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ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Rédigé par leral.net le Lundi 27 Août 2012 à 19:59 | | 63 commentaire(s)|

ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale
Maroc-ONU : affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Le Roi du Maroc et le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon, ont eu le 25 août 2012 un entretien téléphonique.

Au cours de cet entretien, les deux dirigeants ont passé en revue une série de sujets parmi lesquels le dossier du Sahara marocain, les relations maroco-onusiennes et maroco-algériennes, l’implication active du Maroc dans la prévention et la résolution des conflits mais aussi dans l’assistance humanitaire ainsi que le rôle remarquée et remarquable du Maroc au sein du Conseil de Sécurité dont il est membre non-permanent.

S’agissant du dossier sensible du Sahara, le Secrétaire Général de l’ONU a réitéré au Souverain marocain l’assurance que l’organisation qu’il dirige n’envisageait aucune modification des termes d’exercice de sa médiation dont la finalité est la promotion d’un règlement politique durable et mutuellement acceptable

Monsieur Ban Ki Moon a également souligné que son Envoyé Personnel et son nouveau Représentant Spécial seront tenus de mener à terme leurs missions pour faire avancer le processus de règlement et conduire à l’établissement de meilleures relations entre le Maroc et l’Algérie.

En réponse à Monsieur Ban Ki Moon, le Souverain marocain a réaffirmé les dispositions volontaires et constructives du Maroc à trouver une sortie de crise à ce conflit artificiel et larvé. Une solution basée sur la proposition d’autonomie avancée que la communauté internationale a reconnue comme étant sérieuse et crédible.

Le Roi du Maroc a également mis en exergue les efforts inlassables qu’il a menés ainsi que sa disposition permanente à contribuer à la recherche d’une solution juste et définitive au dossier du Sahara sur la base du plan proposé par le Maroc.

A rappeler que le projet d’autonomie élargie mis par le Maroc sur la table des discussions avec le Polisario a été salué unanimement par la communauté internationale qui le soutienne

Concernant la participation active du Maroc en tant qu’acteur majeur, crédible et écouté sur la scène internationale et au sein de l’ONU, notamment au sein du Conseil de Sécurité, Monsieur Ban Ki Moon a souligné l’apport significatif du Royaume.

Un apport observé par ses contributions, depuis plus de 50 ans, aux opérations de maintien de la paix en Europe, en Afrique, en Asie et aux Caraïbes mais aussi par ses multiples aides humanitaires aux populations en détresse, notamment au Mali, au Niger, à la Mauritanie, à la République du Congo, à la Tunisie, à la Libye et au peuple syrien.

Le Maroc, pays africain, s’est également fortement engagé dans ce continent afin de promouvoir et asseoir la paix, la sécurité et à favoriser le développement. Un engagement sincère et reconnu par ses pairs africains qui demandent aujourd’hui son retour rapide au sein de l’organisation panafricaine.

Aussi face à cet engagement toujours constant du Maroc, sous la sage conduite du Souverain marocain, constamment animé par un esprit de solidarité, le Secrétaire Général de l’ONU a renouvelé toute l’estime que son Organisation porte au Royaume et à son Roi qui répondent toujours favorablement aux appels de la communauté internationale visant à la prévention des conflits et la consolidation d’une paix durable, tant sur les plans régional continental, qu’international

Pour ce qui est des relations maroco-onusiennes, les deux responsables ont mis en avant l’excellence des échanges entre le Royaume et l’ONU, tout particulièrement sur les grandes questions d’intérêt régional et international.

Quant aux relations maroco-algériennes, le Roi du Maroc a indiqué à son interlocuteur que la politique de la main tendue envers son voisin de l’Est reste un préalable à l’établissement d’un Maghreb uni et solidaire.

Enfin, Monsieur Ban Ki Moon a salué à cette occasion, le leadership du Souverain marocain en raison de son engagement indéfectible et personnel sur les fronts international, régional et continental quant aux nobles causes. Un engagement qui conforte le Maroc et son Roi dans leur stature de médiateur influent de paix, du développement croisé et de rencontres harmonieuses entre les peuples.

C’est pourquoi, après avoir échangé sur les différentes questions citées en supra, le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU ont convenu de maintenir à leur plus haut niveau d’excellence les échanges fructueux, constants et responsables.

En conclusion, de par le contenu de cet entretien téléphonique entre le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU, il est confirmé que la voix du Maroc, grâce à conduite éclairée de la diplomatie marocaine par le Roi du Maroc, est très écoutée et qu’elle a une place privilégiée dans le concert des nations.

En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.



Auteur: Farid Mnebhi


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51.Posté par Independance complete pour le Sahara le 04/09/2012 21:50 | Alerter
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Rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy
Le Maroc diabolisé pour son omniprésence dans son Sahara

Dernière mise à jour : 04/09/2012 à 11:16

Le Maroc a dénoncé hier le caractère partial du rapport des observations préliminaires de la fondation Kennedy. Un premier bilan de la mission vient d'être publié suite à la visite d'une délégation de la fondation dans la région, qui s'est achevée le 27 août dernier. Le Maroc y est accusé de réprimer les militants pro-polisario au Sahara.
La présidente de la Fondation Robert Kennedy, Kerry Kennedy. /DR
La présidente de la Fondation Robert Kennedy, Kerry Kennedy. /DR
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Voir aussi:
Rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy - Le Maroc diabolisé pour son omniprésence dans son Sahara
A l'occasion de la visite d'une délégation parlementaire tanzanienne - Benkirane présente "une vision réelle" sur le différend du Sahara
Mission de l'ONU au Sahara - Ban Ki-moon critique le Maroc, Loulichki recentre le débat
36 ans après la Marche verte - Le dossier du Sahara toujours embourbé
Règlement de la question du Sahara - Le Maroc a proposé des "idées constructives" selon un haut responsable américain
Résolution du conflit du Sahara - M'Barka Bouaida pour des “négociations directes avec l'Algérie ”


Le gouvernement marocain a souligné mardi, le caractère partial du “rapport des observations préliminaires”, rendu public par la fondation Kennedy suite à ses visites dans les provinces du sud du Royaume et dans les camps de Tindouf.

Le Sahara, région où règne un “Climat de terreur”: le rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy accuse le Maroc de ne pas respecter les droits humains en se basant, entre autres, sur “l'omniprésence des forces de sécurité dans la région”.

Un rapport dans la “précipitation”

“Le gouvernement marocain enregistre la précipitation ayant marqué la publication du rapport des observations préliminaires, élaboré par la fondation Kennedy au sujet de ses visites dans les provinces du sud du Royaume et dans les camps de Tindouf, en Algérie, pour y faire le point sur la situation des droits de l'homme ”

Déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha El-Khalfi à l'AFP

Le ministre des Affaires Etrangères et de la coopération a pour sa part déclaré que le Maroc dénonce “la nature biaisée de cette organisation” ainsi que l'attitude “partiale et dénuée de neutralité dans son traitement du conflit artificiel autour du Sahara”, en qualifiant de déséquilibré son rapport préliminaire. Il a par ailleurs assuré que Rabat poursuivrait “la consolidation des droits de l'Homme” dans toutes les régions.

El Khalfi a par ailleurs souligné que le texte passe sous silence la situation déplorable des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

Si le rapport préliminaire relève quelques évolutions positives depuis son précédent séjour au Maroc, début 2011, (adoption d'une nouvelle Constitution garantissant plus de libertés, ainsi que la consolidation du rôle du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH)), la Fondation dresse un réquisitoire contre les autorités marocaines dans le récit de son séjour à Laâyoune: elle évoque un “quasi état d'impunité s'agissant des violations des droits humains”.

Elle appelle également le Maroc à “mettre un terme au recours à la violence à l'encontre des Sahraouis pro-indépendance”.

Toujours dans le pétrin

La situation du Royaume reste cependant critique concernant le dossier du Sahara. En effet, le rapport final de la fondation Robert F. keneddy, qui sera présenté lors des travaux de la 4ème Commission onusienne sur la décolonisation, à New York, risque de défigurer la réalité.

“Un document qui n'est pas de nature à contribuer aux efforts de règlement pour parvenir à une solution politique permanente et consensuelle de ce conflit qui n'a que trop duré”, déplore Mostapha El Khalfi.

Rappelons qu’en mai dernier, le gouvernement Benkirane avait retiré sa confiance à Christopher Ross, l'envoyé spécial du chef de l'ONU Ban Ki-moon, jugeant ses positions “partiales” et “déséquilibrées”.

Si Christopher Ross avait promis de démissionner si aucune avancée n’était réalisée sur le dossier du Sahara, les huit rounds des rencontres informelles de Manhasset sont restés stériles, aucune réalisation n’ayant été réalisée, et surtout, le penchant de Ross pour l’Algérie était flagrant.

Mais récemment lors d’une conversation téléphonique, Ban Ki-Moon avait déclaré au Roi Mohamed VI, que “l’ONU n’entend pas modifier sa médiation au Sahara”, ce qui augure mal d'une résolution à court ou moyen terme de la question du Sahara.

Yassine Benargane

52.Posté par Independance complete pour le Sahara le 04/09/2012 21:52 | Alerter
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Sahara occidental: le centre Robert Kennedy fustige le Maroc pour violation des droits de l'homme des Sahraouis


Le centre américain Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'homme (RFK Center) a dressé lundi un rapport accablant sur le Maroc pour sa violation des droits de l'homme des Sahraouis et a appelé à l'urgence de l'instauration d'un "mécanisme international permanent afin de protéger les droits de l'homme du peuple sahraoui".

Ce rapport préliminaire de onze (11) pages consacré à l'évaluation de la situation des droits de l'homme du peuple sahraoui a été établi à l'issue d'une visite effectuée récemment dans les territoires occupés du Sahara occidental par une délégation de RFK Center conduite par sa présidente, Mme Kerry Kennedy, et composée notamment de juristes et d'experts mondiaux en matière de droits de l'homme ainsi que de lÆex secrétaire général de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), M. Erik Sottas.

Rappelant qu'"aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental", le rapport note que depuis que le dossier du Sahara occidental fut porté devant le Comité de décolonisation de l'ONU, "plus d'une centaine de résolutions de l'ONU ont réaffirmé le droit à l'autodétermination des Sahraouis".

Tenant à préciser "ne pas prendre position quant au statut du Sahara occidental", RFK center souligne que si les deux parties au conflit (Front Polisario et Maroc) ne sont toujours pas parvenues à une solution sur l'avenir du Sahara occidental, cette situation ne doit pas occulter la question du respect des droits de l'homme dont plusieurs traités internationaux, souligne-t-il, ont été, pourtant, signés et ratifiés par le Maroc.

A ce propos, le rapport préliminaire souligne que la délégation de RFK Center "reconnaît les changements positifs apportés à la Constitution marocaine tels la criminalisation de la torture, des détentions arbitraires et des disparitions forcées ainsi que le respect de la liberté d'expression".

Cependant, préconise-t-il, "ces changements constitutionnels devraient être mis en place à travers des mécanismes appropriés pour permettre le plein exercice des droits des personnes qui sont sous juridiction marocaine, et ce, sans distinction" entre les Marocains et les Sahraouis.

La délégation conduite par Kerry Kennedy souligne avoir rencontré des organisations de la société civile et des personnes de plusieurs villes du Sahara occidental dont El-Ayoun, Dakhla et Smara, qui leur ont fait part des cas de disparitions, de torture, de détentions arbitraires, de brutalités des forces policières, de menaces, d'intimidation et d'exécutions extrajudiciaires.

La délégation a également reçu des plaintes au sujet de la violation des droits à la liberté d'expression, de réunion et d'association.

Au cours de sa visite à El-Ayoun, lit-on dans le rapport, la délégation constatait "la présence de plusieurs véhicules militaires ou de police stationnés sur presque chaque coin de rue".

En outre, la plupart des Sahraouis, avec qui la délégation s'est entretenue, "manifestaient des inquiétudes face aux intimidations suscitées par la forte présence des militaires et des policiers, en uniforme et en civil, qui les suivaient et proféraient contre eux des propos déplacés".

