Maître Etienne Rosenthal, avocat de l'Association des familles des victimes déclare : « Nous poursuivrons la France devant la Cour européenne des droits de l'homme s'il le faut. Nous irons jusqu’au bout ».
Selon l’avocat : « On ne peut pas rester dans une impunité pour des motifs d’immunité de juridiction. C’est une addition de manquements graves. Il y a des normes internationales en matière de navigation. Ils ne peuvent pas rester impunis. On ne peut pas considérer qu’on peut armer un bateau en multipliant par dix sa capacité ; ne pas respecter la moindre des réglementations internationales en matière de sécurité et dire ensuite : eh bien, écoutez, c’est la faute à pas de chance. Ce n’est pas admissible ».
Il ajoute, par ailleurs, que pour qu’il y ait, un jour, un procès, il faudrait que la Cour de cassation revoie sa jurisprudence et « casse l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel » qui a été rendu la semaine dernière. Si la Cour de cassation confirme cet arrêt, le seul procès qu’il y aura « ce sera à Strasbourg » et « ce sera contre la France », a-t-il précisé.
De son côté, Nassardine Aïdara, un des représentants des familles regrette que le chemin soit si long. « Dans un drame où il y a autant de victimes, j'ai honte que justice ne puisse pas être rendue soit pour des questions de procédure, soit par absence de volonté politique », a-t-il déclaré à RFI.
Pour rappel, le 26 septembre 2002, le Joola chavirait au large de la Gambie alors qu'il reliait Ziguinchor, au sud du Sénégal, à Dakar. La catastrophe avait fait 1 863 morts et disparus selon le bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de familles de victimes. Seules 65 personnes avaient survécu.
pressafrik.com
Selon l’avocat : « On ne peut pas rester dans une impunité pour des motifs d’immunité de juridiction. C’est une addition de manquements graves. Il y a des normes internationales en matière de navigation. Ils ne peuvent pas rester impunis. On ne peut pas considérer qu’on peut armer un bateau en multipliant par dix sa capacité ; ne pas respecter la moindre des réglementations internationales en matière de sécurité et dire ensuite : eh bien, écoutez, c’est la faute à pas de chance. Ce n’est pas admissible ».
Il ajoute, par ailleurs, que pour qu’il y ait, un jour, un procès, il faudrait que la Cour de cassation revoie sa jurisprudence et « casse l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel » qui a été rendu la semaine dernière. Si la Cour de cassation confirme cet arrêt, le seul procès qu’il y aura « ce sera à Strasbourg » et « ce sera contre la France », a-t-il précisé.
De son côté, Nassardine Aïdara, un des représentants des familles regrette que le chemin soit si long. « Dans un drame où il y a autant de victimes, j'ai honte que justice ne puisse pas être rendue soit pour des questions de procédure, soit par absence de volonté politique », a-t-il déclaré à RFI.
Pour rappel, le 26 septembre 2002, le Joola chavirait au large de la Gambie alors qu'il reliait Ziguinchor, au sud du Sénégal, à Dakar. La catastrophe avait fait 1 863 morts et disparus selon le bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de familles de victimes. Seules 65 personnes avaient survécu.
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