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Dimanche 13 Juin 2010

"N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe" mai 2010, Editions Jean-Claude Gawsewitch


"Après le succès de "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus" (plus de 10 000 exemplaires), Omar Ba nous livre un texte percutant sur l’immigration, un sujet brûlant. Omar Ba affirme que les Africains qui quittent tout pour venir en Europe perdent au change. Leur avenir est sur le continent noir. L’immigration contribue à maintenir les populations africaines en position d’assistanat. De plus, les populations immigrées sont plus touchées par le chômage : l’Europe a-t-elle besoin de l’immigration ? Les immigrés sont « conviés à la misère ».



"N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe" mai 2010, Editions Jean-Claude Gawsewitch
Omar Ba est contre les régularisations massives des sans-papiers, qui vont pousser de nombreux autres Africains à quitter leurs pays d’origine pour l’Europe en leur donnant de l’espoir, mais qui vont aussi priver les pays d’Afrique de leurs ressortissants. Au sujet des expulsions, il s’agit d’une sanction juridiquement approuvée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, cela ne devrait pas provoquer autant de remous. Pour Omar Ba,l’opinion publique choisit l’émotion (cas du renvoi des Afghans en décembre 2009). « Parfois il est salutaire de raccompagner l’étranger dans son pays », selon lui. Les conditions socio-économiques se dégradent dans les pays du Nord, qui ne peuvent donc plus accueillir. Mais selon Omar Ba, l’immigration ne doit pas être associée au racisme, c’est un problème socio-économique, à ne pas « racialiser » (ex : la chasse aux Camerounais exercée en Guinée Equatoriale en mars 2004, où on a vu « des Noirs s’en prendre à d’autres »)… Un texte à contre-courant des idées « bien-pensantes » sur l’immigration, le point de vue surprenant d’un immigré africain".

Bonnes feuilles et extraits:

"La publication de mon dernier livre "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois" plus a soulevé beaucoup de questions au sein de l’opinion française et internationale. J’ai été invité un peu partout pour en parler. Mon personnage tout comme le titre choisi ont semblé tellement énigmatiques que les lecteurs réels ou potentiels ont voulu en savoir plus. Lors de ces rencontres, la phrase qui m’était sans cesse adressée est celle-ci: « Si vous n’y croyez plus, rentrez chez vous alors ! » Position somme toute très logique. Telle fut la réaction de ceux qui pensaient, en lisant le titre du livre, que je crachais dans la soupe en ne reconnaissant pas la « chance » que l’Europe m’a donnée.
Les plus subtils se sont intéressés à mon statut même, se demandant si le discours que je porte est légitime puisque je réside encore en France. Ma réponse est simple : c’est justement ce statut qui me permet cette lecture de l’immigration. C’est parce que je suis venu et que j’ai vu que je peux déclarer ne plus y croire. Un jeune qui n’a jamais quitté l’Afrique pour une aventure migratoire n’a pas cette expérience qui ouvre les yeux et dissipe les illusions. Faut-il pour autant laisser tous ces «inexpérimentés migratoires » entreprendre le voyage, parfois au péril de leurs vies ? Je ne souscris pas à cette irresponsabilité.

Quant à la question de savoir si j’ai la légitimité nécessaire, en tant qu’immigré, pour porter un discours de dissuasion et de raison j’y réponds par une autre : qui, plus que moi, peut s’y atteler ? Je suis un immigré sénégalais qui a été porté par ses rêves d’une vie meilleure, pour ne pas dire paradisiaque. J’ai grandi dans un environnement où l’exil vers les pays du Nord a toujours été assimilé à la réussite si bien que rester sans pouvoir prendre le relais de ses parents est un échec cuisant. Partir sonne comme un rite de passage qui ouvre la porte de la reconnaissance sociale. Je suis allé jusqu’à la limite du raisonnable pour embrasser cette vie dans les pays « riches » qui fait rêver tant de jeunes de mon continent. Après des pérégrinations périlleuses, j’y suis parvenu. Mais je n’oublie pas que des milliers d’autres y ont laissé la vie, et que c’est toujours le cas aujourd’hui.