La délégation de RFK Center affirme que pendant tout son séjour à El-Ayoun, elle avait été elle-même "constamment surveillée par des agents de sécurité en civil marocains". Rapportant les témoignages de Sahraouis sur de nombreux cas de brutalités policières contre des manifestants pacifiques, la délégation note avoir constaté de visu un tel incident au cours duquel des policiers ont attaqué une femme sahraouie qui manifestait pacifiquement.

Les forces de sécurité marocaines, poursuit le rapport, sont allées jusqu'à "tenter d'empêcher la délégation d'être témoin de cet incident en recourant à des agressions verbales et physiques".

Pour discréditer le témoignage de la délégation sur cet incident, s'étonne le rapport, un communiqué de presse officiel marocain prétendit que "la femme sahraouie fut blessée suite à un évanouissement", tandis que l'authenticité des photos présentées à un responsable du ministère marocain de l'Intérieur, en guise de preuve, a été arbitrairement réfutée par ce dernier.

Pire encore, même le personnel de l'hôpital qui a permis à la délégation de rendre visite à cette manifestante sahraouie a été menacé de licenciement, souligne encore le rapport.

Tout en dénonçant les assassinats d'indépendantistes sahraouis par les forces de sécurité marocaines, ainsi que les cas de tortures et de disparitions, RFK Center souligne que "la préoccupation majeure pour la délégation est l'impunité quasi-absolue pour violation des droits de l'homme" des Sahraouis perpétrée par les forces de l'ordre marocaines.

S'exprimant sur la violation des droits des Sahraouis à la liberté d'expression, de réunion et d'association, la délégation rapporte le cas de plusieurs Sahraouis poursuivis pénalement après avoir été arrêtés et accusés de trahison pour avoir critiqué le gouvernement marocain durant un séjour en Algérie.

Une des principales préoccupations exprimées par les défenseurs sahraouis des droits de l'homme, souligne le rapport, est "le refus des autorités marocaines de l'octroi d'agrément aux organisations de la société civile et particulièrement celles dont les opinions sont en opposition à celle du gouvernement marocain".

Outre les multiples entraves (agressions, menaces, surveillanceà) aux activités des défenseurs des droits de l'homme, le rapport américain note que "la délégation a été informée, par des avocats, des harcèlements permanents et des obstacles auxquels ils sont confrontés pour défendre les victimes de violations des droits de l'homme, qui ont été détenues et torturées pour avoir participé à des manifestations pacifiques".

Même la délégation de RFK Center "a fait l'objet d'intimidations et de harcèlement qui obstruaient notre capacité à travailler", déplore le rapport.

Sur ce point, la délégation souligne que durant son séjour à El-Ayoun, elle était "constamment suivie par deux ou plusieurs voitures alors que des policiers en civil avaient tenté de l'empêcher de filmer ou de photographier les scènes de passage à tabac de manifestants pacifiques".

A ce propos, la délégation a exprimé sa "profonde préoccupation d'éventuelles représailles contre les personnes qui ont collaboré avec le RFK Center" durant sa mission.

En somme, déplore le rapport, "la présence massive des forces de sécurité, les violations du droit à la vie, à la liberté, à l'intégrité physique, à la liberté d'expression, de réunion et d'association créent une atmosphère de peur et d'intimidation qui viole les règles de droit et le respect des droits de l'homme du peuple sahraoui".

53.Posté par le Maroc s'enfonce chaque jour un peu plus le 07/09/2012 00:44 | Alerter
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Maroc: une ONG alerte le gouvernement sur la situation des migrants

(AFP) – Il y a 7 heures

RABAT — Les migrants d'Afrique subsaharienne sont victimes d'actes de racisme au Maroc, ainsi que de violences lors de leur expulsion, a affirmé jeudi l'Association marocaine des droits humains (AMDH), qui a demandé au gouvernement l'ouverture d'une enquête.

Les clandestins sont victimes "d'attaques" et de "racisme", écrit dans un communiqué l'AMDH, principale organisation de droits de l'Homme du royaume. Elle demande au gouvernement "l'ouverture d'une enquête sérieuse sur toutes les violations commises afin de traduire les responsables en justice".

L'association condamne "les vagues d'expulsion et de répression à l'encontre des migrants d'origine subsaharienne". Selon elle, ces expulsions s'accompagnent de violences entraînant des "blessures (...) en plus des injures et autres formes d'humiliation ainsi que de la privation de soins médicaux".

Dans son dernier rapport sur la situation à Oujda, dans l'extrême est, l'AMDH évoque une nouvelle vague d'expulsion de 35 migrants dans la nuit de mercredi à jeudi, via la frontière algérienne, et la présence de blessés dans l'hôpital de la ville et un centre tenu par Médecins sans frontières (MSF).

Dans un communiqué distinct, MSF a aussi exprimé son inquiétude "au regard de la hausse des violences contre les migrants sans papiers d'origine subsaharienne dans l'est du Maroc".

Dans une réaction à l'AFP, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi, a assuré être ouvert au "dialogue avec les associations" face au "défi" que représente la gestion de l'immigration clandestine.

"S'il y a des cas à étudier, on les examinera dans le dialogue", a-t-il souligné, affirmant que le gouvernement respectait ses "obligations" sur ce dossier. M. Khalfi a par ailleurs relevé que le Maroc n'était "plus seulement un pays de transit mais aussi d'accueil, ce qui a des implications sociétales".

54.Posté par le Maroc s'efondre tous seul le 07/09/2012 00:46 | Alerter
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Une ONG marocaine alerte le gouvernement sur la situation des migrants

Dernière mise à jour : 06/09/2012 à 13:37

L’association marocaine des droits de l'homme (AMDH), tire la sonnette d’alarme sur les conditions d’expulsion des sans papiers subsahariens. Dans un communiqué adressé au gouvernement de Benkirane, l’ONG affirme que les migrants d’Afrique subsaharienne sont victimes d’actes de racisme et de violences lors de leur expulsion.

55.Posté par le Maroc s'efondre tous seul le 07/09/2012 00:47 | Alerter
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Une ONG marocaine alerte le gouvernement sur la situation des migrants

Dernière mise à jour : 06/09/2012 à 13:37

L’association marocaine des droits de l'homme (AMDH), tire la sonnette d’alarme sur les conditions d’expulsion des sans papiers subsahariens. Dans un communiqué adressé au gouvernement de Benkirane, l’ONG affirme que les migrants d’Afrique subsaharienne sont victimes d’actes de racisme et de violences lors de leur expulsion.
L’association dirigée par Khadija Ryadi a demandé au gouvernement l'ouverture d'une enquête sérieuse sur toutes les violations commises “afin de traduire les responsables en justice” lors des expulsions des immigrés clandestins subsahariens.

Des expulsions qui, selon l'association, s'accompagnent de violences entraînant des “blessures (...) en plus des injures et autres formes d'humiliation ainsi que de la privation de soins médicaux”.

“ L'association condamne les vagues d'expulsion et de répression à l'encontre des migrants d'origine subsaharienne”

Communiqué de l'AMDH

Dans son dernier rapport sur la situation à Oujda, l'AMDH évoque une nouvelle vague d'expulsion de 35 migrants intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi, via la frontière algérienne, et la présence de blessés dans l'hôpital de la ville et dans un centre tenu par Médecins sans frontières (MSF).

La plupart de ces migrants ont été expulsés, mais un responsable du Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem) a souligné qu'ils allaient “sans doute revenir”.

Si les autorités locales déclarent que les “interpellations des subsahariens illégaux venant de l'Afrique de l'Ouest et des zones de guerre en Afrique sont courantes car quiconque est en situation irrégulière dans le royaume doit être expulsé”, les associations, elles, critiquent les modalités de ces expulsions.

56.Posté par le Maroc s'efondre tous seul le 07/09/2012 00:48 | Alerter
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Maroc : six millions de femmes victimes de violence

La ministre marocaine des Femmes tire la sonnette d’alarme contre les violences à l’encontre des femmes. Au moins six millions de marocaines seraient violentées, dont la moitié dans le cadre de la vie conjugale.

Les marocaines dans l’ombre de la violence. Six millions de femmes seraient victimes de violences physiques ou verbales au Royaume chérifien, a annoncé mercredi la ministre marocaine des Femmes, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, rapporte l’AFP. Dans plus de la moitié des cas, ces violences surgiraient dans le cadre de la vie conjugale.

Une femme sur trois victime de violence

Dans un pays de 33 millions d’habitants, cela signifie qu’1/3 des Marocaines est concernée par ce constat alarmant. « La femme au Maroc continue de souffrir de la violence, aussi bien dans les espaces publics que privés », a assuré H Bassima Hakkaoui, la seule femme du gouvernement dirigé depuis janvier par l’islamiste Abdelilah Benkirane, du Parti Justice et Développement (PJD).

Pour Aïche Lekhmass, une avocate et militante marocaine, « la violence contre les femmes au Maroc existe dans l’imaginaire collectif, les mentalités et les rites ». Selon elle, « Tant qu’il y a des jeunes femmes qui se suicident parce qu’elles sont forcées de se marier, le chemin reste encore long ».

Pourtant, un projet de loi définissant les différentes formes de violences conjugales, qu’elles soient physiques ou morales, a été déposé en 2010 devant le Parlement marocain, mais il n’a toujours pas été adopté par les députés.

57.Posté par le Maroc s'efondre tous seul le 07/09/2012 00:51 | Alerter
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Une députée PAM aurait jugé les victimes de l'accident d'Al Haouz "mal éduquées" !
Rédigé par Amal Galla - Emarrakech le Jeudi 6 Septembre 2012 à 20:12 | 1 commentaire(s)


Marrakech : L'accident meurtrier qui a endeuillé plusieurs familles marocaines, causant la mort de 42 personnes, aura suscité la sympathie du monde entier, sauf peut être, d'une députée marocaine qui a estimé que les victimes de cet accident "sont mal éduquées".

Une victime de l'accident (MAP)
Une victime de l'accident (MAP)
Selon l'information rapportée par le site Yabiladi, le journaliste marocain Boubker Taoufik a lancé une proposition sur son profil Facebook : créer un mémorial de l’accident d’Al Haouz «pour se rappeler que le partage sécuritaire de la route est la responsabilité de tous».

La proposition semble déplaire à la députée Bouchra El Maliki, membre du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui a jugé qu'il fallait appuyer sur les causes réelles de l’accident. «En plus il y avait une surcharge donc les personnes ayant pris cet autocar en route étaient mal éduquées».

«[Cette idée] ne peut avoir l'aval des autorités car [elle] renvoie une image négative sur le Maroc», explique la députée qui craindrait de voir l'image du Maroc souillée publiquement par ce mémorial.

«En plus un mémorial dans un pays ou il y'a plus de 40% d'analphabètes dont une grande partie de chauffeurs routiers, ce seront certainement les touristes qui vont le lire à 100% », a ajouté la députée, rapportée par la même source.

58.Posté par le Maroc s'efondre tous seul le 07/09/2012 00:54 | Alerter
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ONG : Le Maroc a refoulé 500 subsahariens

19 clandestins marocains perdus en mer se font sauver par un navire de croisière

l s’agissait de 19 clandestins provenant du Maroc, tentant de se rendre en Espagne.

La petite embarcation avait été aperçu dans les eaux limitrophes d’Almeria et de Murcie, en Espagne, à environ dix heures du soir lorsque les passagers du paquebot étaient en train de dîner.

Le sauvetage a pris environ 45 minutes autour de la zone de la Costa del Sol.

59.Posté par l'independance du Sahara voit le jour le 07/09/2012 01:03 | Alerter
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Le palais royal marocain échoue dans la tentative d'empêchement de son déplacement

Panique au Maroc autour de l'arrivée de Kerry Kennedy à Tindouf

Kerry Kennedy, fille de l’ancien ministre américain de la Justice, Robert Kennedy, a, en effectuant une visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, réussi à relever, avec succès, un défi lancé par les partisans de la poursuite de l'occupation du Sahara occidental.

