Leral.net - S'informer en temps réel

ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Rédigé par leral.net le Lundi 27 Août 2012 à 19:59 | | 63 commentaire(s)|

ONU : Affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale
Maroc-ONU : affirmation par Ban Ki Moon du rôle majeur du Maroc sur la scène internationale

Le Roi du Maroc et le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon, ont eu le 25 août 2012 un entretien téléphonique.

Au cours de cet entretien, les deux dirigeants ont passé en revue une série de sujets parmi lesquels le dossier du Sahara marocain, les relations maroco-onusiennes et maroco-algériennes, l’implication active du Maroc dans la prévention et la résolution des conflits mais aussi dans l’assistance humanitaire ainsi que le rôle remarquée et remarquable du Maroc au sein du Conseil de Sécurité dont il est membre non-permanent.

S’agissant du dossier sensible du Sahara, le Secrétaire Général de l’ONU a réitéré au Souverain marocain l’assurance que l’organisation qu’il dirige n’envisageait aucune modification des termes d’exercice de sa médiation dont la finalité est la promotion d’un règlement politique durable et mutuellement acceptable

Monsieur Ban Ki Moon a également souligné que son Envoyé Personnel et son nouveau Représentant Spécial seront tenus de mener à terme leurs missions pour faire avancer le processus de règlement et conduire à l’établissement de meilleures relations entre le Maroc et l’Algérie.

En réponse à Monsieur Ban Ki Moon, le Souverain marocain a réaffirmé les dispositions volontaires et constructives du Maroc à trouver une sortie de crise à ce conflit artificiel et larvé. Une solution basée sur la proposition d’autonomie avancée que la communauté internationale a reconnue comme étant sérieuse et crédible.

Le Roi du Maroc a également mis en exergue les efforts inlassables qu’il a menés ainsi que sa disposition permanente à contribuer à la recherche d’une solution juste et définitive au dossier du Sahara sur la base du plan proposé par le Maroc.

A rappeler que le projet d’autonomie élargie mis par le Maroc sur la table des discussions avec le Polisario a été salué unanimement par la communauté internationale qui le soutienne

Concernant la participation active du Maroc en tant qu’acteur majeur, crédible et écouté sur la scène internationale et au sein de l’ONU, notamment au sein du Conseil de Sécurité, Monsieur Ban Ki Moon a souligné l’apport significatif du Royaume.

Un apport observé par ses contributions, depuis plus de 50 ans, aux opérations de maintien de la paix en Europe, en Afrique, en Asie et aux Caraïbes mais aussi par ses multiples aides humanitaires aux populations en détresse, notamment au Mali, au Niger, à la Mauritanie, à la République du Congo, à la Tunisie, à la Libye et au peuple syrien.

Le Maroc, pays africain, s’est également fortement engagé dans ce continent afin de promouvoir et asseoir la paix, la sécurité et à favoriser le développement. Un engagement sincère et reconnu par ses pairs africains qui demandent aujourd’hui son retour rapide au sein de l’organisation panafricaine.

Aussi face à cet engagement toujours constant du Maroc, sous la sage conduite du Souverain marocain, constamment animé par un esprit de solidarité, le Secrétaire Général de l’ONU a renouvelé toute l’estime que son Organisation porte au Royaume et à son Roi qui répondent toujours favorablement aux appels de la communauté internationale visant à la prévention des conflits et la consolidation d’une paix durable, tant sur les plans régional continental, qu’international

Pour ce qui est des relations maroco-onusiennes, les deux responsables ont mis en avant l’excellence des échanges entre le Royaume et l’ONU, tout particulièrement sur les grandes questions d’intérêt régional et international.

Quant aux relations maroco-algériennes, le Roi du Maroc a indiqué à son interlocuteur que la politique de la main tendue envers son voisin de l’Est reste un préalable à l’établissement d’un Maghreb uni et solidaire.

Enfin, Monsieur Ban Ki Moon a salué à cette occasion, le leadership du Souverain marocain en raison de son engagement indéfectible et personnel sur les fronts international, régional et continental quant aux nobles causes. Un engagement qui conforte le Maroc et son Roi dans leur stature de médiateur influent de paix, du développement croisé et de rencontres harmonieuses entre les peuples.

