La foule qui attend la voiture de James Ibori dans sa ville natale d’Oghara est compacte. Sur une vidéo qui tourne beaucoup sur les réseaux sociaux, on y voit des centaines de personnes acclamer le retour de l’ancien gouverneur. Il en a même du mal à sortir de son véhicule.
Pourtant, ces supporteurs euphoriques ne sont pas les seuls à manifester leur sentiment après ce retour au pays. Sur Twitter, notamment, ils sont nombreux à critiquer une joie qu’ils jugent indécente. Plusieurs personnes rappellent par exemple sa condamnation pour une fraude à 62 millions d’euros. « Si la vidéo de son retour n’est pas un encouragement au vol, alors je ne sais pas ce que c’est », juge un internaute, alors qu’une autre se demande quand « cette folie prendra fin ».
Des critiques qui font écho à celles d’Auwal Musa, directeur d’une ONG de Lagos proche de Transparency International : « C’est vraiment malheureux. Ce qui s’est passé, c’est qu’Ibori a volé énormément d’argent aux gens. Cet argent aurait dû revenir aux gens pauvres, ou pour le développement du pays. C’est comme s’il leur avait interdit l’accès à l’éducation, à la santé ou aux infrastructures ».
James Ibori semble en tout cas déterminé à peser de nouveau dans la vie politique du Nigeria. Il a confirmé à l’agence Reuters que « toute sa vie, il restera un homme politique ». Un compte twitter a été ouvert ce dimanche à son nom. Il s’y présente, entre autres, comme un philanthrope.
source: RFI
Pourtant, ces supporteurs euphoriques ne sont pas les seuls à manifester leur sentiment après ce retour au pays. Sur Twitter, notamment, ils sont nombreux à critiquer une joie qu’ils jugent indécente. Plusieurs personnes rappellent par exemple sa condamnation pour une fraude à 62 millions d’euros. « Si la vidéo de son retour n’est pas un encouragement au vol, alors je ne sais pas ce que c’est », juge un internaute, alors qu’une autre se demande quand « cette folie prendra fin ».
Des critiques qui font écho à celles d’Auwal Musa, directeur d’une ONG de Lagos proche de Transparency International : « C’est vraiment malheureux. Ce qui s’est passé, c’est qu’Ibori a volé énormément d’argent aux gens. Cet argent aurait dû revenir aux gens pauvres, ou pour le développement du pays. C’est comme s’il leur avait interdit l’accès à l’éducation, à la santé ou aux infrastructures ».
James Ibori semble en tout cas déterminé à peser de nouveau dans la vie politique du Nigeria. Il a confirmé à l’agence Reuters que « toute sa vie, il restera un homme politique ». Un compte twitter a été ouvert ce dimanche à son nom. Il s’y présente, entre autres, comme un philanthrope.
source: RFI