Présidente de la fondation Robert Kennedy et présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les Droits de l'Homme (centre RFK), Kerry Kennedy a semé une panique indescriptible parmi les partisans de la dernière colonisation en Afrique. Des médias promarocains ont alors publié une information selon laquelle la CIA américaine a informé les services de sécurité algériens d'une menace de la part d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre Kerry Kennedy si cette dernière se rendrait à Tindouf. Faisant fi de la prétendue menace, la présidente de la fondation Robert Kennedy s'est rendue tout de même aux camps des réfugiés sahraouis.

Un voyage plutôt réussi par Kerry Kennedy et la délégation qui l'accompagnait. Les membres de la délégation se sont enquis, sur place, de la situation vécue par les réfugiés chassés de leurs terres par le colonisateur marocain. A son retour, la fille de l’ancien candidat à la présidentielle américaine, assassiné en 1968 en pleine campagne électorale, a détaillé son voyage fort utile pour elle et les membres de la délégation qui l'accompagnait, composée de militants des droits de l'homme qui ont souhaité faire ce déplacement afin de faire le constat sur place de la situation humanitaire dans laquelle se trouvent

les réfugiés sahraouis. «Selon une information parue hier au journal électronique basé à Washington, Middle East Confidential, la présidente de la fondation Robert F. Kennedy aurait été la cible d'une tentative de kidnapping par Aqmi alors qu'elle devait se rendre en visite dans les camps du Front Polisario, situés à Tindouf, dans le Sud-est algérien», a écrit Sahel Intelligence, journal électronique promarocain, à l'annonce de la visite.

Le même site trahit sa position impartiale en tentant de discréditer Kerry Kennedy, l'accusant d'avoir tenté de s'échapper après un accident de voiture aux Etats-Unis. Le raccourci présenté par le site est trop court : Kerry Kennedy voudrait «se racheter» en faisant ce déplacement vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Au-delà de la manipulation, le site reconnaît, sans le vouloir et sans le savoir, que la cause sahraouie est reconnue par le peuple américain, sinon la fille de Robert Kennedy n'aurait pas choisi le peuple sahraoui «pour se racheter».

Le même site s'enfonce davantage dans le discrédit quand il met un article à côté intitulé «Sahel : le Maroc alternative de leadership dans la crise sécuritaire» et un autre papier intitulé «Rapt d'Occidentaux, l'accès d'Aqmi à Tindouf n'a jamais posé problème». Si tel est le cas, Kerry Kennedy aurait facilement été enlevée lors de sa visite dans les camps.

L'enlèvement, il y a quelques mois, de trois humanitaires occidentaux par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dans les camps des réfugiés sahraouis, a-t-il justement été fait pour accréditer cette thèse, selon laquelle les camps seraient un lieu de prédilection pour les terroristes ? Le site promarocain exprime mieux la manipulation qu'il fait sienne en publiant un autre article selon lequel «le terrorisme viendrait des camps des réfugiés sahraouis de Tindouf». Une accusation déjà rejetée par une bonne partie de la communauté internationale.

Kerry Kennedy décrit la brutalité des services marocains
La présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les droits de l'Homme (Centre RFK), conduira, rappelle-t-on, une délégation d'observation de la situation des droits de l'homme composée d'experts internationaux reconnus dans les territoires du Sahara occidental contrôlés par le Maroc et les camps de réfugiés sahraouis en Algérie du 24 au 31 août. Le but de cette visite est d'évaluer la situation des droits de l'homme sur place.

«Notre délégation cherchera à évaluer la situation des droits de l'homme en se rendant sur place et en rencontrant des défenseurs des droits de l'homme, les autorités gouvernementales et des familles ordinaires séparées par le conflit», a déclaré Kerry Kennedy, ajoutant :

«Nous espérons sensibiliser l'opinion à cette situation et soutenons l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme.»
Dès la fin de sa visite au Sahara occidental, la présidente du centre RFK a écrit une contribution dans le site internet américain Huffington Post pour publier son premier témoignage, décrivant les méthodes des services de renseignement du gouvernement marocain pour contrôler les manifestations de certains activistes sahraouis.

Après sa visite dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, Kerry Kennedy qui s'était rendue dans la ville d'El Ayoun, au Sahara occidental occupé, dit qu'elle s'est retrouvée dans cette localité directement confrontée à ce qu'elle qualifie d'«une poignée de brutes».

«L'homme reconnu par Aminatou Haidar»
La fille de Robert F. Kennedy raconte comment ces hommes sont intervenus au moment où sa fille Maria tentait de photographier le passage à tabac de Soukaina Jed Ahlou. «Au moment où Maria les prenait en photo, ils ont essayé de dissimuler leurs visages. Deux de ces brutes se sont mises devant les vitres de notre voiture, bloquant en partie ce que nous pouvions voir du passage à tabac. Le troisième d'entre eux a insulté Maria et a saisi de la main son appareil photo.» Des photos ont été publiées par Kerry Kennedy illustrant ces scènes.

Selon la présidente du centre RFK, Aminatou Haidar, lauréate du prix RFK des droits de l'Homme en 2008, a reconnu l'un d'eux comme étant Al Hasoni Mohamed, le même homme qui avait interpellé son fils de treize ans en lui lançant : «Je vais te violer jusqu'à ce que tu sois paralysée !»

Soukaina Jed Ahlou sera finalement conduite dans un hôpital où Kerry Kennedy retrouvera, quelques heures après l'incident, «une victime ensanglantée et meurtrie», selon elle. Le bureau régional du gouvernement marocain, raconte Kerry Kennedy,

a déclaré que Jed Ahlou n'avait pas été agressée et que cet incident n'était qu'une simple mise en scène. Mme Kennedy réplique en lançant que «pour nous, cela ne ressemblait pas à une mise en scène. Ses blessures, ses hématomes et son visage exsangue semblaient bien réels (…) Nous sommes ici pour une semaine (…) Nous avons eu un aperçu de ce qui se passe dès le premier jour ; il en reste encore sept».

60.Posté par l'independance du Sahara voit le jour le 07/09/2012 01:04 | Alerter
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Sahara occidental : le rapport d’une ONG américaine dénoncé par Rabat
5 septembre

La Fondation Robert Kennedy (RFK), ONG américaine pour la justice et les droits de l’homme et présidée par Kerry Kennedy, a publié lundi 3 septembre sur son site internet un rapport préliminaire sur la situation du peuple sahraoui. Suite à sa visite du 24 au 27 août dans l’ex- colonie espagnole, la Fondation indique qu’il règne dans la région « un climat de terreur. » Précisant qu’elle n’a pas pour but « de prendre position quant au statut du Sahara Occidental », le centre RFK évoque un « quasi état d’impunité s’agissant des violations des droits humains », version démentie par le Maroc.

Après s’être rendus dans les provinces Sud du Maroc, et également dans le camp de Tindouf en Algérie (qui soutient le mouvement Polisario contre le Maroc), les membres de la Fondation RFK se base sur une « omniprésence des forces de sécurité dans la région » pour dénoncer une atteinte au respect des droits de l’homme. La délégation, composée de juristes et d’experts en droits de l’homme a établi un document de 11 pages résumant des cas de disparition, de brutalité et de menaces commis par les forces de police marocaines dans les villes d’El-Ayoun, Dakhla et Smara. Elle déclare également avoir été le témoin d’une scène de violence à l’encontre d’une manifestante sahraouie.

En soulignant « la présence de plusieurs véhicules militaires ou de police stationnés sur presque chaque coin de rue », la Fondation appelle donc le Maroc à « mettre un terme au recours à la violence à l’encontre des Sahraouis pro-indépendance. » Le centre RFK, rappelant les critiques de l’ONU envers le Maroc à propos de la situation au Sahara occidental en avril dernier, incite à l’instauration d’un « mécanisme international permanent afin de protéger les droits de l’homme du peuple sahraoui. » « L’oppression contre ceux qui critiquent le gouvernement (...) n’est pas digne du royaume du Maroc, qui a fait des progrès considérables au cours de la dernière décennie en matière de garanties des droits humains. » conclut Kerry Kennedy, présidente de la délégation.

Suite à ces accusations, le Maroc a dénoncé le caractère partial de ce rapport rédigé dans la « précipitation » : « Nous nous étonnons de la rapidité avec laquelle a été élaboré ce document qui s’aligne sur les thèses de l’autre partie » a déclaré le porte-parole du gouvernement Mustapha El-Khalfi. Il a dénoncé hier « la nature biaisée de cette organisation » ainsi que l’attitude « dénuée de neutralité dans son traitement du conflit. » Il a rappelé que Rabat s’attelait à « la consolidation des droits de l’homme » de par la garantie des libertés et des droits dans la nouvelle Constitution de 2011, et la consolidation du rôle de CNDH- Conseil national des droits de l’Homme, soulignées également par le rapport.

61.Posté par Le Maroc diabolisé pour son omniprésence dans son Sahara‎ le 07/09/2012 01:12 | Alerter
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Rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy
Le Maroc diabolisé pour son omniprésence dans son Sahara

Dernière mise à jour : 04/09/2012 à 11:16

Le Maroc a dénoncé hier le caractère partial du rapport des observations préliminaires de la fondation Kennedy. Un premier bilan de la mission vient d'être publié suite à la visite d'une délégation de la fondation dans la région, qui s'est achevée le 27 août dernier. Le Maroc y est accusé de réprimer les militants pro-polisario au Sahara.
La présidente de la Fondation Robert Kennedy, Kerry Kennedy. /DR
La présidente de la Fondation Robert Kennedy, Kerry Kennedy. /DR
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Voir aussi:
Rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy - Le Maroc diabolisé pour son omniprésence dans son Sahara
A l'occasion de la visite d'une délégation parlementaire tanzanienne - Benkirane présente "une vision réelle" sur le différend du Sahara
Mission de l'ONU au Sahara - Ban Ki-moon critique le Maroc, Loulichki recentre le débat
36 ans après la Marche verte - Le dossier du Sahara toujours embourbé
Règlement de la question du Sahara - Le Maroc a proposé des "idées constructives" selon un haut responsable américain
Résolution du conflit du Sahara - M'Barka Bouaida pour des “négociations directes avec l'Algérie ”


Le gouvernement marocain a souligné mardi, le caractère partial du “rapport des observations préliminaires”, rendu public par la fondation Kennedy suite à ses visites dans les provinces du sud du Royaume et dans les camps de Tindouf.

Le Sahara, région où règne un “Climat de terreur”: le rapport préliminaire de la fondation Robert F. Kennedy accuse le Maroc de ne pas respecter les droits humains en se basant, entre autres, sur “l'omniprésence des forces de sécurité dans la région”.

Un rapport dans la “précipitation”

“Le gouvernement marocain enregistre la précipitation ayant marqué la publication du rapport des observations préliminaires, élaboré par la fondation Kennedy au sujet de ses visites dans les provinces du sud du Royaume et dans les camps de Tindouf, en Algérie, pour y faire le point sur la situation des droits de l'homme ”

Déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha El-Khalfi à l'AFP

Le ministre des Affaires Etrangères et de la coopération a pour sa part déclaré que le Maroc dénonce “la nature biaisée de cette organisation” ainsi que l'attitude “partiale et dénuée de neutralité dans son traitement du conflit artificiel autour du Sahara”, en qualifiant de déséquilibré son rapport préliminaire. Il a par ailleurs assuré que Rabat poursuivrait “la consolidation des droits de l'Homme” dans toutes les régions.

El Khalfi a par ailleurs souligné que le texte passe sous silence la situation déplorable des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

Si le rapport préliminaire relève quelques évolutions positives depuis son précédent séjour au Maroc, début 2011, (adoption d'une nouvelle Constitution garantissant plus de libertés, ainsi que la consolidation du rôle du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH)), la Fondation dresse un réquisitoire contre les autorités marocaines dans le récit de son séjour à Laâyoune: elle évoque un “quasi état d'impunité s'agissant des violations des droits humains”.