C’est un fait : le delta est grand entre l’exil rêvé et la réalité des pays du Nord, où combats, difficultés et impasses récurrentes sont le lot quotidien de tout immigré. Bref, j’ai appris que s’exiler, c’est simplement aller vivre. Une vie différente mais une vie tout de même, loin des promesses qu’on m’a longtemps faites. J’en veux aux images télévisées qui, des années durant, m’ont présenté cette partie du monde comme la seule qui garantit un avenir. Cette idée est si ancrée qu’elle est devenue fixe chez une majorité de jeunes qui n’ont d’yeux que pour les pays du Nord. Le problème ne concerne d’ailleurs pas uniquement les Africains.

Selon une récente étude de Gallup réalisée dans 135 pays, « 700 millions d’hommes et de femmes dans le monde veulent quitter leurs pays pour émigrer vers l’Europe ou l’Amérique du Nord 2 ». C’est 16 % des plus de 18 ans. Des chiffres alarmants qui témoignent du problème grandissant que constituent les migrations aujourd’hui. On ne peut rester sans rien faire. Voilà ce qui fonde mon engagement.

Beaucoup d’immigrés préfèrent se taire plutôt que de parler de la vraie nature, parfois difficile, de leurs parcours migratoires. Je trouve particulièrement ridicule de continuer à populariser et exagérer le mythe des soi-disant très bonnes conditions de vie dans les pays du Nord que tout le monde sait difficiles.

Les vrais menteurs sur l’immigration sont ceux qui, au lieu d’avouer leur précarité, s’endettent pour
envoyer des sommes faramineuses à leurs familles restées au pays. Pendant ce temps, ils comptent sur l’aide d’assistantes sociales pour joindre les deux bouts dans le pays d’accueil. Se perpétue ainsi le mythe de l’Eldorado qui, comme chacun le sait, n’existe pas.

Les vrais imposteurs sont tous ces migrants qui se pavanent au pays d’origine dans des voitures étincelantes, vivent, le temps des vacances, dans de somptueuses villas sans révéler qu’ils ont des prêts à rembourser sur vingt ou trente ans. Quel jeune va croire, en assistant à ce spectacle, qu’il a quelque avenir sur le continent africain ?

J’estime qu’on doit sortir d’une situation dans laquelle tout le monde est perdant sauf les marchands d’illusions. J’ai envie que mon expérience serve à quelque chose. Non pas uniquement pour moi, mais pour tous ces jeunes que le rêve d’une vie meilleure pousse à prendre des risques inconsidérés. L’immigration n’est pas pour moi un simple sujet de polémique. Il me concerne au premier plan. En tant qu’Africain, je suis profondément choqué quand je vois des familles immigrées obligées d’occuper la rue de la Banque à Paris pour quémander des logements. Aussi, mon sang ne fait qu’un tour quand les médias font état de manifestations de sans-papiers pour la régularisation. Il y a comme un goût de déjà-vu, et cette ritournelle sans fin me met hors de moi.

Je n’ai pas échappé à la clandestinité pour me taire face à cette situation accablante. Sur ce sujet, je n’ai pas voulu laisser à des militants ou des politiques l’exclusivité des prises de positions. Je voudrais que le discours des immigrés ne soit pas qu’un discours de victimes.

Dès qu’il est question de l’immigration, la sincérité semble interdite. On pèse chaque mot prononcé pour ne pas blesser ou s’attirer les foudres d’autres partis. Telle est une des raisons pour lesquelles la question ne connaît pas d’avancée significative depuis plusieurs décennies. Le tabou et l’évitement servent
toujours le statu quo.