C’est pourquoi, après avoir échangé sur les différentes questions citées en supra, le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU ont convenu de maintenir à leur plus haut niveau d’excellence les échanges fructueux, constants et responsables.

En conclusion, de par le contenu de cet entretien téléphonique entre le Souverain marocain et le Secrétaire Général de l’ONU, il est confirmé que la voix du Maroc, grâce à conduite éclairée de la diplomatie marocaine par le Roi du Maroc, est très écoutée et qu’elle a une place privilégiée dans le concert des nations.

En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.



Auteur: Farid Mnebhi


Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

13.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 17:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

La propagande des progrès au Maroc cela fait quelques années que plus personne n'y croit! Les seules choses qui augmentent au Maroc sont l'islamisme et la fortune du roi!

Quelle que soit la voie élémentaire que vous allez choisir, et si vous comptez utiliser un minimum vos sorts de protection, il vous sera donc toujours utile d'avoir une base de points investis dans l'INTELLIGENCE.
On pensait, certainement à tord au vu de la situation aujourd’hui l’illustration de cette stratégie a la Marocaine a conduit le pays aux désastres économique
Sauf que voilà, ça ne se passe pas comme prévu. Sans parler du résultat final Ce qui m’inquiète un peu est la suite des événements. S’achemine ton vers un affaiblissement Le scénario catastrophe Peut on tellement parler de retour bâton. Peut-on réellement parler de coup d'état fusible devenu inutile. Elle a permis d'organiser des élections pour d'une part calmer les foules Les lendemains s'annoncent difficile La situation de pourrissement

12.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc: prison pour avoir rompu le jeûne

Un jeune marocain a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir rompu publiquement le jeûne pendant le mois de ramadan à Rabat, selon une source judiciaire.

"Ce jeune a été arrêté par la police alors qu'il était en train de manger publiquement dans la médina (la vieille ville, ndlr) de Rabat. Le verdict a été rendu vendredi", selon la même source. L'article 222 du code pénal marocain punit la rupture publique du jeûne pendant le mois de ramadan d'une peine pouvant aller jusqu'à six mois ferme.

Quelle est BELLE cette démocratie Marocaine on a bien compris pensée unique !!.
La liberté individuelle n'existe donc pas. L'individu n'est rien.


Des jeunes marocains ont créé récemment sur Facebook un groupe appelé "Masayminch" ("nous ne jeûnons pas" en arabe marocain) pour "défendre le droit de ne pas jeûner pour les non croyants".

11.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

L’Angleterre entame une enquête officielle sur le décès d’un couple britannique à Essaouira

Londres : Le ministère des affaires étrangères britannique, a déclaré commencer aujourd’hui, vendredi 31 Août, une instruction officielle sur la mort aux apparences douteuses d’un couple d’anglais à la cité des vents, Essaouira.

n effet, Roger et Mathilde Lamb, de la région anglaise, Worcestershire, étaient avec leurs 4 fils à Essaouira quand ils moururent dans des incidents séparés, à partir du 17 Août dernier.

Ainsi Mathilde Lamb, 43 ans, s’était ou a été défenestrée depuis l’appartement ou elle résidait à Essaouira, morte sur le champ.

Quelques jours plus tard, son mari, Roger Lamb, 47 ans, connut le même sort en succombant à ses blessures après une chute depuis le haut d’un autre bâtiment de la ville.

Ces deux morts décalées de quelques jours, des deux époux, a plus qu’attiser les soupçons des autorités britanniques, selon la BBC , elles ont annoncé pour aujourd’hui, vendredi 31 août, l’inauguration sur place et à la région d’origine du couple en Angleterre, d’une enquête pour élucider le mystère de cette double disparition.

ce n'est pas le seul cas rien que cette année cela devient trop fréquent
quel est la cause le motif certainement des meurtres pour l'argent

10.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 16:18 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Manque d'argent pour son peuple pas pour le Roi et les Hommes du Royaume


«les délais de paiement moyens au Maroc dépassent les 100 jours et peuvent se prolonger dans certains cas jusqu'à quatre à six mois, en particulier dans le secteur textile. Cela affecte significativement les trésoreries des exportateurs, s'ils ne prennent pas en compte le risque et s’organisent en conséquence, pour limiter son incidence sur leurs finances.»

mieux vaut préparer ce que l'on va dire

9.Posté par Mimoune Makouri le 31/08/2012 15:46 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

En 2011, la facture céréalière s’est élevée à 17 milliards de dirhams, alors que le Maroc avait engrangé une récolte de 85 millions de quintaux, jugée plutôt satisfaisante. Cette année, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dès le mois d’octobre, le compteur commencera à tourner pour le Trésor. Il doit supporter en plus du manque à gagner dû au gel des droits de douane et des taxes, le soutien des importations du blé et sucre.

