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Nouvelle Lettre de Politique Sectorielle de Développement des Pêche et de l’Aquaculture : La sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations au cœur des débats


Rédigé par leral.net le Samedi 14 Mai 2016 à 16:53 | | 2 commentaire(s)|

Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l'Economie maritime
Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l'Economie maritime
Un atelier national de restitution et validation du projet de la Nouvelle Lettre de Politique Sectorielle de Développement des Pêche et de l’Aquaculture est organisé, ce matin, par L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Ministère de la de la Pêche et de l’Economie maritime. Selon le représentant de la Fao au Sénégal, M. Vincent Martin, l’importance de cette lettre est de « contribuer, incontestablement, au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, à la création de richesse et à la promotion d’emplois décents, notamment, pour les femmes et les jeunes ».
Dans la même lancée, M. Oumar Gueye, ministre de la pêche et de l’agriculture fera savoir que « cette lettre vise à accélérer les réformes en cours dans mon département, à accroitre leur efficacité, en renforçant, significativement, la cohérence des interventions des projets et programmes publics sur la base de 3 objectifs clairement définis », et ces trois points, selon M Gueye, sont , « la gestion durable des produits halieutiques et la restauration des habitats, le développement de l’aquaculture et, enfin, la promotion et la valorisation des produits halieutiques et aquacoles », renseigne M Gueye qui trouve que « cette valorisation est, extrêmement, importante », puisqu’ « il ne s’agira plus d’exporter toutes les productions halieutiques en l’état », pour lui, « il faut de la valeur ajoutée chez nous et elle va contribuer à la croissance, elle va, aussi, générer beaucoup d’emploi ».

Le ministre de la pêche n’a pas manqué de revenir sur l’importance de l’aquaculture. Selon lui, « L’aquaculture, c’est l’avenir de la pêche et le Sénégal est en train de se mettre au rythme et aux normes pour développer son aquaculture », a-t-il fait savoir.
Il est, par ailleurs, a précisé qu’au niveau de cette lettre de politique sectorielle, existe un mécanisme de suivi et évaluation qui est d’une importance capitale, vu que, selon lui, « nous n’allons pas attendre 2023 pour voir si nous avons atteint nos objectifs ou pas ; il faut, de manière régulière, apprécier, évaluer, et si nécessaire, rectifier si la direction ou les tendances ne sont pas bonnes ».
Mariama Kobar saleh