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Mouth Bane : « Derrière le 23 juin, il y avait un projet de coup d’Etat contre Wade »

Le coordonnateur de Jubanti Sénégal a saisi l’occasion de l’anniversaire des événements du 23 juin 2011 pour donner sa lecture de cette journée qui est restée dans les annales de l'histoire politique du Sénégal. Pour Mouth Bane, les émeutes du 23 juin 2011 sont le prolongement des Assises nationales. L’objectif, c’était de faire partir Wade en instrumentalisant les populations. Pour lui, les principaux instigateurs de ces manifestations devraient être poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat tentative de renversement d’un pouvoir légalement élu.


Rédigé par leral.net le Jeudi 23 Juin 2016 à 11:00 | | 28 commentaire(s)|

Dans un communiqué reçu par WalfQuotidien, le coordonnateur de Jubanti Sénégal accuse la France et l’opposition sénégalaise de tentative de coup d’Etat contre l’ancien Président Abdoulaye Wade, lors des manifestations du 23 juin 2011. « Des forces étrangères ont instrumentalisé des organisations citoyennes, des médias… etc, pour renverser des régimes en Afrique et dans le Moins-Orient. C’est le même scénario qui a été utilisé au Sénégal. Les opposants attendaient d’avoir une belle occasion pour descendre dans les rues, Wade leur offrira cette occasion avec cette loi impopulaire. Lamina Diack, qui voulait faire partir Wade comme il l’a dit dans l’affaire des fonds russes, n’est pas resté les bras croisés », accuse le coordonnateur de Jubanti Sénégal.

Selon M. Bane, les principaux instigateurs de ces manifestations devraient être poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat, tentative de renversement d’un pouvoir légalement élu. Parce que, soutient-il : « le 23 juin, il y avait un projet de coup d’Etat contre le régime de Wade. Il y avait des étrangers dans la foule et des spécialistes de l’Agitation et propagande (Aiprop) pour accompagner la dynamique. Des membres des services secrets français étaient dans la foule ».

Il estime que le 23 juin, les politiques ont profité de la victoire de la société civile pour récupérer l’événement. « Cette société civile était à la solde des politiques, parce qu’il y avait une alliance stratégique entre elle et l’opposition réunie autour de Benno bokk yakaar », rappelle-t-il.