Hausse du prix du pain?

Au moment où la rumeur enfle sur la hausse du prix du pain, le gouvernement se veut rassurant, mais les professionnels sont inquiets. En plus de la flambée des cours du blé, ils doivent également faire face au « renchérissement des cours énergétiques, de la main d’œuvre ainsi que l’augmentation du revenu minimum et des coûts de transport suite à la hausse du carburant », comme l'expliquent, aux Echos quotidiens, Lahoussine Azaz, président de la Fédération nationale de boulangerie et pâtisserie.

Une rencontre, prévue la semaine prochaine entre le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Najib Boulif, et la fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc, devrait aboutir à l’actualisation du cahier des charges signé le 27 octobre 2011. La question demeure : le gouvernement procèdera-t-il ou non à l’augmentation du prix du pain ?

En cette période tendue où la cherté de la vie se fait de plus en plus ressentir, le gouvernement ne dispose pas toujours des fonds suffisants pour honorer ses engagements. Le pain étant un produit de première nécessité et subventionné, la caisse de compensation, déjà mise à mal, risque de ne pas supporter une pression supplémentaire. Même si les émeutes de 1981 ont laissé un mauvais souvenir au Maroc, comme le confiait récemment Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, le climat contestataire demeure.

cette année au Maroc on a vue que rien ne va plus je passe mes vacances tout les ans a Oujda mais la on sent que c'est la fin du soleil la misère et la pauvreté en hausse la population les jeunes c'est une vrai poudrière une bombe a retardement tous est a changé cette dictature

8.Posté par Posté par Farid Mnebhi le 30/08/2012 21:43 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc-Meknès : Des milliers de poissons retrouvés morts dans le bassin Sahrij Swani

Mais qu’est-il donc arrivé au célèbre bassin touristique Sahrij Swani de la ville de Meknès construit par Moulay Ismail aux XVII et XVIIIe siècles ? Connu pour sa tranquilité, le bassin s'est transformé, hier, en un véritable cimetière de poissons. Des milliers de carpes et d'autres espèces ont été retrouvées mortes à la surface de l’eau provoquant la colère des protecteurs de l’environnement de la ville.

Un spectacle désolant s'est offert, hier, lundi 27 août, à la vue des habitants vivant à proximité du célèbre bassin Sahrij Swani de Meknès. Des milliers de poissons ont été retrouvés morts dans le bassin. Des poissons portant des noms sortis tout droit d’un recueil de poèmes, carpes amour blanc, carpes communes ou perches soleils, flottent inertes à la surface d’une eau opaque et verdâtre.

Un véritable choc pour Mohammed Abouabdallah, le président de l’association des pêcheurs sportifs et de la protection de l’environnement de Meknès. Agé de 53 ans, il a vécu toute sa vie à Meknès. Il est enfant lorsque son oncle lui transmet sa passion pour la pêche. Depuis, Mohammed écume toutes les rivières du Maroc pour s’adonner à sa passion avec ses amis, organiser des concours de pêche et veiller à ce que ces endroits soient préservés des indélicatesses humaines.


suite a la crise économique la réduction des budgets

je pense que c'est le manque de nourriture par manque d'argent et les pannes de pompage l'entretient et manque de personnel

pas trop de dégâts au niveau social.

tous les indicateurs sont dans le rouge la crise n’épargnera au domaine ses tous les secteurs qui sont concerné

c'est la panne sèche.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.

7.Posté par Au cas où vous l'auriez manqué le 30/08/2012 19:11 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Farid Mnebhi souffre du syndrome d’excitation génitale persistante… Certaines n’ont jamais connu l’extase. Pour Farid Mnebhi, c’est tout le contraire. Trop, c’est trop. Il vit un véritable l'enfer à cause de ses orgasmes à répétition.