Sur le terrain politique, on a laissé à l’extrême droite tirer dangereusement profit du discours sur l’immigration. Cette erreur a conféré au nationalisme une aura inespérée dont l’apothéose a eu lieu un certain 21 avril 2002. Patrick Weil analysait déjà ce danger dans un entretien daté de janvier 1996. À la question « Comment démonter le discours de l’extrême droite ? », il n’y est pas allé par quatre chemins. « La gauche comme la droite, dit-il, ont ouvert deux boulevards au Front National. D’abord, aucun responsable politique n’a osé dire la vérité sur la politique de la France dans ce domaine. […] Ensuite, faute d’avoir le courage de dire la vérité, tous les gouvernements ont essayé de stopper l’immigration par tous les moyens» (sans y arriver). Du coup, poursuit-il, « les habitants de cités populaires qui voient arriver de nouveaux immigrés peuvent donc légitimement penser : ils nous mentent, seul le FN dit la vérité ».

Plus le discours sur l’immigration est clair, plus les extrêmes se portent mal. Malheureusement, la mise hors d’état de nuire des nationalistes ne s’accompagne pas d’une vraie prise de responsabilités de la part de la classe politique « républicaine ». Celle-ci porte un discours fuyant, subterfuge pour ne pas attaquer le problème de front. Au lieu de considérer la question migratoire comme un sérieux problème à résoudre, on fait semblant d’y voir un phénomène normal. Du coup, je pense qu’il ne faut pas exclure une résurgence des idées nationalistes dans les années à venir.

En tant qu’immigré, je mesure les dégâts énormes causés par l’absence d’un vrai débat à ce sujet, loin de l’idéologie. Je vacille entre l’infantilisme de la gauche et l’extrémisme d’une certaine droite. Pour les uns, je suis une pauvre victime à cajoler ; pour les autres, je fais peur. Il y a dans les deux postures quelque chose d’insupportable pour moi.

Si j’ai décidé d’écrire sur l’immigration, c’est pour sortir d’un cadre dans lequel voudraient me voir ceux qui se déclarent mes « sentinelles» : j’ai voulu porter un discours qui s’écarte de celui qu’on attend de moi en tant qu’immigré africain. Je veux dire enfin le fond de ma pensée et celui de beaucoup d’immigrés. Le statut de victime est confortable un certain temps mais il cesse de l’être quand on veut prendre la parole.

J’assume le fait de dire à mes frères africains qui seraient tentés par une aventure migratoire que leur avenir est sur le continent noir. Tout comme le mien. Je peux le dire en vertu d’une expérience forte. Je les invite à faire fi des bonnes consciences qui leur promettent une sainte protection une fois qu’ils seront en Europe.

Évidemment, rien ne pouvait laisser présager un tel discours de ma part, moi l’immigré africain. Je le livre car j’estime qu’il faut quitter cette posture qui diabolise la question de l’immigration et empêche tout discours réaliste sur le sujet. J’aimerais qu’on sorte enfin de ce débat sclérosé et répétitif.

Il est difficilement concevable qu’un Africain exhorte ses « frères » à ne pas céder aux sirènes d’un monde qui reste pour la plupart d’entre eux un idéal de vie. Cet idéal qui prive l’Afrique de ces forces vives et crée dans les pays d’accueil une situation chaotique qui alimente bien des crispations. On semble ne comprendre l’immigré que s’il reste dans son rôle de doudou, d’objet transitionnel grâce auquel les bonnes âmes ont bonne conscience. Vouloir sortir de ce discours convenu, c’est prendre un gros risque.

Dénoncer ces hypocrisies est tout le sens du discours que je porte. J’enjoins les jeunes d’Afrique, sans leur donner de leçons, de considérer leur avenir sur le continent noir. Pour avoir dit cela, j’ai conscience d’avoir défié ouvertement l’idéologie dominante. Un militant d’extrême gauche m’a glissé des mots très prémonitoires : « Faites attention à vous, m’a-t-il dit, vos écrits sont pertinents mais je ne vais sûrement pas vous laisser remettre en cause mes trente ans d’engagement militant. » Et de poursuivre : « C’est trente ans de ma vie tout de même ! »

Je n’ai pas porté une grande attention à ce type de mise en garde car, dans la foulée, un autre participant du même bord idéologique a su me rassurer. C’était un membre de l’association « Frères des hommes », connue pour son culte d’un humanisme internationaliste. «Chaque mot que vous avez prononcé, m’a-t-il dit, a remis en cause les convictions qui sont les miennes depuis des années au sujet de l’immigration. C’était désagréable mais je me suis prêté au jeu, merci ! » Ces mots m’ont donné confiance bien que ce ne soit pas précisément mon objectif.

