Contrairement au porte-parole de l'armée nigériane, le colonel Sani Usman, qui soutient que la deuxième otage de Chibok se trouvait parmi 97 femmes et enfants libérés jeudi lors d'une opération conjointe de l'armée et des miliciens à 11h (10h TU) aux alentours de Damboa, dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du pays. Et qui précise même que l'ex-captive de Chibok, qui s'appelle Serah Luka est 157ème sur la liste des lycéennes enlevées en avril 2014, les responsables de diverses associations de Chibok ont dit à RFI que ce nom n'apparaît pas sur leur liste, ce qui est troublant. Le gouvernorat de Borno s'agace aussi de ne pas avoir été consulté par l'armée, qui maintient sa version pour l'heure. Ces informations sont à prendre avec précaution. L’armée avait en effet donné une mauvaise identité lors de la libération d’Amina Ali, la première ex-otage de Chibok libérée mardi 17 mai. L’armée avait aussi dit que ses troupes l’avaient libéré. La communauté de Chibok soutient, elle que ce sont les comités de vigilance.
«On pense qu'il s'agit de la fille du pasteur Luka », a ajouté le colonel Usman, précisant que la jeune fille recevait des soins médicaux dans une caserne de Biu, dans l'Etat de Borno. La jeune fille, originaire de Madagali, dans l'Etat voisin d'Adamawa, n'avait été scolarisée à Chibok que deux mois avant d'être enlevée, ajoute le texte. Les familles souhaitent que les autorités laissent les otages libérées en paix pour qu’elles puissent se reconstruire. Amina Ali s’est vu imposer un programme chargé dans les deux premiers jours qui ont suivi sa libération puisqu’elle a subi des interrogatoires avant d’être présentée au gouverneur puis convoyée à Abuja depuis Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, avec sa mère, Binta, pour rencontrer le président Muhammadu Buhari.
Rfi
«On pense qu'il s'agit de la fille du pasteur Luka », a ajouté le colonel Usman, précisant que la jeune fille recevait des soins médicaux dans une caserne de Biu, dans l'Etat de Borno. La jeune fille, originaire de Madagali, dans l'Etat voisin d'Adamawa, n'avait été scolarisée à Chibok que deux mois avant d'être enlevée, ajoute le texte. Les familles souhaitent que les autorités laissent les otages libérées en paix pour qu’elles puissent se reconstruire. Amina Ali s’est vu imposer un programme chargé dans les deux premiers jours qui ont suivi sa libération puisqu’elle a subi des interrogatoires avant d’être présentée au gouverneur puis convoyée à Abuja depuis Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, avec sa mère, Binta, pour rencontrer le président Muhammadu Buhari.
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