ça fait mal la rondelle cassé

6.Posté par l'aigle ne chasse point aux mouches le 30/08/2012 18:48 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Celui qui veut gouter au miel doit supporte les piqures d’abeilles On veut le Sahara alors on doit accepter les peines et les difficultés
Réponse
Compte plutôt sur ton âne que sur le cheval de ton voisin il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages

La meilleure manière de présenter ses excuses consiste à le faire de la façon la plus informelle possible.
Mais pour autant, mieux vaut préparer ce que l'on va dire - et pourquoi pas l'écrire - pour être sûr de ne pas s'embrouiller. Il est préférable de se laisser un peu de temps, éventuellement sortir se calmer au grand air, boire un verre d'eau. De façon à rationaliser les choses.
Il faut mettre les mots sur son manquement, son erreur.
Le risque en termes de position hiérarchique consiste à entrer dans de la justification. Aussi, pour éviter cet écueil, il ne faut pas s'attarder sur l'excuse à proprement dite et se remettre tout de suite dans une dynamique d'action. Il faut donc qu'il explique comment pallier le problème, se remettre dans l'action, se projeter dans l'avenir.
Il faut donc privilégier des phrases simples et faire court.

1963 1994

Attention, simple rappel, le "je m'excuse" n'est pas français ! Soit on "présente ses excuses", soit on "prie d'être pardonné", mais une faute de grammaire en préambule serait d'un très mauvais effet.

Pour l' Auteur: Farid Mnebhi

5.Posté par Farid Mnebhi le 28/08/2012 09:29 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Les commentaires sont l'oeuvre d'un usurpateur. Il post ses saletés sous mon nom en raison de sa lâcheté.. Le varis Farid mnebhi, al'uteur de l'article et non des commentaires puants comme son auteur..

4.Posté par Mimoune Makouri le 27/08/2012 21:01 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

ce Farid nuit a l'image du Maroc avec ces articles
il ne rend pas services au pays bien au contraire on vois bien que le Maroc est mal en point dans tous les domaines j'ai le sentiment que le rêves du grand Maroc et a oublié une bonne fois pour toute c'est un service rendu au pays que de ce concentré sur le Maroc sans le Sahara sans seuta et melila
Le Maroc c'est la Grèce il n'est plus en position de quoi que ce soit sauf de bien géré l’économie et la paix social que va devenir le Maroc qui perd son indépendance de plus en plus comme la Grèce

Mimoune Makouri el Oujdi de paris 92

3.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:34 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler


Maroc : le président du Comité national olympique visé par un mandat d'arrêt dans l'affaire Ben Barka
Le président du Comité national olympique marocain, Housni Benslimane, est sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Le juge français Patrick Ramaël en est à l'origine, lui qui avait déjà lancé en 2007 plusieurs mandats d'arrêt internationaux contre des militaires marocains dans le cadre du dossier Ben Barka. Medhi Ben Barka, l'opposant au roi Hassan II, figure du tiers-mondisme, avait été kidnappé en 1965 devant la brasserie Lipp à Paris et son corps n'a jamais été retrouvé. Quarante-sept ans après les faits, l'instruction est toujours en cours.
Housni Benslimane, l'actuel président du Comité national olympique du Maroc aurait pris part à la préparation de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka alors qu'il était capitaine dans l'armée marocaine. Le magistrat français Patrick Ramaël relance le dossier. En effet, le mandat d'arrêt international, que le juge avait lancé en 2007, a été invalidé deux ans plus tard par le parquet de Paris qui estimait que les charges n'étaient pas suffisamment explicites.

Accrédité officiellement pour les JO de Londres qui se déroulent actuellement, le président du Comité olympique du Maroc a assisté à la cérémonie d'ouverture, le 27 juillet dernier. Le magistrat français a bien prevenu ses homologues britanniques de la venue d'Housni Benslimane, mais celui-ci n'a pas été inquiété. C'est la deuxième fois que le juge Patrick Ramaël sollicite la justice etrangère pour appéhender Housni Benslimane. En 2009, il séjournait en Espagne et malgré les sollicitations du magistrat, Madrid avait refusé de l'interpeller.

