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OUI au respect de la Constitution et NON au faux débat sur la double nationalité - Par Zaccaria Coulibaly


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Février 2016 à 10:26 | | 2 commentaire(s)|

Après avoir reconnu publiquement à travers ses avocats qu’il est toujours en possession de sa nationalité française, le fils d’Abdoulaye WADE avec la complicité de son père, tente de manipuler l’opinion pour faire accepter la violation flagrante de l’article 28 de notre texte fondamental à savoir la constitution du 22 Janvier 2001.
La double nationalité est tolérée pour tous les postes nominatifs et élections à l’exception de celui de Président de la République.
Monsieur Abdoulaye WADE est un habitué des tripatouillages mais également des violations permanentes de notre constitution pour ses intérêts crypto-personnels.

Malgré l’article 42 qui lui confère le statut de gardien de la constitution, Monsieur Abdoulaye WADE a procédé à plus de 37 modifications constitutionnelles avant de se heurter à la résistance populaire lors du vote du quart bloquant au 23 juin 2011.
Il a tout de même réussi à se présenter pour un troisième mandat en violation flagrante des articles 27 et 104.

Ayant réussi à imposer la candidature de son fils binational ou de double nationalité aux responsables et militants du PDS, revoici l’avocat et père de Karim WADE qui prend sa plume pour cette fois manipuler l’opinion et installer le débat sur la double nationalité tout en faisant fi de l’article 28 de notre constitution.
Nous disons NON à ce faux débat sur la double nationalité qui n’intéresse véritablement pas les sénégalais à partir du moment où notre texte fondamental a réglé cette question et nous appelons au respect stricte de notre constitution.
Le PDS à travers ses responsables veut installer la psychose en déplaçant le débat sur la « sénégalité » sachant que ce parti a dirigé le pays pendant 12 années et malgré tous les tripatouillages de notre constitution, ils n’ont pas touché à cet article 28 qui aujourd’hui semble leur poser tous les soucis du fait que leur «candidat» a la double nationalité.

Si Wade père a gardé sa nationalité française et exercé la fonction de Président de la République en violation de l’article 28, il est normal qu’il soit traduit devant la haute cour de justice pour haute trahison.

Au lieu de demander pardon au peuple sénégalais pour cette forfaiture, il revient nous demander d’élire son fils franco-sénégalais qui renoncera à sa nationalité française avant de prêter serment.
Un parasite doublé d’un délinquant financier qui a pillé les maigres ressources de notre pays surtout avec son jet privé officiellement prêté par «ses amis» et qui a finalement coûté plus de 12 milliards de francs CFA au contribuable sénégalais, ne souhaite pas prendre le risque de renoncer à sa nationalité française avant d’être assuré d’occuper la fonction de Président de la République.
Zaccaria COULIBALY
www.macky2012.com
Références
Article 27
La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
Article 104
Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu'à son terme. Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables.
Article 28
Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle.

Article 42
Le Président de la République est le gardien de la Constitution. Il est le premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal. Il incarne l'unité nationale.
Il est le garant du fonctionnement régulier des institutions, de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire. Il détermine la politique de la Nation.
Il préside le Conseil des Ministres.