Au lieu d’asséner des principes, j’ai fait le choix du réalisme pour continuer à dire le fond
de ma pensée sur un phénomène aussi important que l’immigration...."

Omar Ba, "N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe", Editions JC Gawsewitch, mai 2010
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1.Posté par hamedin le 13/06/2010 12:42 | Alerter
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He bien chapeau Omar Ba !

Voilà un discours que je ne cesse de ressasser à mes neveux et à leurs amis qui m´en veulent parce que, croient-ils, je ne veux pas les aider à me rejoindre en Europe. Je vous assure que je ne m´attendais pas, de la part d´un immigré, à une si pertinente analyse du « vécu immigré ». Il faut du courage et un profond patriotisme pour le faire ! Une remarque a surtout attiré mon attention et j´espère que vos lecteurs se rendront compte du danger, dans son existence même, que représente l´émigration pour un continent encore sous-développé qu´est l´Afrique: "

...il est difficilement concevable qu’un Africain exhorte ses « frères » à ne pas céder aux sirènes d’un monde qui reste pour la plupart d’entre eux un idéal de vie. Cet idéal qui prive l’Afrique de ces forces vives ..."

Imaginez que des familles entières de cadres désertent le continent pour l´"Eldorado" européen! Le drame pour le Sénégal (puisque c´est dans mon pays que je l´ai vécu), c´est que beaucoup de jeunes sont tellement obnubilés par le « Rêve européen » qu´ils en oublient que la priorité des priorités a pour nom EDUCATION. Ces jeunes, par manque de repères, abandonnés par leurs parents qui les encouragent à émigrer parce que le fils, la fille du voisin a, à peine une année passée au « paradis », construit une maison (sans se dire qu´un simple boulot ne permettrait jamais à quelqu´un de réaliser une telle prouesse), ne rêvent que de vivre l´expérience méconnue, parce que ne sachant pas que

« le delta est grand entre l’exil rêvé et la réalité des pays du Nord, où combats, difficultés et impasses récurrentes sont le lot quotidien de tout immigré. » Ceux qui sont à condamner sont : « Les vrais menteurs sur l’immigration sont ceux qui, au lieu d’avouer leur précarité, s’endettent pour envoyer des sommes faramineuses à leurs familles restées au pays. Pendant ce temps, ils comptent sur l’aide d’assistantes sociales pour joindre les deux bouts dans le pays d’accueil. Se perpétue ainsi le mythe de l’Eldorado qui, comme chacun le sait, n’existe pas…“

Oui ces jeunes qui, hélas pour la plupart, ne se donnent plus la peine de consentir au sacrifice nécessaire à la réussite scolaire pour contribuer à la croissance du terroir qui leur a donné la vie (« A croire que le destin des Noirs est de construire la prospérité des autres » écrit KANGNI ALEM ), parce que pour eux, le seul fait de fouler le sol occidental est équivalent à un titre académique qui même, oh miracle, attire l´attention de la « future épouse » (sama waay bittim reew la …) cette arrogante voisine qui ne daignait même pas lui accorder le moindre coup d´œil, mais encouragée par un cupide parent qui rêve d´euros mensuels que l´immigré semble pouvoir garantir, et par la propre naïveté de cette dernière qui croit ainsi impressionner ses amies qui ne rêvent que d´un bittim reew pour époux ; le réveil est souvent amère pour les parents et amis qui s´étonnent d´apprendre que leur « garantie de fins du mois sans problèmes pécuniaires » venue rejoindre l´homme venu passé quelques jours ou semaines au pays à bord d´un bolide qui n´a de scintillement que la toute nouvelle peinture qui couvre le tas de ferraille objet de tant de rêves (à revendre le plus vite possible au bercail pour couvrir les frais de voyage), est victime d´ une crise de nerfs causée d´abord par la solitude (la poursuite de l´euro ne permet plus ce contacte social si sacré au bercail …), puis au monumental mensonge dont elle est victime de la part de l´homme qui l´a fait tant rêver d´un destin à la Cendrillon …