Après avoir assisté à la cérémonie d'ouverture, le directeur du Comité olympique est rentré au Maroc. Il y est toujours actuellement et un éventuel retour à Londres n'est pas prévu pour l'instant.

2.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Chawqui Lotfi est militant de Solidarité pour une alternative socialiste une petite organisation de la gauche marxiste marocaine. Il trace un panorama tout a fait intéressant de la situation dans le royaume chérifien et des perspectives qu'il ouvre pour des forces se réclamant du socialisme. La situation du Maroc peut faire croire a une (relative) stabilité, mais cela ne tient pas compte de l'échec de la "démocratie" tout a fait partielle et irréelle qui laisse apparaitre le systéme, le makhzen dans toute sa brutale réalité. Et à la crise politique peut se conjuguer une crise économique, qui rendrait la situation trés vite explosive. En attendant, l'avis d'un militant impliqué dans les luttes de classes de ce pays sont trés utile à la compréhension globale de la situation.

Manifestation+des+diplomes+chomeurs+Raba

Au Maroc, il n’y a ni transition démocratique, ni dialogue sociale : il n’a que la guerre sociale contre les classes populaires.

Le « nouveau règne » n’a pas débouché sur un « nouvel concept de l’autorité », ni sur l’ouverture d’un espace démocratique autonome du pouvoir, ni sur l’amélioration même partielle des conditions de vie de la grande majorité. En réalité, la répression n’a jamais cessé. Ce qui a changé, c’est les formes qu’elle prend et son intensité. Après la longue nuit des années de plomb, le pouvoir a cherché à institutionnaliser les oppositions, intégrer la « société dite civile », récupérer et détourner les revendications, à épuiser les mobilisations en les laissant isolées, en opérant parfois des concessions formelles. Il a réussi à intégrer, acheter, corrompre les « oppositions », à gagner du temps en jouant sur le renouvellement de « la façade démocratique » et par l’instauration d’un pseudo « dialogue social ». C’est ainsi qu’il a pu concéder une marge à la contestation, opérer une répression sélective, tout en s’assurant que ne se construise pas une force enracinée, sociale et politique, capable d’articuler les luttes autour des perspectives communes. Ce qui a changé depuis, et on trouve les signes de ce changement bien avant l’éclosion du M20F, est la gestation d’un mouvement populaire qui lutte sans les partis de la « façade démocratique », les directions syndicales corrompues et sans accorder la moindre confiance aux relais du pouvoir. Et qui lutte d’une manière souvent déterminée. On se rappelle des mobilisations populaires de Bouarfa, des dynamiques révélées par les coordinations contre la vie chère, de la révolte populaire de sidi ifni pour ne prendre que ces exemples. Cette nouvelle vague de la lutte des classes a connu depuis une accélération sous l’impact combiné de deux facteurs :

• Le développement de la crise du capitalisme mondial : la bourgeoisie prédatrice dont le bras armé est le palais ne peut tolérer des mobilisations populaires contre les politiques de paupérisation. Toute sa politique vise à élargir l’austérité et les conditions de la surexploitation. L’augmentation des prix de gazoil à celui des denrées alimentaires, la remise en cause de la gratuité de l’enseignement public ; les lignes directrices de la loi de finance, leur volonté de casser le droit de grève, le gel des salaires ne sont que les aspects les plus connus. Elle ne peut accepter l’extension géographique des mobilisations sociales qui mettent en mouvement « les dépossédés », elle ne peut accepter que les campagnes que le pouvoir pensait contrôler, se réveille, ni l’extension des terrains de luttes qui ne sont que le revers d’une violence sociale généralisée. Car si il y a une « nouveauté » de la situation, c’est que tout devient un terrain de confrontation : l’insalubrité des logements et la spéculation immobilière, le délabrement des hôpitaux publics, l’absence d’emploi, l’augmentation des prix et des factures d’eau et d’électricité, la marginalisation de régions entières qui n’ont droit à rien, la baisse du pouvoir d’achat, les retraites volées et non payées, l’arbitraire généralisé., un enseignement qui exclut les pauvres, la faiblesse des salaires, les transports publics, les expropriations de la terre et on peut allonger la liste.. Le pouvoir ne peut accepter que les habitants des quartiers populaires qui constitue le cœur du prolétariat informel revendique, il ne peut accepter que chlihat et beni Bouayach entrent de plein pied dans le Maroc de la contestation. Car satisfaire les revendications, répondre à l’urgence sociale est antagonique avec la logique prédatrice et la dictature du (sur)profit du capitalisme dépendant.

