Oustaz Sall a mis un accent prononcé sur l’obligation collective (fardu kifaya, en arabe).
’’Depuis 1960, la marche du pays (vers le développement) devait être plus rapide qu’elle ne l’est aujourd’hui, dans la religion, l’économie et la politique’’, a dit le conférencier, qui d’emblée, s’est posé une série de questions sur les causes de la situation actuelle dans les domaines de l’éducation, de la santé, etc.
‘’ Pourquoi nos enfants doivent-ils encore tout casser pour qu’on leur paie leurs bourses d’études ? Pourquoi à Thiès, au lieu de passer de deux gares à 4 gares, on est à zéro gare ?. Pourquoi les religieux ne peuvent-ils pas s’entendre pour célébrer nos fêtes ensemble ?’’, a t-il interrogé.
Les obstacles qu’il appelle ‘’dos d’âne’’ sur la route menant au développement, résident dans beaucoup de facteurs, dont la plupart relève de l’obligation collective, dans la perspective islamique.
Une obligation dont le reste de la société est exempté, si une partie s’en acquitte. ‘’Mais quand chacun attend que l’autre le fasse, rien n’est fait à l’arrivée’’, a-t-il dit.
La société sénégalaise peine, a-t-il estimé, à distinguer l’obligation collective de l’obligation individuelle. Il a cité au nombre des écueils identifiés, la mauvaise orientation des actes de bienfaisance et du mécénat, qui devraient aller vers des œuvres comme l’encadrement de talents dont le pays regorge dans plusieurs domaines.
Au moment où les besoins vitaux du pays sont le savoir et l’emploi, il a déploré les nombreuses grèves qui surviennent, tout en soulignant la nécessité de ‘’sécuriser’’ les activités économiques de tout le monde.
Il ajoute à cela, l’importance de se discipliner, de travailler sans s’attendre à un résultat immédiat, mais aussi d’éviter le gaspillage.
Dans le nouvel ordre mondial, le pays doit garder sa culture, a dit Oustaz Alioune Sall, déplorant la prolifération sur les écrans d’un ‘’théâtre insipide’’ au moment où des secteurs-clefs comme l’agriculture et la religion sont vilipendés.
’’Le développement a des lois, et quiconque s’y conforme, se développe’’, a dit le religieux. Il a cité parmi ces lois, la nécessaire exploitation à grande échelle de la terre, dont le pays est ‘’ bien doté par Dieu ’’.
Le conférencier met en cause la mauvaise utilisation du temps par les Sénégalais, la faible population du pays qui, ‘’depuis l’indépendance, n’a même pas dépassé 15 millions d’habitants’’, alors que la Chine a fondé sa puissance d’aujourd’hui sur sa forte population.
Une plus grande exploitation des compétences que recèle le pays, mais aussi des efforts dans la programmation et l’organisation sont à faire, a-t-il estimé.
‘’Nos mosquées et nos cimetières en disent beaucoup sur notre société’’ sous ce rapport, estime le conférencier. Pour lui, rien que la zakatul fitr, aumône dont s’acquittent les musulmans à la fin du Ramadan, si elle était organisée, pourrait générer des milliards pour créer des unités de transformation et des emplois.
Le ‘’complexe’’ du Sénégalais qui préfère par exemple acheter des chaussures ‘’made in Italy’’ que celles fabriquées à Ngaye, la ‘’non prise en compte de Dieu dans nos programmes’’, sont autant de ralentisseurs de notre envol, aux yeux du religieux.
La perte de vitesse de certaines valeurs comme la solidarité, la générosité l’amour, constitue aussi une faiblesse.
’’Depuis 1960, la marche du pays (vers le développement) devait être plus rapide qu’elle ne l’est aujourd’hui, dans la religion, l’économie et la politique’’, a dit le conférencier, qui d’emblée, s’est posé une série de questions sur les causes de la situation actuelle dans les domaines de l’éducation, de la santé, etc.
‘’ Pourquoi nos enfants doivent-ils encore tout casser pour qu’on leur paie leurs bourses d’études ? Pourquoi à Thiès, au lieu de passer de deux gares à 4 gares, on est à zéro gare ?. Pourquoi les religieux ne peuvent-ils pas s’entendre pour célébrer nos fêtes ensemble ?’’, a t-il interrogé.
Les obstacles qu’il appelle ‘’dos d’âne’’ sur la route menant au développement, résident dans beaucoup de facteurs, dont la plupart relève de l’obligation collective, dans la perspective islamique.
Une obligation dont le reste de la société est exempté, si une partie s’en acquitte. ‘’Mais quand chacun attend que l’autre le fasse, rien n’est fait à l’arrivée’’, a-t-il dit.
La société sénégalaise peine, a-t-il estimé, à distinguer l’obligation collective de l’obligation individuelle. Il a cité au nombre des écueils identifiés, la mauvaise orientation des actes de bienfaisance et du mécénat, qui devraient aller vers des œuvres comme l’encadrement de talents dont le pays regorge dans plusieurs domaines.
Au moment où les besoins vitaux du pays sont le savoir et l’emploi, il a déploré les nombreuses grèves qui surviennent, tout en soulignant la nécessité de ‘’sécuriser’’ les activités économiques de tout le monde.
Il ajoute à cela, l’importance de se discipliner, de travailler sans s’attendre à un résultat immédiat, mais aussi d’éviter le gaspillage.
Dans le nouvel ordre mondial, le pays doit garder sa culture, a dit Oustaz Alioune Sall, déplorant la prolifération sur les écrans d’un ‘’théâtre insipide’’ au moment où des secteurs-clefs comme l’agriculture et la religion sont vilipendés.
’’Le développement a des lois, et quiconque s’y conforme, se développe’’, a dit le religieux. Il a cité parmi ces lois, la nécessaire exploitation à grande échelle de la terre, dont le pays est ‘’ bien doté par Dieu ’’.
Le conférencier met en cause la mauvaise utilisation du temps par les Sénégalais, la faible population du pays qui, ‘’depuis l’indépendance, n’a même pas dépassé 15 millions d’habitants’’, alors que la Chine a fondé sa puissance d’aujourd’hui sur sa forte population.
Une plus grande exploitation des compétences que recèle le pays, mais aussi des efforts dans la programmation et l’organisation sont à faire, a-t-il estimé.
‘’Nos mosquées et nos cimetières en disent beaucoup sur notre société’’ sous ce rapport, estime le conférencier. Pour lui, rien que la zakatul fitr, aumône dont s’acquittent les musulmans à la fin du Ramadan, si elle était organisée, pourrait générer des milliards pour créer des unités de transformation et des emplois.
Le ‘’complexe’’ du Sénégalais qui préfère par exemple acheter des chaussures ‘’made in Italy’’ que celles fabriquées à Ngaye, la ‘’non prise en compte de Dieu dans nos programmes’’, sont autant de ralentisseurs de notre envol, aux yeux du religieux.
La perte de vitesse de certaines valeurs comme la solidarité, la générosité l’amour, constitue aussi une faiblesse.