Elle appelle également le Maroc à “mettre un terme au recours à la violence à l'encontre des Sahraouis pro-indépendance”.

Toujours dans le pétrin

La situation du Royaume reste cependant critique concernant le dossier du Sahara. En effet, le rapport final de la fondation Robert F. keneddy, qui sera présenté lors des travaux de la 4ème Commission onusienne sur la décolonisation, à New York, risque de défigurer la réalité.

“Un document qui n'est pas de nature à contribuer aux efforts de règlement pour parvenir à une solution politique permanente et consensuelle de ce conflit qui n'a que trop duré”, déplore Mostapha El Khalfi.

Rappelons qu’en mai dernier, le gouvernement Benkirane avait retiré sa confiance à Christopher Ross, l'envoyé spécial du chef de l'ONU Ban Ki-moon, jugeant ses positions “partiales” et “déséquilibrées”.

Si Christopher Ross avait promis de démissionner si aucune avancée n’était réalisée sur le dossier du Sahara, les huit rounds des rencontres informelles de Manhasset sont restés stériles, aucune réalisation n’ayant été réalisée, et surtout, le penchant de Ross pour l’Algérie était flagrant.

Mais récemment lors d’une conversation téléphonique, Ban Ki-Moon avait déclaré au Roi Mohamed VI, que “l’ONU n’entend pas modifier sa médiation au Sahara”, ce qui augure mal d'une résolution à court ou moyen terme de la question du Sahara.

62.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:03 | Alerter
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CORRUPTION ET LE CRIME DANS LA COUR DE HASSAN


C'est un homme courageux lutte pour renverser Hassan 11. Il a été vice-ministre du général Oufkir, devenir son complice dans la tâche de renverser le souverain marocain. Ahmed Rami est un homme marqué pour sa participation Dans les parcelles et pour tout ce qu'il sait sur ​​les crimes et la corruption existant à la cour du monarque, où amusements sexuels, la dépravation et la trahison sont à l'ordre du jour. De son refuge en Suède, il fait ces révélations surprenantes.

«Non, je n'ai pas peur. Je sais que je cours des risques de prise de parole, mais je ne veux pas me taire. J'ai dû Leuve mon pays tout en laissant la parole et la seule chose que je retiens. Je ne vais pas renoncer à ce . Un jour, je l'espère, pas trop lointain, tous les Marocains cessent d'avoir peur et ils doivent se rendre compte que la peur est la besls réels du pouvoir Hassan Il. Un roi dont le seul but est de semer la terreur arnong les gens. Le temps est venu pour quelqu'un de dire ce qui se passe réellement dans le Maroc. "

Ahmed Rami remplit les tasses avec thé à la menthe. Il le fait avec parcimonie, comme si obseving un rituel répété mille et une fois. «J'ai plusieurs appartements que je occupent en alternance. Toutes ces mesures ont été m'a fourni par la police suédoise Afin de rendre plus difficile la localisation ma, et par mesure de sécurité. Je ne suis pas là tout le temps, je voyage beaucoup. Je continue la lutte pour overthow Hassan II et que ce n'est pas seulement réalisé sur le téléphone. Il rit avec une grimace de garçon. " Il est un jeune homme, mais il a déjà vécu beaucoup de choses. Comme nous l'avons expliqué dans un précédent article l'histoire de cet officier marocain est directement liée à toutes les parcelles de ces dernières années pour renverser Hassan. Rami histoire commence le 10 Juillet, 1971. Deux hauts commandants de l'armée marocaine attaquer le palais de Skhirat, où une réception avait lieu, à la tête des cadets de l'école militaire Ahermoumou. Le roi et son bras droit, Oufkir, tout juste à échapper à la mort. Général Madbouh décède au cours de cette tentative téméraire. Le colonel Ababou a été exécuté le lendemain. À la suite de cette armée marocaine du sous-va une purge sanglante.

"Ce jour-là j'étais dans les quartiers des officiers dans le camp de Moulay Ismail à Rabat. J'étais à la tête d'une unité de chars affectés à la protection du Palais Royal et j'attendais une occasion de participer à la chute de la monarchie. Soudain, le capitaine Mazouz, qui était de service, est venu dans un état ​​de grande excitation dire que l'état d'alerte avait été proclamée. J'ai mis mon uniforme de combat, se sont réunis mes hommes entre eux et leur a ordonné d'obtenir dans les véhicules blindés EBR. Il était trois heures l'après-midi, j'ai eu la porte du dépôt de munitions démoli pour soutenir les dix-sept plis chars qui composaient mon unité. En quittant le camp le lieutenant-colonel Saâad, chef d'état-major de la brigade blindée, s'est approché et m'a dit que le Palais Royal a été attaqué par des civils armés de lance-grenades et m'a donné l'ordre d'avancer le long de la route principale, ouvrant le feu sur n'importe quelle armée éléments ».

Ahmed Rami avancé montée dans la tourelle de son char et affirme qu'il a été d'etermined de désobéir à l'ordre et à se joindre aux rebelles "1 dirigé vers le palais par la route côtière sans know'ing que, dans le même temps, les camions avec les cadets colonel Ababou du revenaient de Skhirat le long de la route principale. Si j'avais choisi cette voie, j'aurais été en mesure de rejoindre les troupes rebelles et en raison du renforcement de mes dix-sept chars, le coup d'Etat avorté de Skhirat aurait été transformé en victoire. "

En arrivant au terrain de golf qui est mis en avant du palais, il trouve morts et des blessés partout. "Il y avait des ambulances partout. Un énorme confusion. J'ai commandé la colonne blindée de s'arrêter, sauta à terre et s'approcha de l'entrée principale où il y avait un groupe de personnes dans un état ​​de choc visible. Parmi eux se trouvait Hassan II, Oufkir et de plusieurs autres généraux . Le Roi m'a demandé d'où je venais et m'a dit de me mettre sous les ordres Oufkir qui a immédiatement grimpé sur mon réservoir afin de retourner à Rabat. A cette époque je ne le savais pas, mais je partageais la tourelle de mon CDE avec l'éminence grise du palais lui-même, avec l'homme qui quelques jours plus tard me demandait d'être son vice-ministre et très vite je me suis allait devenir sa complice de la tentative d'éliminer politiquement le roi. "

Les représailles sauvages

"Les représailles ultérieures contre les rebelles ne peut être qualifié de sauvage. Les cadets qui ont été blessés ont été enterrés vivants dans une fosse commune et le chef de la police a organisé le transport de deux «des cargaisons d'instruments de torture pour l'interrogatoire de l'arrêté, emprisonné dans une base militaire. Le 13 Juillet le champ de tir Temara est devenu un abattoir. Ils m'ont attaché les officiers de treize à certains postes et leur exécution a été effectuée par des escadrons de treize treize soldats chacune. Le roi était présent au spectacle en compagnie du roi Hussein de Jordanie. Laraki, le Premier ministre, cracher sur les cadavres. Ensuite, un bulldozer a écrasé les corps et de les enlevés pour une fosse commune. Il y avait un règne de la terreur dans les prochaines semaines au Maroc. Parmi mes camarades du camp pratiquement personne n'a osé aborder le sujet. Tout le monde se méfiait de tout le monde. La semaine suivante, j'ai été informé que Oufkir m'attendait dans sa résidence de Souissi. "

Le tout-puissant ministre de la Défense l'a reçu sans uniforme et a commencé par le félicitant pour la fraîcheur qu'il avait montré au cours du 10 Juillet. Il poursuivie par l'interrogeant sur ​​sa carrière militaire, l'a interrogé sur l'humeur de ses collègues policiers et a proposé qu'il établit un rapport détaillé à ce sujet. «Il m'a dit: Le Maroc est dans une période difficile Beaucoup de généraux et de ministres sont corrompus Le roi et l'état-major sont entourés par la carie..." »Quatre jours plus tard, j'ai fait un rapport incendiaire d'une trentaine de pages, dans lequel je dénonçais toute la corruption des officiers que je connaissais. Oufkir l'ai gardé dans le coffre-fort dans son salon et m'a demandé de devenir son vice-ministre. J'ai accepté à la condition Je pourrais continuer à commander mon unité de réservoir. A partir de ce moment, j'ai vécu dans la maison du général et je suis devenu son confident. Il parle l'arabe très mal et généralement utilisé le français comme une langue. d'ailleurs, qui le garde du corps qui nous a toujours accompagnés ne comprenait pas. Il a raconté des histoires de la Cour qui a illustré la servilité des ministres et le despotisme de Hassan. "



"Il vous a parlé de la disparition de Ben Barka, une affaire dans laquelle il autant que Dilmi, a été impliqué?"

"Oui, l'affaire Ben Barka il m'a parlé qu'une seule fois, mais il m'a raconté une version qui il ya quelques mois Dlimi lui aussi confirmé pour moi. Oufkir m'a dit que l'assassinat de Ben Barka était une opération organisée directement par le roi et qu'il avait utilisé le Service spécial de sécurité (SSS) à cet effet. Quelques jours avant l'événement Hassan II convoqua Oufkir et Dlimi au palais et leur a ordonné d'aller à Paris pour négocier avec Ben Barka en tant que leader de l'opposition. Mais, dans le même temps, le roi avait déjà donné l'ordre de tuer Ben Barka, et donc, quand Oufklr et Dlimi sont arrivés

dans la capitale française, ils ont découvert qu'il avait déjà été assassiné par des gangsters français. Évidemment, le Roi a tenu à les impliquer dans toute cette affaire. Ils sont retournés au Maroc furieux et a dû porter les accusations du gouvernement français de complicité dans l'assassiner. Oufkir m'a dit que le corps de Ben Barka a été détruit avec des produits chimiques, mais que sa tête fut envoyée à Rabat par la valise diplomatique, et qu'il a été ronce sous les murs du palais, très proche de la faculté de droit. Pour couper la tête de l'ennemi et de l'enterrer à côté du mur de votre maison est une vieille tradition de la famille royale alaouite, la famille de Hassan II. Oufkir a également indiqué que la date de l'enlèvement de Ben Barka a été présentée sous la pression de la CIA et le Mossad israélien, parce que le leader marocain se préparait à l'époque de la Conférence tricontinentale de La Havane, qui était dirigée contre les intérêts impérialistes de ces deux pouvoirs. "

"Mais ne pensez-vous pas que c'est une version de l'ensemble conft ~ ed affaire trop favorable aux Oufklr et Dlimi?"

"Oui, mais il faut garder à l'esprit que ni l'un, ni l'autre, quand ils m'ont dit que tout ce qui Destiné elle devrait être publiée. C'est en toute confiance. Et Oufkir était même prêt à constituer un dossier pour le moment une procédure judiciaire sur l'affaire Ben Barka devrait être ouverte, une procédure dans laquelle il avait accepté d'assumer ses responsabilités. D'autre part, il n'est pas un secret que Oufklr et Dlimi avait des gens qui avaient fait carrière en réprimant les ennemis de Hassan II, et que nous, les «officiers libres» étaient tout à fait clair qu'ils ne pouvaient pas jouer un rôle important dans l'avenir du Maroc, mais il ya eu des occasions où nous avions besoin d'eux tout de même Oufkir et. Dilmi étaient des soldats professionnels formés en France, qui, dans un régime décent ont eux-mêmes été correct, mais ils ont fini par être les instruments de Hassan Pour eux, les erreurs politiques sont de la seule responsabilité des politiciens, mais après, quand ils ont réalisé que le roi voulait les chiens de garde de simples et que l'armée a été utilisée comme une force de police, ils ont commencé à changer. Le roi les a transformés en un marteau de la répression, mais le chien souffre autant de coups que le clou et finit également ressentir les effets. Quand ils ont vu à quel degré de corruption morale et sexuelle Hassan II a coulé ils ont déterminé à assumer leurs responsabilités et ont tenté de le renverser. " L'attaque

"Oufkir préparé une attaque contre le roi seulement trois mois après la tentative avortée de Skhirat. Il voulait placer un pistolet mitrailleur dans le coffre de la salle de conférence état-major général et de profiter de la réunion qui Hassan lieu tous les jeudis avec les chefs de l'Armée de lui tirer dessus. Ensuite, il commencera un enregistrement avec un message que j'avais enregistré plus tôt et qui serait diffusée à la radio. Il croyait qu'une fois que le roi a été éliminé tous les commandants d'unité serait se mettre à ses ordres. Nous avons préparé tout pour la fin de Septembre, mais le jour choisi Hassan appelé au téléphone pour dire qu'il ne viendrait pas à la conférence. A partir de ce moment, toutes les réunions ont eu lieu au Palais Royal. Une autre fois, nous avons attendu pour lui de venir en visite à la caserne Moulay Ismail, également avec l'intention de le tuer, mais il n'est pas venu cette fois-ci. De même, en Mars, il devait avoir présidé une conférence d'officiers et Oufkir camouflés la machine en utilisant le pistolet foor salle de projection dans le but , en pensant que cette fois serait décisif. Le roi, à chaque fois plus soupçonneux changé l'arrangement au dernier moment. Enfin, nous avons décidé d'agir le 16 Août 1972, alors qu'il revenait de l'air d'un voyage en France. "

"Et il y avait un autre échec.?"