Mais ce qu’il ne peut accepter, et ce qui affole ce pouvoir, est que des forces nouvelles, parfois, souvent sans tradition de lutte résiste avec détermination malgré la répression. Et dont les revendications ne sont pas solubles dans un tour de passe-passe constitutionnel ou une quelconque alchimie électorale. La répression c’est d’abord cela : une violence politique organique d’une classe dominante dont les intérêts matériels sont liés à un ordre social toujours plus inégalitaire et à la violence sociale et prédatrice de l’accumulation capitaliste. La répression est un élément structurel du pouvoir pour maintenir et reproduire le despotisme social et économique. D’autant plus dure quand les formes de luttes mises en avant sortent des schémas classiques de sit-in ou manifestations et prennent la forme d’une occupation des lieux, des voies ferrées, des routes, quand on bloque le fonctionnement normal de l’économie. Nos camarades chômeurs de Khouribga et D’Asfi en savent quelque chose.

• Le deuxième facteur est lié à la crise de la façade démocratique. Le recours au PJD n’offre aucune garantie sur la durée. Le soutien de ce dernier aux politiques antipopulaires, au tournant répressif avec un profil idéologique ultra réactionnaire, sa lutte symbolique contre la corruption, son incapacité à imposer la paix sociale, montrent les limites d’une démagogie quand elle est confrontée aux décisions réelles que lui dicte la classe dominante des prédateurs. La monarchie peut de moins en moins masquer sa responsabilité centrale dans la dilapidation de richesses publiques, dans la corruption institutionnalisée, dans la mainmise des ressources par une minorité. Le pouvoir absolu ne se partage pas. Mais un pouvoir absolu qui ne peut s’appuyer sur des relais politiques et sociaux crédibles dans la société (relais qui par le passé ont pu jusqu’à un certain point canaliser le mécontentement), tend à créer les conditions d’un vide politique et les possibilités d’un choc frontal avec les majorités populaires.

Nous ne sommes plus dans la période du nouveau règne où les illusions d’un changement progressif, d’une transition démocratique en douceur avait un appui relatif dans la société. Le Roi des pauvres est devenu le Roi de l’impunité, des richesses colossales. Le roi démocrate est devenu Le Roi de la matraque, de la torture et de l’impunité des militaires. Et rien ne vient enrayer dans la conscience populaire que ce système politique ne sert que les puissants et les corrompus. Cette perte de légitimité a été accélérée par le M20F qui a fait la démonstration que l’on pouvait construire un mouvement de masse démocratique dans la lutte et par la lutte et que la démocratie ne viendra pas d’en haut et se heurte à la nature despotique de l’ensemble du système politique en place. la répression est aussi cela : une réponse à la crise de légitimité de la façade démocratique vidée de toute substance et réduite à une pièce de théâtre avec des acteurs de seconde zone tout juste capables de jouer les bouffons de sa majesté, une réponse à la maturation d’une critique de la rue, de Tanger à Tata où le rapport d’obéissance au commandeur des croyants a fait place à l’exigence de la liberté et dignité et au refus radical d’être cantonnée au statut de sujet.

Quand el haked fait l’objet d’une vengeance d’Etat c’est exactement pour cela, ses chants portent une autre légitimité, sans tabous, sans respect des sacralités où le peuple trouve sa propre voix. Et cela est impardonnable pour un régime pour qui la seule devise acceptable est « Dieu, la Patrie, le Roi », un régime qui sait que les mots ne sont pas que des mots mais un moyen de réveiller ou d’enterrer une nouvelle fois les morts et les vaincus, les espérances enfouies de tout un peuple. Il s’agit pour le pouvoir de stopper net les processus sociaux et politiques qui remodèlent la conscience collective des masses populaires, En « rétablissant l’autorité de l’Etat » (elle a donc été ébranlée ?), en avertissant tout le monde que les années de plomb n’appartiennent pas au passé. Si jusqu’ici, il a évité l’explosion, le climat général est celui d’une montée des luttes, même si celle-ci n’est pas linéaire et rencontre des obstacles. Le pouvoir se prépare à utiliser la force brute et généralisée. Vieille loi classique quand il n’y a plus de « consentement « des opprimés, reste la coercition. Quand la « façade démocratique « ne canalise plus rien, il reste le noyau dur de l’appareil d’Etat : son appareil répressif.

