Pour esquiver et faire oublier le bilan de son catastrophique passage au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dans les 90 (année où étudiant je préparais une thèse d’Econométrie sur les « filtres » de Kalman appliqué aux taux structurels de croissance), Monsieur Touré mêle sa voix aux rumeurs et manipulations (voir son interview dans le journal la Tribune du 10 Mars 2015) sur le bilan et la politique économique du Président Sall. Les attaques qu'il profère contre le gouvernement sur toutes les avancées qui ont permis depuis 2012 de faire progresser notre pays sur le front de l’économie sociale témoignent de son refus de continuer de reconnaitre les progrès enregistrés dans ce domaine. A l'entendre, le Sénégal devrait se figer, se recroqueviller et renoncer à toute idée de progrès. Les attaques personnelles et les insinuations compulsives contre l'honnêteté et la légitimité des ministres comme des collaborateurs du président nourrissent un climat délétère, et ne font pas avancer le débat démocratique
Mr Touré n’a tiré aucune conséquence encore moins évalué les insuffisances de son passage à la tête du ministère de l’économie. C’est quoi son actif ? Une observation et une compilation des données macro-économiques sur le Sénégal fournies par la très officielle Banque Mondiale (BM) renseignent sur son bilan et l’échec de son action : Un taux négatif de croissance de -0.67 % en 90 et un petit mieux de 2.5 % en 91. Et pire par ses choix et ses orientations de l’époque il a non seulement fait rentrer notre pays dans une spirale déflationniste à -0.37% en moyenne sur deux ans mais appauvri les Sénégalais car notre pays a vu son RNB (Revenu National Brut) qui mesure la prospérité matérielle de la population régresser de -0.05%.
Le président Macky Sall a décliné les grandes lignes d’orientation prioritaire de son quinquennat à travers le PSE qui dessine les contours d’une dynamique de soutien à l’investissement, à la croissance et à l’emploi des jeunes, et qui continuera d’assurer le financement des grandes priorités de celui-ci, sans oublier la poursuite du retour à l’équilibre des comptes publics et au sérieux budgétaire validé par l’agence Standard and Poors qui a confirmé la cote de Crédit Souverain du Sénégal à 'B+/B' avec une perspective stable.
Monsieur Touré semble avoir bien des difficultés à s'inscrire dans cet exercice. Derrière les critiques souvent irresponsables et contradictoires, on entend surtout le pari qu’il fait sur l'échec. On ne peut pas convaincre les Sénégalais uniquement sur la critique ou la dénonciation de l'adversaire, il faut également les convaincre sur ces propositions et Mr Touré sur ce point, est plutôt allusif et en panne d’inspiration.
Ce dont notre pays a besoin, c'est d'un débat démocratique, d’une vie politique où les idées s’affrontent pour éclairer les citoyens sur les choix possibles. Pas d'une opposition à la remorque de toutes les démagogies et de toutes les rumeurs, prête à se laisser porter par tous les courants d'air.
Alioune B Sy est élu municipal APR et Adjoint à la Maire de Kaolack
Mr Touré n’a tiré aucune conséquence encore moins évalué les insuffisances de son passage à la tête du ministère de l’économie. C’est quoi son actif ? Une observation et une compilation des données macro-économiques sur le Sénégal fournies par la très officielle Banque Mondiale (BM) renseignent sur son bilan et l’échec de son action : Un taux négatif de croissance de -0.67 % en 90 et un petit mieux de 2.5 % en 91. Et pire par ses choix et ses orientations de l’époque il a non seulement fait rentrer notre pays dans une spirale déflationniste à -0.37% en moyenne sur deux ans mais appauvri les Sénégalais car notre pays a vu son RNB (Revenu National Brut) qui mesure la prospérité matérielle de la population régresser de -0.05%.
Le président Macky Sall a décliné les grandes lignes d’orientation prioritaire de son quinquennat à travers le PSE qui dessine les contours d’une dynamique de soutien à l’investissement, à la croissance et à l’emploi des jeunes, et qui continuera d’assurer le financement des grandes priorités de celui-ci, sans oublier la poursuite du retour à l’équilibre des comptes publics et au sérieux budgétaire validé par l’agence Standard and Poors qui a confirmé la cote de Crédit Souverain du Sénégal à 'B+/B' avec une perspective stable.
Monsieur Touré semble avoir bien des difficultés à s'inscrire dans cet exercice. Derrière les critiques souvent irresponsables et contradictoires, on entend surtout le pari qu’il fait sur l'échec. On ne peut pas convaincre les Sénégalais uniquement sur la critique ou la dénonciation de l'adversaire, il faut également les convaincre sur ces propositions et Mr Touré sur ce point, est plutôt allusif et en panne d’inspiration.
Ce dont notre pays a besoin, c'est d'un débat démocratique, d’une vie politique où les idées s’affrontent pour éclairer les citoyens sur les choix possibles. Pas d'une opposition à la remorque de toutes les démagogies et de toutes les rumeurs, prête à se laisser porter par tous les courants d'air.
Alioune B Sy est élu municipal APR et Adjoint à la Maire de Kaolack
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