"Oui, parce que, par erreur les trois F 5-combattants qui devaient abattre le Boeing royal ont été chargés d'ogives blanches au lieu de les explosifs. Le responsable était le commandant Kouira qui a fait une erreur avec les caisses de munitions. Par ailleurs, alors qu'il était fait feu, la mitrailleuse coincé, alors il a essayé de percuter l'avion du roi et renflouées. Les deux autres pilotes, les lieutenants Zyad et Boukhalif, épuisé leurs munitions sans causer de graves dommages au Boeing. Néanmoins, pilote du roi envoyé par radio un message disant que le roi a été mortellement blessé et à cesser les tirs. C'était clairement une ruse, mais Oufkir qui dirigeait les opérations de la tour de contrôle de Kénitra vraiment cru et est retourné à la caserne où je l'attendais avec les véhicules blindés en état ​​d'alerte . Dans l'intervalle, le roi était en sécurité atterrissage et quand il est arrivé à ses quartiers, il était déjà l'appeler au téléphone. j'étais resté dans la tourelle de char et juste entrevu lui va, puis rapidement en partant. Un soldat qui était près de lui, comme il a téléphoné à l'ai entendu dire tout simplement: «Oh, Votre Majesté, ce n'est pas possible, les chiens, les bâtards .." Ensuite, nous ne le savions pas, mais la gendarmerie a arrêté le commandant Kouira quand il a débarqué, et pris directement devant le roi, il a avoué que Oufkir était à la tête du complot. Quand il est arrivé au Palais Moulay Hafid Alaoui, directeur de la SSS, et d'autres hauts officiers fidèles à Hassan l'attendaient. Il n'a jamais laissé là en vie. "

«Qui l'a tué?"

"Il ne s'est jamais su exactement, mais à trois heures du matin quand j'ai entendu la station de radiodiffusion sur France-Inter donner des nouvelles du suicide, j'ai quitté la base de la porte de l'infirmerie, a pris la voiture et a conduit à sa résidence privée . J'ai effectué mon revolver réglementation sous ma veste, mais le soldat en faction me laisser entrer sans difficulté. Oufkir poser recouvert d'un drap. Je l'ai levé et j'ai vu son corps totalement criblé de balles. Il a eu beaucoup de trous de balles dans la poitrine , dans l'estomac et une partie de son visage avait disparu. Les tirs venaient de derrière. Le suicide n'était qu'un mensonge. Quand je suis parti là-bas j'ai laissé ma voiture dans la ville, j'ai jeté mon uniforme d'officier et a pris un taxi pour Yaakoub l'assurance-emploi -Mansour une banlieue à la périphérie de Rabat. De là, je me suis dirigé pour 'Fedala où j'ai acheté une djellaba (en vrac manteau à capuchon porté par les hommes arabes) et une perruque. Lorsque cette nuit je suis arrivé à Casablanca, j'ai appris que tous les policiers étaient déjà après moi. "

Cependant, pendant toute l'année dans laquelle il est resté dans la clandestinité au Maroc, ils n'ont jamais réussi à le capturer. «Je me suis fait passer pour un hippie et fait mon chemin dans les montagnes du Moyen Atlas, où 1 rejoint un camp de nomades et a vécu parmi les moutons et les agneaux. J'avais huit mois dans les montagnes de l'Atlas, et en Mars 1973, j'ai pris part à la tentative d'établir un centre d'activité de guérilla dans les montagnes de l'Atlas. Nous étions un groupe de 60 personnes appartenant à l'UNFP, et j'ai agi comme instructeur militaire. Nous avons attaqué les postes de police isolés, mais l'expérience n'a duré qu'un mois que la police nous a rompu à Il y avait une fois une vingtaine de morts et le reste d'entre nous ont dû fuir. Le peuple marocain n'étaient pas encore prêts pour cela. Un peu plus tard, j'ai réussi à quitter le pays et je suis venu à la Suède. J'ai apporté rien d'autre que des livres de langue années de la méthode Assimil pour apprendre l'anglais. J'avais entendu dire que la Suède était un pays très libéral andl est venu d'essayer le terrain. J'ai tellement aimé ça tout de suite, j'ai demandé l'asile politique et donc je suis venu pour rester ici. "

"Hassan II est un roi de chance ou un monarque bien protégé?"

"Je pense qu'il est un monarque bien protégé, très bien protégé, le SSS prend soin de cela, un groupe de super secret de la police qui dépend directement de lui et qui contrôle les services de renseignement d'autres et l'armée elle-même. SSS est dirigée par le général Moulay Hafid AIaoul, un membre de la famille royale, et a été organisée par trois experts de la CIA qui est l'organisme qui contrôle vraiment. Personne, à l'exception du roi, sait exactement son organisation. Le SSS était responsable de l'assassiner de Ben Barka, de l'enlèvement de Chelkh Al-Arab dans 196LI, pour la saisie de Hussein El Manouzi quand il était à Tunis en 1963, pour l'élimination de Omar Ben Jelloun, le rédacteur en chef de " Moharir », de la mort de Oufkir et Dlimi dans le palais royal lui-même etc ... Ce service secret d'élite a été mis en place par Hassan quand il était encore prince héritier et il même utilisé pour assassiner Mohamed V lors d'une opération chirurgicale qui a été réalisé sur Février 26, 1961. "

"Ar Voulez-vous dire que Hassan II assassiné Mohamed V, son propre père?"

"Oui, mais en fait, Hassan n'est pas le vrai fils de Mohamed V. Il est seulement un bâtard. Jusqu'à présent, personne ne l'avait révélé, car il comprenait les quelques personnes qui connaissaient le secret, mais après l'élimination de tout Dimi a changé. Maintenant Je peux dire la vérité sur l'origine de Hassan. Dilmi lui-même me l'a expliqué, quelques mois avant sa mort. En même fait Hassan II est le fils de Glaoui, l'homme qui était Pacha de Marrakech et collaborateur avec les Français à l'époque du Protectorat . A la fin de 1925 Glaoui offert à Mohamed V, qui était le sultan, une belle esclave, mais il n'a pas lui dire qu'elle était déjà enceinte. Six mois plus tard, cette femme a donné naissance à un enfant qui Mohamed V a décidé d'adopter comme s'il étaient les siennes. C'était Hassan II. Le secret a toujours été jalousement gardée au sein de la Cour, en dépit du fait que Hassan est l'image du Glaoui, quelque chose on se rend compte par la simple comparaison de leurs deux photographies. La seule vérité est devenu connu depuis de nombreuses années plus tard, . En 1961, quand Hassan, qui était un homme très ambitieux demanda le jeune Ben Barka (au moment de mathématiques enseignant dans le Palais Royal et le président du Conseil consultatif) de convaincre Mohamed V pour le nommer prince héréditaire, un titre qui jusque-là didn 'existe pas. Cela a provoqué une querelle de famille que Moulay Abdallah qui était vrai fils du roi ulso aspirait au trône. Mais Hassan a finalement obtenu son chemin. L'étape suivante était de se débarrasser de Mohamed V. Il en a profité lors d'une chirurgie fonctionnement et Dimi m'a dit exactement comment c'est arrivé. Le jour même de l'opération Hassan a rencontré les quatre officiers qui formaient l'état-major général de l'armée, le Gharbaoui généraux, Madbouh, Oufkir et Dilmi, et leur a dit qu'il savait que le roi se préparait un coup d'Etat contre l'armée et qu'il avait l'intention de rendre le pouvoir à un gouvernement civil. Il avait donc décidé d'agir rapidement. Un médecin, spécialement amenés de Suisse, serait chargé d'administrer sédatif spéciale au cours de l'opération et Mohamed V ne serait jamais réveillé de l'anesthésie. «Quand le moment sera venu", leur dit-il, «je ferai en sorte que personne ne pénètre dans la chambre de travail et moi je débrancher les tubes d'oxygène. Mais il ne faut pas croire que je tuer ma propre père, je ne suis pas son1 Mohamed V, c'est mon vrai père est Glaoui. Si j'agis ainsi c'est par amour de l'armée et que vous saurez le secret. Si cela devait se fuir, je sais avec certitude que l'un d'entre vous a parlé. "

"Et c'est ainsi que, après que les médecins aient commencé l'opération Hassan a placé la SSS hommes de quart à toutes les portes. Puis il entra dans la salle d'opération, seul et là quelques cinq minutes de sectionnement des tubes d'oxygène. Après une heure, il revint avec le médecin suisse et a confirmé que Mohamed V était déjà mort et a eu sept médecins appelés à certifier la mort. Après cela, il se proclama roi. Maintenant, les quatre officiers qui ont pris part à la réunion préparatoire de la parcelle sont morts. Les quatre sont morts au même âge, à 52 ans, et ont été assassinés à l'intérieur du Palais Royal. C'est tout à fait vrai, mais il semble une histoire shakespearienne. "

«Est-il vrai que Hassan II gouverne le Maroc comme s'il s'agissait d'un flef privé?"

"Oui, il est, et il ya une anecdote de sa jeunesse qui sert à clarifier sa personnalité. Une fois, alors qu'il était encore prince héritier son tuteur géographie lui a dit de rappeler certains pays sur la carte. Quand le futur Hassan II a mis le doigt sur Maroc, il a déclaré: «C'est la succession de mon père» Il n'y a pas de différence au Maroc entre le budget de l'Etat et le budget de la Maison Royale Hassan II possède tout ce qu'il dirige le pays comme si elle était encore au Moyen Age et même les regarde... ses ministres comme esclaves. Sa puissance est absolue et totale. Par ailleurs, il est un vrai débauché, un individu vulgaire qui est toujours drogué, car mis à part l'habitude de haschisch, il prend également des doses quotidiennes de LSD. Il est aussi dépravé pour autant que le sexe est concerné. Il aime les jeunes filles vierges et parfois il a des filles enlevées autour de Rabat qui se présentent plus tard dans la Palais royal. Quand il part en voyage, il ya toujours cinquante ou soixante femmes dans les voitures de son escorte et les gardes du palais n'ont même pas le droit de les regarder. Ils doivent tourner le dos quand les voitures passent à l'entrée. Son obsession sexuelle est si énorme que les femmes, même de ses ministres doivent aller au lit avec lui. C'est déjà une sorte de tradition. Chaque fois qu'il organise une fête, il invite les ministres et leurs épouses, il commence alors jeter des poignées de diamants afin que les invités se disputent entre eux. Après cela, il invite les poches d' ses appartements privés et pendant que leurs maris attendent à l'extérieur, il les prend au lit. Et puis les mininsters sommes fiers de raconter que le roi a couché avec sa femme. Il est même arrivé au point où il ya un service spécial au sein du Palais chargé de lui procurer filles européennes. Il est dirigé par deux anciens Ponces internationales. L'un d'eux est connu sous le nom de «Docteur Robert» et l'autre est un Grec appelé «Boubou». Ils ont le statut de «Ambassadeurs itinérants» et ont même l'utilisation de deux avions privés pour amener les jeunes filles à partir de n'importe quelle partie de l'Europe. Évidemment l'un est spécialisé dans les blondes et les brunes dans l'autre. Tout tribunal Hassan est tout aussi corrompu. Son frère, Moulay Abdallah, par exemple, est un homosexuel notoire qui essaie tout le temps de s'en tirer avec les fils des ministres. Un jour, il a pris le fils Oufkir à une retraite à la campagne et quand le père a fait la connaissance de celui-ci, il a soulevé une ligne tout-puissant et était très en colère à ce sujet. Récemment, il a même nommé un de ses amis homosexuels d'être recteur de la faculté de droit. "

"Il ya quelque temps, la police britannique a rédigé un rapport dans lequel il a été accusé de contrôler une bonne partie du marché des stupéfiants en provenance du Maroc.

