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Non Dansokho ! Le pays est mis en danger par ses fils faussaires qui détruisent l’économie nationale


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Juin 2015 à 09:31 | | 0 commentaire(s)|

Non Dansokho ! Le pays est mis en danger par ses fils faussaires qui détruisent l’économie nationale
Au moment où la déclaration de l’homme politique Amath DANSOKHO fait couler beaucoup d’encre et de salive et pourtant d’aucun impact réel sur le vécu des sénégalais, la quasi-totalité des hommes politiques, hommes publics, chefs religieux, mouvements citoyens (excepté Y EN A MARRE) évitent ou font semblant d’éviter cette question essentielle du blanchiment d’argent.

En moins d’une semaine, pas de moins de 43 milliards 300 millions de faux billets saisis, 40 milliards supposés sur l’affaire du chanteur, 300 millions jetés sur l’autoroute et 3 milliards saisis à Sébikotane. Qu’aurait-il advenu de l’économie sénégalaise si ces montants astronomiques avaient traversé le circuit économique ? A combien s’élèvent les montants qui, depuis 2000 traversent le circuit économique ,500 milliards, 1000 milliards peut être même 2000 milliards de FCFA ? Depuis l’avènement du président Macky SALL avec sa politique de bonne gouvernance axée sur la reddition des comptes, la lutte contre la corruption, contre les détournements de deniers publics et contre le blanchiment d’argent, beaucoup de sénégalais ont fini de considérer que l’argent ne circule pas selon la formule considérée comparativement au règne de WADE. Et pourtant durant le règne de WADE, le GIABA (groupe inter Etat contre le blanchiment de l’argent) n’avait de cesse d’attirer l’attention sur le niveau très élevé du blanchiment de l’argent sale au Sénégal où 90 % des immeubles qui poussaient comme des champignons à Dakar n’avaient pas une origine licite selon ses rapports.

Il régnait donc durant cette période de WADE, une sorte de bulle financière qui donnait l’impression d’une économie qui marchait mais qui ne reposait en réalité que sur le blanchiment de l’argent sale par des criminels à col blanc. Paradoxalement, tous les secteurs de l’activité économique étaient paralysés mais autant les immeubles poussaient, autant les criminels à col blanc se révélaient à la société comme des ˂˂success stories˃˃. Pourtant rien de leur passé ne pouvaient indiquer d’une telle fortune et la société sénégalaise gagnait par le matérialisme, les mettait en valeur.

Avec la politique de bonne gouvernance du Président SALL, le Sénégal vit à l’heure de la Real Economie où la croissance réelle est le fruit de la contribution des secteurs d’activité de l’économie sénégalaise. En d’autres termes, c‘est la fin de l’économie offshore et l’avènement de l’économie réelle, débarrassée de l’argent sale qui a contaminé toute l’économie nationale durant le règne de WADE. Au rythme où les personnalités politiques, religieuses, du show bizz, de la lutte tombent les uns après les autres sous le coup de faux billets ou de drogue à hauteur de milliards FCFA, l’on comprend alors comment notre économie a pendant longtemps été piégée par cette pratique frauduleuse et par ses fils.

Avec le Président Macky SALL, le pays et son économie sont en train de se débarrasser des réelles contraintes qui pesaient sur son développement économique. On comprend maintenant pourquoi les sénégalais se lamentaient de la circulation monétaire déficiente, malgré les milliards qui sont injectés dans l’économie nationale sous le règne de Macky SALL. Les sénégalais ont maintenant leur réponse à leur lancinante question. La drogue la corruption et les faux billets en sont à la fois les causes et les réponses. Et c’est de ça qu’il faut parler à longueur journée, de mois voire d’année dans les bureaux, à l’ombre des arbres, dans les marchés, dans les rédactions et dans les grandes places et c’est contre le blanchiment d’argent qu’il faut lutter à longueur de jour, de mois et voire d’année. Le président SALL doit être soutenu, accompagné dans son entreprise de bonne gouvernance et de développement économique et social. Parlons des crimes et des criminels économiques et le chemin qui mène au développement sera réalité pour chacun de nous.

CHEIKH NDIAYE

Porte-parole APR GRAND YOFF