• C’est donc la combinaison et l’approfondissement de la crise sociale et politique dans un contexte marqué par la crise du capitalisme mondial et l’irruption des peuples de la région sur la scène politique qui constitue la colonne vertébrale de la guerre répressive que mène le palais contre notre peuple et ses militants. En réalité, et c’est un point sur lequel nous voulons insister, il se prépare à faire face à l’éventualité d’un embrasement généralisé. Il y a une volonté délibérée d’affrontement avec une volonté de tester les capacités d’intervention des forces de l’ordre entièrement rééquipées et formatées pour faire face aux « mouvements sociaux ». Tant le matériel utilisé que les tactiques d’intervention montrent que le régime a bien travaillé pendant nos manifestations « silmia » du dimanche. Il s’est doté d’un commandement unifié et mobile capable de coordonner dans les conditions les plus diverses l’action répressive : dans les périphéries des villes sur la question du logement, au cœur des grandes villes contre les manifestations syndicales et les actions revendicatives, dans les régions plus enclavées. Mettre sous état de siège, expéditions punitives, répression de masse et ciblée, tactiques de harcèlement et de dispersion, combinaison des services sécuritaires et armées. En réalité le pouvoir vise à court terme trois objectifs :

• En imposant des arrestations de masses et de lourdes condamnations, il vise à la fois à décourager les résistances en montrant que le prix à payer est très lourd mais aussi à reconfigurer les objectifs de lutte en imposant une lutte de longue durée pour la libération des détenus en espérant que cette lutte ne regroupe que les éléments les plus déterminés et ne prennent pas un caractère de masse.

• Eviter les risques d’explosions populaires même localisées qui peuvent avoir un effet de contagion non maitrisé surtout dans les régions qui ont été marquées par une longue marginalisation ou qui ont fait preuve par le passé d’une grande combativité (le Rif par exemple )

• Affaiblir les équipes militantes, démanteler les mouvements sociaux combatifs, décourager la participation populaire. Il s’agit en réalité à la fois d’affaiblir les « cadres organisés mais aussi de faire face aux luttes spontanées ou semi spontanées et de tuer dans l’œuf la combativité émergente et les possibilités de jonctions entre les courants militants radicaux et les résistances populaires. Le pouvoir a adopté une stratégie de harcèlement continue visant à nous mettre sur la défensive. C’est le défi qui nous est posé. Mais l’erreur serait d’avoir une lecture statique du tournant répressif. De ne pas voir son caractère durable et global. Il sait que le feu couve partout, ne s’éteint pas, se propage dans un embrasement lent. Même si l’incendie n’est pas encore déclaré, Il se prépare à l’affrontement global. La loi sur l’impunité des militaires ne signifie rien d’autre que le droit de réprimer dans le sang pour sauver le trône. L’augmentation du budget d’armement, le renouvellement des contrats militaires et de l’équipement des forces de l’ordre en matériel répressif de tout ordre, les contrats signés avec la Russie, allié des dictatures les plus sanguinaires, le soutien accordé par les USA qui confirment le statut d’allié majeur hors Otan de l’Etat marocain, l’appui de l’état français plus soucieux de la défense des intérêts des multinationales que du sort du peuple marocain, tout cela indique que la machine de guerre du pouvoir se met en place. En réalité, nous sommes dans une situation mouvante où les bruits de bottes s’agitent devant « l’ennemi intérieur », où les balles de caoutchouc précédent les balles réelles. Exagéré ? Seulement pour ceux qui ont la mémoire courte et ne voit pas que le régime ne reculera devant rien pour se maintenir.