«C'est ainsi et ce n'est un secret au Maroc. Là chacun, dans l'armée et dans l'administration, sait que depuis des années le Palais Royal a été un centre international de la drogue et que le roi lui-même possède toutes les terres où sa culture est effectuée. Les élèves du Lycée royal, tous les fils d'officiers de la garde personnelle de Hassan, sont surnommés «bahchouch», qui signifie «enfants de haschisch. Quand j'étais instructeur à shool les sous-officiers« un groupe de ces élèves sont arrivés et ont causé un grand problème pour l'armée, comme ils sont venus chargés de haschich qu'ils ont commencé à distribuer à tout le monde. Lors des fêtes privées du roi tout le monde prend de la drogue, et si il ya un ministre qui refuse de prendre part très vite il éveille des soupçons. Lorsque le système lui-même est corrompu et un décadent doit devenir une partie de celui-ci ou l'un est contre elle. Hassan entretient des contacts fréquents avec les courtiers internationaux. A cet égard, je me souviens qu'une fois un homme qui était connu comme «Docteur Mehdi est venu voir Oufkir. Il me l'a présenté comme «ambassadeur itinérant de Sa Majesté» et j'ai réalisé que le ministre de la Défense lui-même l'a reçu avec crainte. Par la suite, quand il avait quitté, j'ai découvert que ce titre de sa destinée «Ambassadeur stupéfiants", et qu'il était la personne qui a organisé les différents réseaux de distribution internationaux. Il était là, dans le Palais, et avec une position officielle. Maroc, de nos jours. est un paradis pour les criminels. Il est le seul pays où les délinquants sont approuvés. "

63.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:18 | Alerter
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La révolution marocaine

Q: Quel rôle jouent Oufkir dans la tentative de 1972?

A: Pour résumer, on pourrait dire qu'il allait jouer le rôle de Naguib et Spinola. Mais ce sont les jeunes officiers qui ont planifié et exécuté l'opération du 16 Août. Ils ont bénéficié de la complicité Oufkir. Mais il - et ce sont ses propres mots - «ne voulait assumer le rôle de Naguib". Il était conscient de sa réputation. ses limites et le rôle exact qu'il a pu prendre.

Q: At-il jouer une partie quelconque Dans l'affaire Skhirat de 1971

A: Il était conscient que les plans étaient en cours. Et il a accepté pour eux. Cependant, il n'était pas au courant des détails concernant le lieu et l'heure du coup d'Etat d'Etat. Il a, comme tout le monde, a été surpris par les événements de Skhirat. Donc discrète avait les responsables de la planification de la manifestation été, que seule une poignée d'officiers savaient.

Q: Et l'assassinat de Ben Barka?

A: Pendant le cours des événements en 1965, je me suis occupé un poste d'enseignement à Casablanca et a été membre de l'UNFP. J'ai été arrêté et torturé à trois reprises: 1962, 1964 et sur ​​Mars 23, 1965. Par conséquent, lorsque moi-même et d'autres jeunes hommes devinrent officiers nous avons parlé longuement de l'affaire Ben Barka avec Oufkir, quand l'occasion s'est présentée. La question de savoir qui a tué Ben Barka, a été pour nous n'est pas le plus important. Mais c'était le symbole de Ben Barka qui était d'intérêt pour nous. Cela avait été un assassinat politique. Ben Barka était un mélange politique de Lénine et Edgar Faure (c.-à gauche ou à droite), et comme Oufkir, ont été victimes de ce régime et au roi qu'il avait lui-même contribué à mettre en place au Maroc. Un tyran, comme un scorpion, agit par instinct et ne font pas de distinction entre «amis» et des ennemis. L'enlèvement et l'assassinat de Ben Barka n'était pas Hassan II premier acte criminel; il n'était pas sa dernière. Des dizaines et des centaines de militants ont été, comme Ben Barka, éliminé physiquement. Depuis l'affaire Ben Barka a eu lieu en France, et parce qu'elle avait également devenu une affaire de la police française, cet assassinat politique et criminelle a pris des dimensions internationales. Cette affaire doit donc être placée dans le cadre général politique du Maroc, à savoir le terrorisme sauvage de Hassan II contre le peuple du Maroc.

C'est dans ce cadre que nous avons parlé à propos de Il Oufkir. Voici ce qu'il dit:

«Le roi a créé une force spéciale de la police (SSS) qui répond directement à lui et qui a pour tâche de superviser l'armée et Oufkir et Dlimi lui-même. Ce système a été conçu par trois experts de la CIA. Ni Oufkir, qui était ministre de affaires intérieures, ni personne d'autre ne connaissait l'ensemble du système. Il est basé sur le modèle de do ~ le de la mafia et de la CIA. Le roi avait donné l'ordre (enregistré par Oufkir) qu'il voulait Ben Barka "mort ou vif". " Oufkir me l'a dit et je suis révélant pour la première fois que lorsque Hassan II a appris que Ben Barka avait été tué par les escrocs, il a demandé la tête de Ben Barka ou de son cadavre entier. Oufkir m'a également dit que "Ben Barka est lancé sous le mur Palace: entre le palais et la Faculté de droit». Le corps de Ben Barka a donc été ramené au Maroc sur la commande de Hassan II à être enterré dans la tradition des rois alaouites qui se comportent ainsi envers tous leurs ennemis.

Oufkir nous a fait monter un dossier d'instaurer de véritables procédures juridiques concernant l'affaire Ben Barka, après le succès du coup d'Etat en Août 1972. Il dit lui-même qu'il était prêt à prendre sa part de responsabilité. Il était, comme il est arrivé, bien informée. Cependant, il nous a dit qu'il avait prévenu Ben Barka. Il a déclaré que lorsque Ben Barka était au Maroc, il avait mis en garde contre les plans de Hassan II d'avoir tué et lui a conseillé de quitter le pays.

Avant meDOufkir jura qu'il n'avait pas tué Ben Barka. Il a dit que Ben Barka était son allié naturel. Femme Oufkir, qui est encore en vie, peut en témoigner. Ben Barka était leur ami personnel. Une fois, pendant la Résistance contre le colonialisme, la femme Oufkir avait caché Ben Barka et l'avait aidé à s'échapper en se cachant dans le coffre de sa voiture, alors qu'il était recherché par la police française. Je dois faire les choses tout à fait clair. Je ne suis pas sur d'exonérer Oufkir. Je ne fais que répéter ce que m'a dit Oufklr.

Je suis d'avis que cette affaire ne doit pas être transformé en une sorte de sombre affaire. Il s'agit d'un assassinat politique. Hassan II avait condamné à mort Ben Barka. Et il l'a exécuté. En réalité, Hassan II lui-même a été qu'exécuter les ordres. Selon Oufkir, la date de l'enlèvement de Ben Barka avait été déplacée vers l'avant sous la pression de la CIA et le Mossad israélien parce que Ben Barka, dans son rôle de secrétaire général, a été la préparation de la conférence de La Havane des trois continents à l'initiative de Nasser.

Au Maroc, Hassan II était objectivement que la CIA a, un agent des Etats-Unis. C'est dans ce rôle qu'il assassiné Ben Barka. Les vrais responsables de l'assassinat de Ben Barka sont la CIA, le Mossad israélien, et aux Etats-Unis. Hassan II était tout simplement leur agent dans cette affaire. Avant l'indépendance, la monarchie marocaine n'était pas un héréditaire (de père en fils). Le 1'Ouléma »(savants religieux) a choisi le sultan. C'était Ben Barka qui, au début de l'indépendance, en sa qualité de président du« Conseil des conseillers "1 a officiellement demandé à Mohamed V pour désigner Hassan en tant que« prince héritier "! Ben Barka était le professeur Hassan mathématiques. Le poste de" prince héritier "n'avait pas existé avant la proposition officielle de Ben Barka V! Mohamed était le« cheval de Trolan "du colonialisme français et Hassan est le« cheval de Troie »du néo-colonialiste américano-sioniste! Fils de l'GIaoul traître qui a offert la mère de Hassan, enceinte, de Mohamed V. Hassan, comme Kabousse, par conséquent, la puissance saisie par un coup d'Etat courante en assassinant son propre père lors d'une opération chirurgicale mineure le 26 Février 1961.

Q: Ce qui aurait amené Oufkir et Hassan II en conflit?

A: La même chose qui a amené les dirigeants et Hassan en conflit: symbole de la corruption et de la décadence. Oufkir était peut-être le seul officier de son rang et de la production qui n'est pas corrompu. Il n'a rien laissé derrière dans la fortune personnelle. La corruption scandalisé et révolté. La mentalité d'un roi qui a traité le Maroc comme sa propriété personnelle et l'exploitation du peuple tout le révoltait. Officiers de sa génération avait eu une formation en français et Oufkir lui-même croit que ce lui avait donné une certaine dignité d'officier. Par exemple, baisant la main du Chef de l'Etat était, à ses yeux, à la fois incompatibles et humiliante. Hassan ii traitait ses officiers comme des esclaves. En général, les officiers de l'armée furent indignés et scandalisés par le fait que Hassan utilisé l'armée comme une force de frappe contre le peuple et en tant que chien de garde de la monarchie.

Le corps des officiers musulmans, en général, ne peut pas être utilisé indéfiniment pour maintenir le statu quo. Les soldats du monde islamique sont venus des gens et de rester par eux.

Q: Si le coup d'Etat réussi, ce genre de régime que vous auriez mis en place?

A: Nous avons voulu mettre en place la liberté comme méthode et non comme contenu. Les règles de la démocratie «jeu» et non le «jeu» lui-même. Ce n'était pas à nous, jeunes officiers pour prendre des décisions, mais pour l'ensemble de la population du Maroc dans un régime démocratique. A propos du contenu politique et l'orientation cf le régime, Oufkir nous a laissé les jeunes officiers à prendre l'initiative. Nous avions préparé un plan, une charte politique et un programme provisoire. Oufkir objectif était avant tout de s'allier avec nous pour éliminer la monarchie comme la première étape nécessaire. Ensuite, il serait au peuple de décider quel type de régime qu'ils voulaient. Nous, les jeunes officiers, avait un programme, mais il s'agissait d'un programme, entre autres, conçu comme une suggestion pour les gens et non à une imposition. Le résumé de nos intentions a été publié par la presse occidentale. Dans la proclamation, qui allait être diffusée sur Août 16 1972 (voir "Paris Match", 29.9, 1973), nous avons parlé de la République islamique du Maroc. Nos objectifs étaient la liberté, de la démocratie et de l'unité: l'unité nationale et arabe ("Au nom d'Allah, au nom du peuple, etc ...), la liberté du citoyen, la démocratie, la justice sociale, la propriété de tous les moyens de production par les gens à travers démocratique et décentralisée autonomie gouvernementale et le respect des non-exploitation des propriétés privées. La social-démocratie et de l'unité arabe. Nous ne concevons pas un Maroc isolé de la nation arabe et islamique. Nous ne reconnaissent pas les frontières artificielles créées par l'impérialisme et colonialisme. frontières mettait en place pour diviser les Musulmans et les Arabes et pour les gouverner. l'unité arabe et islamique n'est pas un rêve romantique, mais une nécessité vitale. Une question de vie ou de mort pour la nation arabe et islamique et pour tous les musulmans et les Arabes. Economically1 politiquement et militairement, il est seulement une unité islamique et arabe qui peut nous sortir de l'impasse actuelle graves qui conduisent à la division. Vers et dans l'unité islamique et arabe il ya des problèmes, mais ces problèmes peuvent et doivent être surmontés. Cependant, les problèmes de la présente division catastrophique ne fera que conduire à la mort en tant que nation islamique et une indépendance arabe. L'existence et la force de l'usurpateur bandit juif et l'État d'Israël ne se construit sur ​​notre schisme et de faiblesse.

