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Moussa Touré, Cet éphémère ministre de l’Economie chassé de son poste par Abdou Diouf pour incompétence (Par El Malick Seck)

Rédigé par leral.net le Mardi 27 Juin 2017 à 08:43 | | 0 commentaire(s)|

La dernière sortie de Moussa Touré, cet ancien président de la commission de l’UEMOA, ancien ministre des Finances du Sénégal, contre la Première dame, Marème Sall est indigne de quelqu’un qui a occupé de hautes fonctions dans ce pays. Mais venant d’un homme qui est un adepte des bonnes tables, partagé toute la journée, entre les vapeurs fortes et les verres froids, cela ne saurait surprendre.
 
Cet éphémère ministre de l’Economie du Sénégal, qui a été chassé de son poste par Abdou Diouf pour incompétence, n’a rien réalisé au sein de ce département. Lorsqu’il était à la tête dudit ministère, le Sénégal payait difficilement ses salaires et en 1991, quand il quittait ce poste, notre pays avait connu une récession.

Le Pib du pays était passé de 5 717 millions à 5 617 millions de dollars, soit une perte en valeur de plus de 100 millions de dollars de l’époque et ce recul de notre produit intérieur brut avait accéléré la période de l’ajustement structurel si fatal à notre économie dans la décennie 90.
 
Renvoyé de ce poste, il a été envoyé comme ambassadeur en Allemagne… dans son pays. Nous y reviendrons plus loin. Comment un homme qui s’est illustré par de piètres résultats économiques; peut-il être aussi prétentieux, en tentant de donner des leçons à un système politique qui a obtenu d’excellentes performances économiques saluées au delà du continent.
 
Moussa Touré est un homme aigri. Après un parcours, toujours payé et entretenu par les deniers publics, il est rentré au Sénégal amer. Il a dit partout dans Dakar pourquoi le Président Macky Sall ne le reçoit pas. Avant de faire ses sorties dans les médias, il a menacé et a fait du "retenez moi où je fais un malheur". A la recherche du temps, de la gloire et des sinécures perdues, Moussa Touré s’est lancé en politique.
 

Dans sa Gueule Tapée natale, les dernières élections locales de 2014 ont été un désastre pour lui. Il a ignoré pendant des années ses voisins avant de venir se présenter à des élections. Les résultats lui ont appris qu’il faut d’abord aimer les siens avant de venir solliciter leurs suffrages. Vous reprochez tout et n’importe quoi à la Première dame du Sénégal, la pieuse et généreuse, Marième Sall.
 
Cette femme qui est la plus aimée de la capitale, s’est distinguée par des oeuvres sociales saluées par tous les Sénégalais de bonne foi. Elle pouvait aller faire du shopping sur les Champs Elysées ou à l'Avenue Montaigne à Paris. Elle pouvait passer ses vacances dans les plus grands hôtels du monde. Bien au contraire, elle a choisi de rester la Sénégalaise simple qu’elle était à l’accès au pouvoir de son mari. Avant le pouvoir, elle aidait. Sa fondation Servir le Sénégal ne dispose pas de moyens immenses.
 
Elle fonctionne avec des hommes au grands coeur. Les ressources dont elle bénéficie, ne sont pas orientées dans des fastes et des cérémonies. Ce sont des ressources qui sont distribuées aux Sénégalais les plus démunis. Moussa Touré, vous n’êtes pas généreux, donc vous comprenez mal que d’autres Sénégalais, surtout une femme, puisse avoir le coeur sur la main.
 
Dans votre Gueule Tapée natale, vous n’avez jamais offert un kilogramme de riz à quiconque. Vous avez toujours refusé d’aider le moindre de votre voisin, même pour une ordonnance de 10 000 francs. La Fondation Servir le Sénégal est composée de Sénégalais honnêtes. Nous recevons des dons de personnes et de structures totalement désintéressées, des entités qui ne bénéficient d’aucune commande publique et ne sont pas en lien avec les affaires de l’État.
 
Des donateurs comme les Choubassy, Farès (qui est d’ailleurs plus proche de Khalifa Sall) ou Haïdouz, ne bénéficient d’aucun marché public. Ce sont des industriels libano-sénégalais qui travaillent dans l’agro-alimentaire et qui donnent régulièrement des dons à la Fondation et que la Première dame distribue gracieusement aux populations qui en ont besoin.
 
Des centaines de milliers de Sénégalais ont écrit et demandé de l’aide à la Fondation et depuis plus de cinq ans, grâce à des bonnes volontés, la Première dame a sauvé des milliers de vies, en achetant des ordonnances, en payant des frais  d’hospitalisation et évacuant des centaines de personnes à l’étranger. Je peux citer des bonnes volontés qui ont payé des opérations du coeur délicates, à l’étranger, à des Sénégalais démunis et ces personnes sont revenues sauves et ont repris goût à la vie.
 
Moussa Touré ne dit pas la vérité quand il soutient que ce sont des commissions des compagnies étrangères qui font vivre la Fondation Servir le Sénégal. Je vous défie de citer quelles sont les compagnies qui financent cette structure. Vous racontez des histoires et vous le savez pertinemment. Vous insultez la première institution du pays. Vous parlez de vêtement au sens figuré du terme, et là, je me demande si vous avez une fois porté le pantalon. Votre femme est allemande, c’est connu.
 
Pouvez-vous dire si vous gardez toujours votre nationalité sénégalaise. Si vous avez rejeté la nationalité allemande, car les citoyens de ce pays ne peuvent avoir deux nationalités différentes. Laquelle avez-vous gardée ? Dévoilez-vous et on verra si vous êtes un vrai patriote. Marème Sall est une Sénégalaise qui se bat pour le bien être de son peuple. Elle aide son mari à sortir ce pays des mille problèmes que nous avons trouvés sur place.
 
Vos leçons d’économie, gardez-les pour vous. Vous avez été financier de ce pays, on connaît vos mauvais résultats. Du reste, vous parlez de deal et de commissions. C’est cela la seule culture que vous avez de l’Etat. Le pays a changé! Nous ne sommes plus en 1991 et dans ce sens, certains peuvent remercier le ciel qu’il puisse exister dans la loi la prescription des faits...
 
El Malick Seck Journaliste, homme politique
et conseiller municipal à Thiès