Depuis la perte du pouvoir et l’arrivée d’une nouvelle majorité issue de l’élection présidentielle du 25 mars 2012 et des Législatives du 1er juillet 2012, c’est la première fois qu’une structure «verticale" Pds organise un événement aussi important que le séminaire de 48 heures de la Fédération nationale des cadres libéraux. Le coordonnateur national du pari d’Abdoulaye Wade, le député Oumar Sarr, s’en est réjoui à la cérémonie d’ouverture. «C’est avec un plaisir certain que je préside, ce matin, au nom du secrétaire général national, cette cérémonie d’ouverture du séminaire de la FNCL», a-t-il déclaré.
Le séminaire vient à son heure après, e l’avis d’Oumar Sarr, qui fait remarquer qu’il y a exactement deux semaines, «l’adresse remarquable de notre secrétaire général nationale aux intellectuels africains pour la prise en charge de la bataille panafricaine pour la démocratie, la paix et le développement de la nation africaine». Le maire de Dagana estime que Me Wade «est l’autre nom de la démocratie sénégalaise» et avec le premier président ghanéen, Kwame Nkrumah, «l’autre nom du panafricanisme concret dont l’expression ultime est le gouvernement continental».
Au-delà du présent séminaire, qui se termine dimanche, M. Sarr dit espérer qu’à une autre occasion, «nous pourrons débattre de cette passion commune» car, espère-t-il, «ce séminaire sera suivi régulièrement d’ateliers et de conférences sur l’actualité mais aussi sur nos idées, sur par exemple la marque wadienne ou wadiste du libéralisme, le bilan doctrinal de la politique économique et sociale menée sous Wade, le rêve panafricaniste etc.».
Autre raison qui fait dire à Oumar Sarr que ce séminaire vient à son heure : «Nous devons comprendre, analyser, modéliser le régime en cours et ses limites objectives». Paraphrasant Marx et Hegel, le patron intérimaire du Pds souligne que «les événements et les personnages historiques se répètent, pour ainsi dire, deux fois ; la première fois comme tragédie, la deuxième fois comme farce».
Parlant du nouveau pouvoir, incarné par le président Macky Sall, Oumar Sarr affirme qu’’après les six mois du régime de Macky, «marqués par l’immobilisme et les mensonges, c’est aujourd’hui la fin des illusions». Selon lui, «l’incapacité congénitale du régime à aller de l’avant, la disposition de notre peuple et de tous ses segments à défendre et à élargir ses droits, font qu’aujourd’hui nous avons une poudrière politique et sociale». En direction des cadres du Pds, Oumar Sarr reconnaît que dans le dernier quinquennat du Président Wade, ils n’ont pas pu jouer ce rôle. Peut-être étaient-ils «trop pris par les postes que vous occupiez ou prépariez à occuper dans les cabinets ministériels et dans l’administration» ? Comme pour leur reprocher de n’avoir pas suffisamment mouillé le maillot. A leur décharge, s’empresse-t-il d’ajouter, «peut-être aussi que notre parti, trop impliqué dans la gestion du pays, suffisant peut-être par moments, n’a pas jugé utile de se tourner vers vous, alors que sans vous, il n’y a plus de boussole».
Notre parti, parti qui s’était fixé comme objectif de conquérir et de gérer le pouvoir, s’est appuyé sur son programme, ses structures et son mode de fonctionnement centrés sur un homme d’exception. De tels hommes hélas ne se reproduisent pas de si tôt. Il faut des décennies sinon des siècles pour reproduire dans un pays de tels hommes. Nous n’en avons pas aujourd’hui. Comme disait Macky SALL s’adressant à A. Wade « Vous êtes pour le Sénégal et l’Afrique, ce que Napoléon fut pour la France. À chaque fois que l’on eut besoin d’un homme et d’un seul, tous les esprits se sont tournés vers vous, Maître … Comme Roosevelt qui, en 1929, tira l’Amérique de la grande récession par la politique des grands travaux, vous avez mis le Sénégal sur orbite pour en faire un pays émergent, grâce à vos vastes chantiers qui ont fini de redonner aux éléphants leurs couleurs naturelles ».
A l’endroit du Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, Oumar Sarr dira que «guidé par cet homme d’exception, qui avait dans sa tête les modèles à dérouler, notre parti n’avait pas jugé utile de s’asseoir de temps à temps et de penser. Peut-être une ou deux fois avons-nous tenu des séminaires de réflexion mais la réflexion ne doit pas venir seulement d’experts extérieurs au parti et au pays, mais aussi et surtout d’experts, de cadres engagés dans la lutte pour le pouvoir».
L’inexistence d’une structure de cadres appropriée pendant le quinquennat 2005-2012 (guerre de tendances), confesse Oumar Sarr, «ne nous a pas servis. La théorie, l’analyse et la conception sont utiles et même indispensables».