Q: Donc, l'objectif principal était d'éliminer la monarchie?

R: Oui. La monarchie est un pouvoir personnel. Le roi est «patron». Au Maroc, la monarchie n'est-elle pas, à proprement parler, un ressortissant «établissement», mais plutôt une mafia. Un seul homme est responsable. Tout vient de lui. Il «gère» le Maroc comme sa propriété privée et les Marocains comme des esclaves et entre le roi et le peuple sont une bande de bandits et de salauds. On ne peut pas avancer d'un pas de plus aujourd'hui unique au Maroc sans la chute du roi. On peut donc ne pas aller de l'avant, de réaliser les objectifs de développement et à la démocratie, sans abolir la monarchie, sans abolir le régime de Hassan II, et sans proclamer un Etat islamique republic1 un Etat démocratique. Hassan II symbolise la corruption et personnalise et morale, la décadence politique et économique. "Il est de l'état" Au Maroc et c'est par son élimination physique qu'un changement est possible. Toutes les tentatives de camouflage et un remaniement de son régime pourri ont échoué. Les politiciens en vrai "Edgar Faure" le style, c'est à dire les opportunistes, ont fait perdre beaucoup de temps et fait les gens se sentent le mépris pour les «politiciens».

Q: C'était votre intention de proclamer une république islamique. Vous savez que l'Ouest "spécialistes" sur le Maroc ont souvent mentionné des tentatives berbères pour s'emparer du pouvoir.

R: Tout d'abord a11, pour nous, une république islamique ou arabe ne veut pas dire une république ethnique ou raciale. A nos yeux, c'était une définition du contenu politique du régime que nous avions à l'esprit. Par exemple, il est un fait tout à fait superflu de savoir si Nasser, qui lui-même est un symbole de l'arabisme, était, racialement ou ethniquement parlant, un Arabe ou non. Il est un arabisme Moslem.For nous renvoie à une nation unie par l'histoire, la culture et aussi par la religion de l'Islam. Aujourd'hui, il est aussi une nation islamique qui se bat et qui unit la révolution islamique. Au Maroc, l'homme de la rue ne comprend pas qu'il est possible de faire la distinction entre les musulmans et arabes. Pour lui, chaque musulman est un arabe et tous les Arabes, un musulman. Au niveau des personnes, il est impossible d'avoir cette «division» ou cette «hostilité» dont les impérialistes «spécialistes» et les colonialistes français ou américains parlent et qui eux-mêmes créé. Dans le monde arabe L'Islam est l'âme de l'arabisme, la culture islamique est la culture arabe. Pour nous, l'arabisme est l'islam et chaque marocain est un musulman et tous les citoyens sont Marocains, égale et unie. Le Coran est notre constitution véritable et sa langue de notre langue nationale. Nos problèmes sont d'ordre politique!

Q: Les «spécialistes», cependant, a présenté Oufkir comme un Berbère nationaliste.

R: Le mot "berbère" est d'origine européenne. Ceux que vous appelez «berbère» se disent «imazighn" ou "chlouh" et non "berbère". «Amazigh» signifie «libre» tandis que «berbère» vient de «Barbare», un qualificatif les Romains pour désigner les habitants de leurs colonies et leurs esclaves non romains.

Moi, je suis "amazigh" et "chalh", né à Tafraoute, un Soussi de la tribu Tahala dans les montagnes du Souss, mais je ne me considère pas comme un "berbère"! Tout Arabe, tout musulman est "lmazighn", c'est-à-dire un homme libre né libre. Tous les Marocains sont «imazighn". ("Amazigh" est le contraire de "Ahrdan», qui signifie esclave. Mahjoubi Ahrdan est un esclave du roi et non un "amazigh"!) Oufklr était un Marocain! Un musulman c'est-à-dire un arabe amazigh!

La division des Marocains en «Berbères» et «Arabes» est un rêve vieux colonialiste qui a subi un échec total depuis le fiasco de l'infâme "dahir berbère" tentative. Nos problèmes ne sont pas les ethnies!

Q: Mais Ouftir n'était pas du royaume. citoyen. Pourquoi était-il qu'il n'a pas essayé de marquer son opposition au roi à un stade précoce?

R: Dès le début de l'indépendance de tous les partis politiques et les élites politiques du pays a payé allégeance au roi et a donné le pouvoir absolu de la monarchie. Oufkir était un soldat et non un politicien!

Oufkir jamais eu les moyens de renverser le roi. Là, vous avez une autre légende qui doit être détruit: depuis l'indépendance Oufkir n'avait jamais été dans l'armée. Et l'armée est la seule force qui pourrait renverser le roi. Pas un seul parti politique appelé la monarchie en question. Oufklr était au Palais et le ministère de l'Intérieur. Cependant, dans cette position, en tant que ministre de l'Intérieur, il ne avoir un corps sous ses ordres: les humbles "forces auxiliaires". Il nous a confié qu'il avait préparé un plan pour renverser le roi en utilisant les forces auxiliaires, avec le colonel Chebuati. Nous nous sommes demandé Oufklr votre question même. Dès le début, nous ne voulions pas nous impliquer avec lui à n'importe quel prix.

Oufkir a également déclaré qu'il n'avait jamais soutenu politiquement le régime d'Hassan II, contrairement aux politiciens qui continuent de le faire. Il a travaillé pour l'Etat en tant que soldat, tout en l'Indépendance, tous les responsables politiques, tous les dirigeants est entré au service de Mohamed V. Ce sont eux qui l'ont choisi comme chef de l'Etat. Il était même Ben Barka dans son poste de président du Conseil des conseillers qui ont proposé Hassan comme "prince héritier". Oufkir a souffert de la réputation que les gens avaient de lui. Il espérait la chance de montrer son vrai visage. Et c'était pour cette raison qu'il s'allie avec nous jeunes officiers alors qu'il aurait pu s'allier avec les généraux corrompus et d'autres officiers de haut rang. L'armée n'est que le miroir de la société marocaine. Lorsque, en 1971, le roi a remis charge de l'armée à Oufkir, il a instinctivement se rapprocha de ces éléments de l'armée montrant des tendances révolutionnaires, et il s'est également opposée aux éléments corrompus ainsi que les «monarchistes». (Ln l'armée il n'y a pas monarchistes par conviction, mais seulement par intérêt.) Oufkir jouissait de la réputation même mauvaise des jeunes officiers comme il l'a fait par le peuple. L'armée n'est pas un corps séparé de la société marocaine. Lorsque, en Juillet 1971, la radio a annoncé que le roi avait donné charge de l'armée à Oufkir, les jeunes officiers ont reçu les nouvelles colère et obiectionably. Cependant, très vite, Oufkir atteint une immense popularité dans le cœur de l'armée. Par conséquent, nous avons découvert que nous l'avait mal jugé. Nous avons appris que beaucoup de choses qui lui sont attribuées antérieurement ont tout simplement été constitué.

Q: Parfois, il a été dit que Oufkir était l'mun des puissances étrangères, la France, les États-Unis et même en Israël. Quel était-il?

A: Au Maroc, Hassan II est le premier agent de l'impérialisme.

Ainsi, au lieu de critiquer Hassan II, qui est le chef, ceux

concernées sont critiqués: Oufkir, Dlimi, Benhima et Gdira.

Lorsque Gdira était ministre de l'Intérieur, la presse ne lui critiqué. Mais les gens n'ont pas été trompés par ce, dans les rues, il a été dit: GDRA, pas Gdira, doit être critiqué. Si Oufkir était l'importance des légendes lui attribue avec, si c'est lui qui a marqué la politique, le régime serait, bien sûr, ont changé après sa disparition. Que voit-on aujourd'hui? S'il ya eu un changement quelconque, le régime est pire qu'elle ne l'était. Le Palais Royal est le Maroc la plus grande base américaine. Nous sommes régis par un traître et un méchant drogué. Si cette chute méchant, son régime tout entier s'effondrerait.

Q: Oui, mais quand même, quand il était sous peine de mort, en France, le gouvernement français n'a permettre Oufklr de venir à Lyon pour recevoir un traitement pour les yeux.

A: La France sait que Hassan II est le «maître» du Maroc. Ce sont les Français et les Américains qui l'a mis là. Hassan II n'est pas marionnette, ce sont les autres, ses "ministres" et ses esclaves qui sont les marionnettes. Oui, il est une marionnette des Français, les Américains et les sionistes, mais pas de ses Collaborateurs. De Gaulle lui-même avait dit que l'homme responsable de l'enlèvement de Ben Barka était Hassan II. Hassan est l'agent des Américains.

Q: Quand Oufkir était au pouvoir on parlait souvent des relations entre les Israéliens et les services secrets marocains.

R: Tout d'abord, la monarchie marocaine (comme toutes les monarchies arabes) et Israël ont les mêmes ennemis: la révolution islamique.

Chaque victoire de la révolution islamique est une menace à la fois contre Israël et les monarchies arabes. Hussein de Jordanie et du Maroc Hassan sont les alliés objectifs d'Israël. Ces alliés partagent des relations et des intérêts communs. Israël, par exemple, a vendu 100 chars AMX (13 tonnes) au Maroc après la guerre de 1967. Cette histoire fait scandale énorme dans l'armée. Dans les cuves, les soldats israéliens ont trouvé des pièces et des journaux. Parfois, les insignes de l'armée israélienne pourrait être vu à travers la peinture se décollait. En outre, les chars étaient en mauvais état. Officiers français de la division blindée (60 techniciens) est venu pour réparer ces réservoirs. Seulement 60 des réservoirs ont pu être réparés. Les réparations, quand il est descendu à elle, coûter plus cher que si le Maroc était d'avoir acheté de nouveaux réservoirs. Oufkir n'était pas dans l'armée à cette époque. Par ailleurs, il s'est dit moi que Mohamed V, ce «cheval de Troie» de l'impérialisme et le colonialisme, avait, lors de l'indépendance, a nommé le Dr Benzakin, un célèbre sioniste, en tant que ministre de la poste et des systèmes de télécommunication, afin de permettre le transfert du Maroc vers Israël des Juifs marocains qui ont été encouragés à émigrer en Israël. Nous du capital. dans les montagnes du Souss, ont toujours appelé le sultan nAglid yiromein ", c'est-à-dire« le roi de la colonialistes ». Hassan II est le roi des Lews et les Américains.

Q: Donc, après la disparition de Oufkir, Hassan II a pu complètement rétablir la situation?

R: Les deux coups d'Etat affaibli le régime, mais la répression et la dictature ont été seulement augmenté. Fascisme "à la Hassan II» et le système féodal marocain survivent encore. Mais Hassan II se rend compte que le temps n'est pas de son côté, il sait qu'il n'est pas en mesure d'arrêter le sens de l'Histoire. Il fait ce qu'il peut pour gagner du temps. Nous avons un proverbe: quand un feu est sur ​​le point de sortir, il fait beaucoup de fumée. En ce moment, Hassan II fait beaucoup de bruit, il laisse beaucoup de fumée

Q: Est-ce la plantation tenté de guérilla au Maroc en Mars 1973, un grave?

A: lutte du peuple n'a jamais cessé. Toutes les tentatives armées figurer dans le cadre de la révolution marocaine. La tentative du 3 Mars 1973 est un épisode de cette révolution qui est toujours en cours. C'était un acte de courage qui avait été préparé longuement. Toute révolution a eu ses échecs temporaires et de courte durée. Nous apprenons beaucoup de nos échecs.