Le succès de la droite extrémiste n´est que le résultat d´un fait : le racisme demeuré à l´état latent dans l´âme de tout occidental. Ces gens vouent un mépris séculaire à l´africain qu´ils ne voient que sous le cliché véhiculé par leurs médias, par l´histoire écrite et enseignée par des racistes et aussi par le comportement dégradant de bon nombre de nos compatriotes qui ne fournissent aucun effort pour se tirer de leur situation d´assistés. Dans ce dernier chapitre, nos sœurs battent le record de la dégradation : c´est rare de rencontrer nos sœurs qui ne traînent derrière elles une horde de bambins criards dont la différence d´âge dépasse à peine une année : plus elles ont d´enfants, plus haute est l´aide sociale perçue.

Bravo Omar Ba !

J´espère que vous donnerez l´exemple en ne prenant jamais une nationalité occidentale. Restez là où vous êtes actuellement sans changer votre nationalité pour que ceux qui, pour des motifs erronés, ont choisi de se renier comme l´a fait Rama Yade, remettent en cause cette décision lourde de conséquences historiques.

2.Posté par lyoko le 13/06/2010 21:32 | Alerter
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C vrai tout ce kil a di.Mai s'agit-il de limigration pour alé travayé ou étudier. Sil s'agit d'études,j croi k c mieux!

3.Posté par GO le 14/06/2010 00:54 | Alerter
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Félicitation mon frère, il est grand temps que le mythe européen soit cassé. Bonne continuation.

4.Posté par gentlman le 14/06/2010 01:02 | Alerter
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chapeau a hamedin aussi il a fait une belle analyse.
cependant la derniere edition sera titree " je rentre dans mon pays d'origine "
comme je l'ai fait et que je n'ai pas regretter.

5.Posté par ramadan le 14/06/2010 10:50 | Alerter
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Bonne contribution mais moi je cherche et j ai pas trouvé le pourquoi de ses jeunes qui au prix de leur vie embrassent le chemin perrilleux des oceans pour rejoindre cette Europe sans issue pour eux mais donc quelle reponse a la decision de Wade d accepter que par Exemple un pays comme l Espagne signe avec nous des contrats de travail avec nos jeunes dans des champs sans eau ni electricite a l image des plantations au temps de l esclavage pourquoi on accepte que les recruteurqs espagnols viennent au senegal creent une commission de recrutement pour apprecier sur place la qualite du produit pas intellectuellement mais physiquement.N est ce pas la une offense a notre dignite plus flagrante que les declaration du departement d Etat americain sur la suppose corruption au Senegal.Tres honnetement je pense que les jeunes abandonneront l immigration clandestines si nous leur proposons des perspectives economiques viables .Ensuite la sensibilisation ne portera jamais is c est toujours ceux la qui reussissent plus ou moins en europe qui denoncent le phenomene.