Contre la répression et la dictature : marcher sous le feu de l’ennemi. Ne rien céder. D’abord en revendiquant que la lutte contre la répression doit être au cœur de le lutte pour l’émancipation sociale et démocratique. La question qui est concrètement posée n’est pas celle de faire pression pour arracher une signature de l’état des conventions internationale sur la torture, la peine de mort ou les droits des prisonniers et l’amener à respecter ses engagements ou le dénoncer quand il ne le fait pas. Bataille de Sisyphe où l’on demande aux ennemis de la démocratie de devenir des démocrates. Il ne s’agit pas non de dénoncer la répression comme un simple effet naturel, logique de la nature antipopulaire et antidémocratique du régime mais bien d’avancer des revendications, des objectifs de luttes qui permettent aux secteurs populaires de réaliser que si elles veulent satisfaire leurs aspirations et revendications les plus immédiates, elles n’auront pas d’autre choix que de s’unir et de faire face à l’appareil gouvernemental répressif. La lutte pour le droit démocratique de manifester, de s’organiser, de s’exprimer n’est pas séparable de la lutte pour la satisfaction des revendications sociales. Tout comme la légitimité de résister par tous les moyens, y compris par l’autodéfense collective et la confrontation de masse face à l’Etat policier.

En réalité, la lutte démocratique de masse doit viser le démantèlement de l’ensemble des appareils de répression et des institutions du pouvoir, à réaliser l’unité organique de la lutte contre l’exploitation, la dépendance et le despotisme. Elle n’exclut pas des objectifs spécifiques plus immédiats qui est celle de l’amnistie générale des prisonniers politiques et du mouvement social, la fin de l’impunité des tortionnaires et des responsables des crimes économiques et politiques, mais nous devons intégrer ces objectifs immédiats à des objectifs plus larges visant à mettre fin à la répression globale et au système politique qui la nourrit. Dans cette perspective, ce qui importe est la capacité à donner un caractère populaire à la lutte contre la répression. C’est possible comme le montre, malgré des limites et difficultés, les initiatives de masses qu’ont pu prendre nos camardes étudiants de Fes au moment de la grève de la faim de Rouissi et de ses camarades. C’est possible comme en témoigne les résistances portées dans le rif et à taza. Mais l’enjeu est bien de donner un caractère national à cette dynamique, qui va bien au-delà des caravanes de solidarité ponctuelles ou des communiqués de soutien. C’est d’une manière consciente, prolongée, que la lutte contre la répression et pour la libération des détenus doit être au cœur des différents fronts de luttes. Y compris sur le terrain international.

Une des faiblesses du régime tient à sa volonté de préserver son image extérieure qui lui donne l’illusion d’une exception marocaine. L’impérialisme, fidèle soutien est prêt d’une manière pragmatique à lâcher tout régime qui lui parait incapable de mater la rébellion et d’assurer ses intérêts fut-il son allié de toujours. La façade démocratique et l’intégration soumise à la mondialisation capitaliste a permis de renouveler des soutiens neo coloniaux mais une des taches est justement de réduire ce soutien, de l’isoler sur le plan international, d’exiger l’arrêt des coopérations sécuritaires et militaires, de mettre fin au silence médiatique qui masque la réalité de l’autre Maroc.

Travailler à l’émergence d’une solidarité internationale est d’une nécessité absolue pour l’obliger à reculer et de le faire dégager demain. La lutte pour la révolution populaire continue !

1.Posté par Farid Mnebhi le 27/08/2012 20:19 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Maroc : la drogue rapporte 13 milliards $ par an

Au Maroc, la corruption au sommet de l’Etat est un élément habituel d’une réalité économique où les revenus de la drogue jouent un rôle colossal dans l’économie notamment à Casablanca, poumon économique du royaume. Dans son mémorandum plutôt positif, « Sources de richesse à Casablanca : Internes, Externes, Illicites » du 23 mai 2008, le Consulat Général cite un rapport de l’International Narcotics Control Strategy «..le commerce de drogue du Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte 13 milliards de dollars par an, soit plus du double des revenus du tourisme en 2007. »

. Tout aussi gravement dans un autre câble du 11 décembre 2009, portant sur la corruption dans le secteur de l’immobilier, le Consul Général Millard cite nommément le Roi et deux de ses plus proches collaborateurs comme des acteurs de premier plan dans un système de prélèvements illicites parfaitement structuré. Le consul général, citant un de ses interlocuteurs, écrit que la corruption s’est « institutionnalisée » sous Mohamed VI et aurait pris des proportions encore plus importantes que durant le règne d’Hassan II.

1 2
Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site