de Pikine, entre autres, étaient venus s’enquérir de la situation.

D’après toujours le responsable de cet institut, les dispositifs sécuritaires ne manquent pas dans son établissement équipé de 16 caméras de surveillance qui ventile les 12 chambres et 6 salles. «Ce qui est arrivé à cet enfant peut exister partout. 28 enseignants sont sur place. C’est un coup irréparable du destin», poursuit M. Sick. Selon Apagaye Diatta, le directeur a pris les dispositions nécessaires pour respecter la loi dans cette affaire et que ceux qui déclarent que le corps de la victime a été caché, ont tout faux.

Kéba Gaye, président de l’association des Dahras du département de Pikine, renchérira que cet incident est la volonté de Dieu, d’autant que le Dahra qui l’a enregistré répond aux normes et règles de la loi. L’enseignant, auteur des faits qui ont conduit à la mort de cet enfant de 12 ans se trouve entre les mains de la justice.

Sada MBODJ

( Les News )