Q: Y at-il une situation révolutionnaire au Maroc?

A: Objectivement, il ya une situation révolutionnaire au Maroc. Le régime est anachronique: la féodalité dans le milieu du 20ème siècle. Si elle devait disparaître demain, personne ne serait surpris. Le régime est historiquement condamné. Hassan II est bien conscient de cela. Est-ce une question de quelques années tout au plus. Nous avons, au Maroc, toutes les conditions objectives d'une révolution radicale et islamique. Si nous sommes encore néo-colonisé, c'est parce que nous sommes encore néo-colonisable.

Q: Où peut la prochaine alerte vient-il?

A: Hassan II interdit toute opposition ou du parti politique qui ne reconnaît pas le régime actuel monarchique. Cela signifie que seuls les partis monarchistes politiques sont tolérés. Toute critique du roi ou de ses opinions politiques est interdite alors que c'est le roi qui est responsable pour le régime et la politique du parti au pouvoir.

Alors, où peut la prochaine alerte vient-il? Pas de l'une des parties en présence. Les parties se sont condamnés. Ils jouent le régime de «jeu». Ils participent à la stratégie de camouflage du régime. Les divisions entre les partis sont d'ailleurs artificielle, ils ne reflètent pas réels du pays forces sociales. C'est Hassan II qui crée et détermine les limites: l'existence ou non de ces parties ainsi que les chefs de parti et l'élimination de ceux qui ne sont pas tolérés. C'est lui qui a soumis la 4lite politique, le marketing et professionnel. Que ce soit au sein du gouvernement ou d'appartenir à «l'opposition», ces partisans sont tout simplement jouer les rôles qui leur sont attribués par Hassan II. Le Shah d'Iran avait également créé un parti d'opposition à son régime: «L'opposition de Sa Majesté". Les parties trahi la révolution marocaine. Ils ne faire des affaires avec le palais afin d'avoir une part dans la puissance. La seule manière qu'ils entrent dans le palais est à quatre pattes. Les deux tentatives faites par l'armée et la tentative du 3 Mars 1973 à renverser le régime, qui a entraîné la mort des martyrs, ont été honteusement exploités par des politiciens professionnels pour transformer les résultats de leurs dépouilles politiques. Après le soulèvement de Casablanca en 1965, ce qui a entraîné des milliers de victimes, et qui était totalement spontanée, Hassan II a demandé à ces hommes qui avaient joué aucun rôle dans eux. Ils attendent que Hassan II offre les ministres et aussi à devenir ses serviteurs et de partager ses miettes. Ils prétendent représenter la volonté du peuple. En réalité, ces dirigeants fantoches ne représentent pas leur «Parties» au Palais, mais plutôt le palais de leurs «parties». Luttes révolutionnaires trier les hommes: les opportunistes sont toujours découverts à la fin. Les politiciens professionnels sont ceux qui attendent la révolution pour créer une atmosphère de peur, voler cette et l'utiliser pour prendre le pouvoir et la «moisson» de ses fruits! Dans l'armée, nous aussi, nous avons notre «Portugais», c'est-à-dire, les officiers et les soldats révolutionnaires. Si ces officiers »a tenté un coup d'Etat" et a réussi, ils n'auraient pas gardé le pouvoir eux-mêmes, mais n'aurait certainement pas donné aux partis politiques de l'époque. Si nous devions lancer une révolution ce serait en aucun cas bénéficier de ces hommes qui sont membres de Hassan régime. Les parties présentes jouent un rôle essentiel dans le régime et il est de notre intention de renverser le régime dans son ensemble. C'est Hassan qui impose aux partis «légaux», les hommes qui ont la «capacité» pour les conduire, les hommes qui doivent être évincé, ce qu'ils peuvent écrire dans leurs journaux "" ce qu'ils peuvent et ce qu'ils ne peuvent pas dire, etc. .. Il est du devoir des Revolutionaires de condamner ces hommes qui ont trahi et qui participent objectivement mascarade Hassan li a. La seule façon de mettre un terme à l'exploitation est d'instituer une démocratie politique, sociale et économique, appelé «Shora" dans l'islam. Pour cela, Hassan II doit être éliminé politiquement parce qu'il ne sera pas lui-même l'éliminer. Seule une révolution peut abolir ce régime. Nous devons organiser un front uni pour mener la lutte Islarnic. Il n'y a qu'une lutte armée qui pourrait anéantir le régime. L'expérience de régime d'Hassan II doit nous convaincre tous que c'est seulement par un acte de résistance armée et la volonté politique de sa dictature être renversé. Seule la ré-institution de l'islam révolutionnaire et pur peut sauver notre pays de l'abîme et la mort.

Abdelkrim Khattabi Al, dans la nuit la plus sombre du colonialisme, menée au nom de l'islam, les armes à la main, dans le Rif, contre les deux armées, le français et l'espagnol. C'est le seul homme à n'avoir jamais betraved. Il a vécu et est mort avec honneur. L'exemple de Abdelkrlrn doit nous guider. Telle est la leçon que nous devons prendre au bout de 30 ans de l'actuel régime.

Ceux qui ne veulent pas comprendre doit être laissés pour compte et la lutte a continué malgré eux. Notre tristesse est dû au fait que beaucoup de nos dirigeants politiques qui ont su commencer leur carrière en politique (pour l'indépendance) avec honneur, ne savait pas comment y mettre fin avec honneur. Les dirigeants arabes ne sont pas familiarisés avec un honorable "retraite"!

L'armée seule ne devrait pas être tenu de fournir la lutte révolutionnaire. Le peuple entier devrait lui fournir. Qu'est-ce que l'armée de toute façon? Il est partie intégrante de la société marocaine. Ce sont les chômeurs qui deviennent soldats. Il est lycéens, d'étudiants sur le travail, qui vivent la même misère que les gens qui sont devenus officiers. Ils sont pleinement conscients de tous les problèmes auxquels sont confrontées les personnes. Il existe pas d'antagonisme entre le peuple et l'armée marocaine. Au Maroc, notre armée n'est pas de type latino-américain ou européen. Notre armée est un jeune sans traditions ou caste militaire. Militaires et des civils organisés dans un parti d'avant-garde peut procéder à une véritable révolution, pas une révolution des centurions, mais une révolution populaire. L'exemple de la révolution Nasserlan montre nous que les officiers arabes et islamiques et les soldats ne peuvent être des alliés naturels de toute révolution populaire et sans une action contre le despote Hassan II par l'armée marocaine, l'immobilisme ambiant mortelle au Maroc pourrait durer pendant de nombreuses années à venir.

Et quand je parle de l'islam, je veux dire l'islam éclairé et tolérant.

Q: Dans quel état ​​est l'armée après Skhirat?

R: Les officiers sont, à l'heure actuelle, tous les jeunes. La vieille garde a été supprimé de diverses manières. Par conséquent, les agents ont le même état ​​d'esprit que le reste de la jeunesse au Maroc. Il est bien entendu que dans le corps des officiers, toutes les divisions de la société existent. Les coups d'État de 1971 et 1972 l'ont prouvé. En outre, ces jeunes officiers témoignent quotidiennement à l'exploitation du peuple et de la pourriture du régime. Ils voient tout scandale. Leur colère est provoquée par le fait qu'ils se rendent compte que le régime s'en sert pour terroriser la population et de protéger la monarchie de la colère du peuple. Leur dignité est bafouée parce qu'ils savent qu'ils agissent comme chiens de garde pour la protection de la corruption et décadence. L'armée d'aujourd'hui est comme un corps d'enseignants, un corps d'ingénieurs et un corps de médecins. Mais dans l'armée, la différence réside dans la discipline et un sens pragmatique plus vive plus enclins à l'action qu'à la parole. En tout cas, objectivement, l'humeur répandue dans l'armée est de révolution. Hassan a pratiquement perdu son emprise sur l'armée. Pour un régime sans légitimité populaire et qui est fondée uniquement sur ​​la force de police et de répression, c'est la fin.

Q: Quelle influence la participation à la guerre d'Octobre 1973 avoir sur l'armée marocaine?

A: En 1967 et en 1973, l'initiative pour la participation provenaient des officiers eux-mêmes. Ils se sont spontanément portés vers le bas en tant que bénévoles. Comme pour le roi Hassan II, il craint plutôt les contacts entre les jeunes officiers marocains et les officiers révolutionnaires syriens et égyptiens. En 1967, 60 agents ont menacé de démissionner si elles n'ont pas été envoyés au front. Hassan aurait pu penser que de les envoyer au loin, il se serait débarrassé d'eux. Mais le contact de l' ~ 1oroccan armée avec le peuple de Syrie a encore renforcé la révolution- vier et tendances unionistes des jeunes officiers marocains qui sont conscients des véritables objectifs de Hassan.

Pour les Marocains, et, en général, tous les Arabes, la lutte contre le sionisme, l'impérialisme et la réaction arabe est un et le même. La lutte contre le sionisme et l'impérialisme et la lutte contre Hassan II sont gratuits. Pour l'armée, les soulèvements contre Hassan et la participation à la guerre contre Israël sont du même type. Hassan II et le sionisme sont les ennemis du peuple marocain. En 1 967-68, les Marocains Au sud se leva contre le colonialisme espagnol. C'était Hassan II, à l'époque chef de l'armée, qui, de concert avec l'armée espagnole, a annulé le soulèvement.

Q: Est-Marocains de plus vers la droite ou vers la gauche?

R: Nous ne sommes ni l'un ni l'autre, mais les musulmans révolutionnaires. A nos yeux, il n'existe aucun droit ou gauche, mais les progressistes et les reactionaires.

"Gauche", "Droite" sont importés notions européennes. Nous n'avons pas besoin d'importer des idéologies de l'Est ou de l'Ouest. Tout ce que nous avons à faire est d'appliquer les principes éternels de l'Islam trouvés dans le Coran.

L'idéologie de notre peuple, c'est l'Islam. Nous ne voulons pas faire une révolution avec les gens que nous rêver, mais avec les gens que nous avons. Si vous importez une idéologie, vous devez importer un peuple et une nation, aussi! Nous sommes des Arabes musulmans et chacun de nos révolutions doit jaillir de l'Islam. Evolution signifie évoluer vers ce que nous sommes ce que nous voulons être et ne pas "singer" ou d'imiter.

Seule une révolution islamique, culturel, social, économique et politique peut mettre fin à cette décadence morale et politique à laquelle nous sommes à présent vivant.

Comme on le voit, l'islam et l'arabisme ne font qu'un. Je ne peux pas envisager un arabisme deislamized ou un Islam anti-arabe. L'islam et l'arabisme sont comme l'esprit et le corps, inséparable. La hausse ou la baisse de l'Islam dépend toujours de la force ou la faiblesse du monde arabo-islamique.

Nos gens sont musulmans et religieux. Mais la religion peut-être interprété de différentes manières. Comme idéologies. Il faut faire la distinction entre les idées et de leurs applications, entre les religions et les applications des hommes de leur donner. Il faut distinguer entre l'Islam et les musulmans. Lorsque Revolutionaires parler de l'islam qu'ils comprennent qu'il s'agit d'une révolution radicale qui n'est pas en contradiction avec la révolution islamique, mais est le fondement et l'origine de celui-ci et est également une partie intégrante. On ne peut pas séparer la révolution de l'islam. Essayer de séparer l'islam de la révolution dans le monde arabe est de créer un obscurantiste "Islam" à la Arabie Saoudite. Il faut comprendre que le peuple et les paysans dans la monarchie féodale tyrannique islamique au Maroc n'ont pas la protection de la religion comme ils l'ont fait de l'Eglise catholique Dans l'Europe du Moyen Age. Dans notre pays, il n'y a pas d'Église ou de la caste des prêtres. Au contraire, au Maroc, toute révolution est un système islamique. La révolution algérienne a été appelé la révolution Moulahadirie (les marxistes, d'autre part, étaient contre, dès le début tout comme le Parti communiste français).

L'islam est une révolution. Toutes les religions, au début, sont des révolutions pour la justice sociale, la dignité humaine et la liberté.



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