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Naufrage bateau le Joola : L’affaire pourrait être portée au niveau l’UA et de l’ONU


Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Septembre 2016 à 19:55 | | 0 commentaire(s)|


 
Le Collectif des victimes du naufrage du bateau le «Joola» veut désormais porter la lutte juridique au niveau des juridictions de l’Union Africaine (UA) et celles de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En plus de la bataille juridique, ce même collectif ne veut ménager aucun effort pour obtenir le renflouement de l’épave du bateau.
 
«Des personnes continuent à mener le combat en France, Belgique et Pays-Bas. Nous avons aussi constitué un pool d’avocats pour que cette affaire puisse être portée au niveau de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Nous nous battons aussi pour le renflouement du bateau» a déclaré Moussa Cissoko, le coordonnateur du Collectif des victimes du Joola à Ziguinchor, sur les ondes de la RFM.
 
C’est ce 26 septembre, jour pour jour, que le «Joola» disparaissait au fond de l’océan atlantique. Ce naufrage du bateau Le «Joola» reste la plus grande catastrophe mondiale, plus meurtrière que le Titanic.
 
«Le Joola est le ferry qui assurait la navette entre la capitale sénégalaise et la région naturelle de Casamance. Il a sombré le 26 septembre 2002 en provoquant la mort de plus de 2 000 personnes1 alors qu'il était conçu pour en transporter 550, constituant ainsi la plus grande tragédie de l'histoire du Sénégal et un des naufrages les plus tragiques du monde en temps de paix.
 
Le Joola effectuait la liaison Dakar-Karabane-Ziguinchor ; il reliait la Casamance au reste du Sénégal et évitait de transiter par la Gambie. Il réalisait deux liaisons par semaine à partir de la capitale, les mardis et vendredis aux alentours de 20 h, et deux autres à partir de Ziguinchor les jeudis et dimanches vers 13 h. Le voyage durait 13 heures2. Cette liaison permettait de sortir la Casamance de l’isolement.
 
Le 26 septembre 2002, peu avant 23 heures, le Joola, surchargé de plus de trois fois le nombre normal de passagers, s'est retourné en moins de 10 minutes au large de la Gambie, à environ 40 km de la côte. Seuls deux canots pneumatiques de sauvetage ont pu être ouverts avec les dents, plusieurs heures après le naufrage. Certains passagers se sont réfugiés sur la coque du navire retourné, mais l'immense majorité a été piégée à l'intérieur ou s'est noyée. Les pêcheurs présents sur place ne sont intervenus que le lendemain matin au lever du jour. Les secours officiels ne sont arrivés qu'en fin d'après-midi». Une vraie tragédie en ce 26 septembre 2002.

Massène DIOP Leral.net