En conclusion, le coordonnateur national du Pds, tout félicitant la Fncl et son bureau, a souhaité pleins succès à vos travaux, déclarant ouvert le séminaire de la Fncl intitulé «Quel Pds dans un environnement politique en mutation».
Lesenegalais.net
Le séminaire vient à son heure après, e l’avis d’Oumar Sarr, qui fait remarquer qu’il y a exactement deux semaines, «l’adresse remarquable de notre secrétaire général nationale aux intellectuels africains pour la prise en charge de la bataille panafricaine pour la démocratie, la paix et le développement de la nation africaine». Le maire de Dagana estime que Me Wade «est l’autre nom de la démocratie sénégalaise» et avec le premier président ghanéen, Kwame Nkrumah, «l’autre nom du panafricanisme concret dont l’expression ultime est le gouvernement continental».
Au-delà du présent séminaire, qui se termine dimanche, M. Sarr dit espérer qu’à une autre occasion, «nous pourrons débattre de cette passion commune» car, espère-t-il, «ce séminaire sera suivi régulièrement d’ateliers et de conférences sur l’actualité mais aussi sur nos idées, sur par exemple la marque wadienne ou wadiste du libéralisme, le bilan doctrinal de la politique économique et sociale menée sous Wade, le rêve panafricaniste etc.».
Autre raison qui fait dire à Oumar Sarr que ce séminaire vient à son heure : «Nous devons comprendre, analyser, modéliser le régime en cours et ses limites objectives». Paraphrasant Marx et Hegel, le patron intérimaire du Pds souligne que «les événements et les personnages historiques se répètent, pour ainsi dire, deux fois ; la première fois comme tragédie, la deuxième fois comme farce».
Parlant du nouveau pouvoir, incarné par le président Macky Sall, Oumar Sarr affirme qu’’après les six mois du régime de Macky, «marqués par l’immobilisme et les mensonges, c’est aujourd’hui la fin des illusions». Selon lui, «l’incapacité congénitale du régime à aller de l’avant, la disposition de notre peuple et de tous ses segments à défendre et à élargir ses droits, font qu’aujourd’hui nous avons une poudrière politique et sociale». En direction des cadres du Pds, Oumar Sarr reconnaît que dans le dernier quinquennat du Président Wade, ils n’ont pas pu jouer ce rôle. Peut-être étaient-ils «trop pris par les postes que vous occupiez ou prépariez à occuper dans les cabinets ministériels et dans l’administration» ? Comme pour leur reprocher de n’avoir pas suffisamment mouillé le maillot. A leur décharge, s’empresse-t-il d’ajouter, «peut-être aussi que notre parti, trop impliqué dans la gestion du pays, suffisant peut-être par moments, n’a pas jugé utile de se tourner vers vous, alors que sans vous, il n’y a plus de boussole».
Notre parti, parti qui s’était fixé comme objectif de conquérir et de gérer le pouvoir, s’est appuyé sur son programme, ses structures et son mode de fonctionnement centrés sur un homme d’exception. De tels hommes hélas ne se reproduisent pas de si tôt. Il faut des décennies sinon des siècles pour reproduire dans un pays de tels hommes. Nous n’en avons pas aujourd’hui. Comme disait Macky SALL s’adressant à A. Wade « Vous êtes pour le Sénégal et l’Afrique, ce que Napoléon fut pour la France. À chaque fois que l’on eut besoin d’un homme et d’un seul, tous les esprits se sont tournés vers vous, Maître … Comme Roosevelt qui, en 1929, tira l’Amérique de la grande récession par la politique des grands travaux, vous avez mis le Sénégal sur orbite pour en faire un pays émergent, grâce à vos vastes chantiers qui ont fini de redonner aux éléphants leurs couleurs naturelles ».
A l’endroit du Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, Oumar Sarr dira que «guidé par cet homme d’exception, qui avait dans sa tête les modèles à dérouler, notre parti n’avait pas jugé utile de s’asseoir de temps à temps et de penser. Peut-être une ou deux fois avons-nous tenu des séminaires de réflexion mais la réflexion ne doit pas venir seulement d’experts extérieurs au parti et au pays, mais aussi et surtout d’experts, de cadres engagés dans la lutte pour le pouvoir».
L’inexistence d’une structure de cadres appropriée pendant le quinquennat 2005-2012 (guerre de tendances), confesse Oumar Sarr, «ne nous a pas servis. La théorie, l’analyse et la conception sont utiles et même indispensables».
En conclusion, le coordonnateur national du Pds, tout félicitant la Fncl et son bureau, a souhaité pleins succès à vos travaux, déclarant ouvert le séminaire de la Fncl intitulé «Quel Pds dans un environnement politique en mutation».
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