6.Posté par Diery Hop le 14/06/2010 12:17 | Alerter
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Dans le fond je suis parfaitement d'accord avec notre contributeur du jour. C'est vrai que tout pays a des forces vives et il en a besoin pour se développer. Autrement c'est la disparition assurée. Je suis d'accord que l'Europe n'est pas cette Eldorado tant révée. Mais mon problème c'est de savoir à qui la faute. le seul langage q'un homme affamé puisse comprendre c'est de lui indiquer le plat à manger. la soif n'est étanchee q par l'eau et non par les discours. Soyons honnête avec nous même. Les migrations sont un vieux phénomène né avec l'humanité. Je crois avoir entendu dire que les japonnais sont, parmi les touristes qui visitent Paris, en terme de nombre, les plus importants. Je sais que le type d'immigration est différent et que pour les africains il s'agit d'immigrés économiques. C'est là le sens de mon appel au sérieux. D'abord pour précher pareille théorie le travail doit se faire en Afrique par un ancien immigré qui a vu, qui ne s'est pas arrêté à ne plus y croire mais qui est rentré chez lui. Ensuite tout le monde sait qu'avec le développement des moyens de communication plus personne n'a besoin d'aller en Europe pour connaitre la réalité mais je pense que demander à un jeune qui veut étudier et n'arrive plus à le faire car tous les enseigants dans son pays font 9 mois de grève avant d'aller en vacance est tout simplement osé. Demander à un jeune diplomé de rester chez lui alors que le premier emploi tarde à tomber, son âge avance, et les fonds nécessaires pour lancer une activité privée politisées au point de rendre l'accés à certains impossible me semble faire preuve d'irréalisme. Demander à un jeune qui n'a aucune qualification, qui ne trouve aucune chance de se faire employé et de gagner honnétement sa vie et qui voit un ami d'enfance qui était dans la même situation que lui et qui a eu l'opportunité de partir de son pays et qui revient 10ans plus tard pour batir une maison aprés s'être marié 5 ans plus tôt c'est perdre son temps.
Je veux être clair. Je n'ai jamis mis les pieds hors de mon pays mais je veux que ce débat sur l'immigration soit abordé avec plus de franchise. D'accord, il faut arréter les mirages, ce qui ne sert plus à rien, mais aussi il arrêter de vouloir présenter l'occident comme ce mourroir qui ne vaut pas la peine d'être vécu alors tous les tenants de cette théories n'ont même pas une idée claire de leur date de retour dans leur pays d'origine. alors ce débat sur l'immigratiion je continue de croire qu'il faut l'aborder d'abord en comprenant les causes et surtout pourquoi çà s'est accéléré ces derniéres années au point de ressembler à un suicide collectif. Il y a un desespoir ambiant chez cette frange sensible. A titre d'exemple, au moment où des centaines de jeunes sénégalais mourraient dans l'atlantique le président Wade entamait une tournée de 15 jours (j'éxagère pas) pour assister au lancement du signal de la RTS sur le satellite aux USA ensuite il est allé en France pour recevoir son prix Houphouét Boigny pour enchainer avec des journées récréatives sénégalaises. Dans un autre pays de l'occident pour moins que çà le président rentre chez lui dare-dare. J'évoque ceci juste pour vous montrer à quel point ces jeunes manquent de prise en charge réelle et l'être humain a cette faculté de chercher des solutions urgentes aux problèmes immédiats. Cela dit le danger que court l'Afrique avec cette problématique de l'immigration est réel. Mais je pense que le débat doit être posé pas sous un angle polémique ou osé comme semble vouloir le faire monsieur Bâ. Mais sous l'angle du réalisme avec un esprit orienté résultat. Cela passera alors par combattre le mal à sa racine: combattre les injustices et inégalités sociales, que les citoyens sentent au dessus d'eux des états qui les respectent et qui se sentent investis du devoir de leur servir et de les protéger, avoir une vraie liberté d'entreprendre, avoir de son état une sécoritésuffisante de ses biens et de sa personne et surtout avoir de l'espoir dans son pays. Si les jeunes ne peuvent pas obtenir cela chez eux ce discours anti immigration porté par un immigré régularisé et résident en Europe sonnera simplement creux et semblera même provocateur car monsieur pourrait sembler être le porte-voix des courants extrémistes d'Europe qui ne veulent pas voir les immigrés, même en photo.

7.Posté par goor le 14/06/2010 12:21 | Alerter
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couillon et toi kesk té venu faire ici? tros nul vs éte tjr en france j pense pense a rentré dabord avant de ns emmerdé avec ces truk de rentré c la merde cet article si on avé mieu chez ns on allé pas imigré batar!!! le jour ou tu ira o senegal pour rester definitivement tu me dira j te suivré

8.Posté par Delecroix le 14/06/2010 21:11 | Alerter
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je suis d'accord que l'Europe est loin d'être un paradis ni pour les immigrés ni pour les Européens eux même;
Je suis français bien gauloise est je ne me retrouve plus dans cette Europe pourtant pour laquelle, j'ai voté oui, mais la vie est dure pour les pauvres de plus en plus nombreux, je crois qu'il fau t vraiment changer le monde mais cela viendra aussi de la place que prendront les pays africains, vos pays ont besoin d'hommes et des femmes jeunes, ouverts, desinterressé de l'argent de l'occident pour changer les choses mais pacifiquement en s'engageant dans la vie politique en recréant des partie polique populaire avec des discours modernes pour qu'enfin les africains apportent leur contributions culturelles à la modialisations: le monde à besoins de vous les africains.



9.Posté par boubs le 16/06/2010 16:09 | Alerter
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La jeunesse n'a que faire de ces dires

10.Posté par intervenante le 04/09/2010 02:41 | Alerter
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Je suis ok avec toi goor pourquoi Omar s 'acharne t il tant à vouloir conseiller les futurs candidats à l immigration en Europe alors que lui vit bel et bien avec sa chère et tendre épouse ici à Vitry dans le 91 qu'attend t il pour repartir au Sénégal, chacun est né pour vivre ce que ALLAH a tracé son chemin. Commence par enlever la paille de ton oeil au lieu d enlever celui de ton voisin! N est ce pas que OMAR avait été poursuivi en justice PAR LA PRESSE FRANCAISE pour avoir MENTI sur son premier livre sur l immigration soit disant qu'il a vécu avec les migrants sur la traversée de l atlantique alors que tout était un tissu de mensonge! Alors OMAR arrete un peu tes soi disant fausses ardeurs de protection de tes freres! Essaie d 'abord de laisser respirer ta femme qui est tant oppréssée par ta jalousie maladive envers elle! Si tu as raté ta vie en Europe particulièrement ici en France cela est ton problème donc laisse les gens vivre tu auras beau parler il y aura toujours des futurs candidats! Espéce de TANGE KHOOL!

11.Posté par Sunugal le 20/10/2010 14:25 | Alerter
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S'il y'a possibilités d'aller dignement travailler en imposant son respect dans des conditions régulières, je vous exhorte à le faire. Connaisseur d' europe

Des gens comme Omar et autres qui sont régulières doivent revenir investir et retenir les jeunes, c'est plus efficace

"Leketou kess, dou nakh bey"


12.Posté par Gandega le 22/01/2011 23:36 | Alerter
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je suis tout à fait d'accord avec Oumar Bä,si les réalités vécues eneuropes ne sont pas comprises malheureusement par ceux qui rêvent d'un avenir meilleur .
l'occident n'est pas une fin en soi, il faut que nos émigrés acceptent de sensibiliser
nos frères et sœurs du calvaire de l'humiliation quotidienne qu'ils vivent.
certains sont conscients de ces situations pénibles,et sont obligés tenter l'aventure
Nos gouvernants sont responsables des malheurs de ces jeunes désespérés
(luxe isolant gabegie,favoritisme,corruption etc..) il faut un changement de comportement et de mentalité on ne gère pas un pays pour une minorité, pour une certaine classe. Si nos gouvernants arrivent à diagnostiquer de manière objective
les maux dont souffres nos peuples une solution sera trouvée pour freiner
l'immigration.

13.Posté par ciko le 29/06/2011 14:56 | Alerter
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je suis desole nous sommes tous africain mais on na pas encore des hommes politiques efficaces qui sont a la hauteur de dirige se belle continent qui est lafrique.

14.Posté par ciko le 29/06/2011 14:56 | Alerter
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je suis desole nous sommes tous africain mais on na pas encore des hommes politiques efficaces qui sont a la hauteur de dirige se belle continent qui est lafrique.

15.Posté par cheikhDepuis le 29/08/2013 00:14 | Alerter
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ecrire un livre que ces candidats à l'immigration ne lirons jamais !!!!!
c'est le "meilleur moyen" pour sensibliser :D

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