Prêcheur dans une radio de la place, Oustaz Aliou Sall, investi sur la liste du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds) à la 5ème place, signait ainsi son entrée sur la scène politique. Lorsque nous lui demandons pourquoi un tel choix, il avance que les religieux ont toujours été exclus du terrain politique, alors celui-ci fait partie de l’islam. Puis de soutenir que la participation massive des hommes religieux ne devrait pas étonner : «les politiciens nous ont toujours fait croire que la politique est malsaine, juste pour nous écarter, alors que la politique fait partie de l’islam ». Voulant corriger ce fait qui avait fini d’être érigé en règle, il a décidé, après consultation de certains marabouts et de ses fans, de se lancer sur le terrain. « Sept partis sont venus me voir pour me faire la proposition, mais le Mrds était le premier. Avant de leur donner mon aval, avant d’entrer en politique, je suis allé voir le khalife général des mourides, Serigne Sidy Moctar Mbacké et celui des Tidianes, Serigne Mansour Sy. Et ces derniers m’ont donné leur feu vert parce que je ne fais rien sans demander leur avis », nous a-t-il appris.
Néanmoins, Aliou Sall a précisé que son choix pour le parti de l’imam Mbaye Niang ne s’explique pas par le caractère religieux de cette formation, mais, tout simplement, parce qu’il a été le premier à venir le voir. « Je pouvais militer dans les autres partis, car seul le pays m’intéresse et nous sommes dans une nation laïque », laisse-t-il entendre. Sur le résultat enregistré par son parti, il a exprimé toute sa satisfaction pour le nombre de députés qu’ils ont eu, même si ce score ne lui donne pas la possibilité de siéger à la prochaine législature.
Ce, parce qu’il ne tenait pas, dit-il, à être élu du peuple à tout prix. « Si c’était le cas, j’aurais exigé que l’on m’investisse à la 3ème place. Je ne serai pas député mais cela ne me dérange nullement», souligne le prêcheur. D’autant plus que son arrivée sur la liste du Mrds a beaucoup apporté au parti. « Je ne le dis pas pour me glorifier mais ce sont les membres du parti qui me l’ont signifié en réunion. Ils sont conscients que j’ai apporté un plus et je m’en réjouis», lance-t-il. Raison pour laquelle, il se dit prêt à aller en solo pour les prochaines échéances comme les locales et la présidentielle de 2017. Mais cela dépend, selon lui, de la décision des fans et amis. « S’ils me disent de continuer, je poursuis, au cas contraire, j’arrête », déclare Aliou Sall.
FATOU GAYE SECK
Le Pays au Quotidien
Néanmoins, Aliou Sall a précisé que son choix pour le parti de l’imam Mbaye Niang ne s’explique pas par le caractère religieux de cette formation, mais, tout simplement, parce qu’il a été le premier à venir le voir. « Je pouvais militer dans les autres partis, car seul le pays m’intéresse et nous sommes dans une nation laïque », laisse-t-il entendre. Sur le résultat enregistré par son parti, il a exprimé toute sa satisfaction pour le nombre de députés qu’ils ont eu, même si ce score ne lui donne pas la possibilité de siéger à la prochaine législature.
Ce, parce qu’il ne tenait pas, dit-il, à être élu du peuple à tout prix. « Si c’était le cas, j’aurais exigé que l’on m’investisse à la 3ème place. Je ne serai pas député mais cela ne me dérange nullement», souligne le prêcheur. D’autant plus que son arrivée sur la liste du Mrds a beaucoup apporté au parti. « Je ne le dis pas pour me glorifier mais ce sont les membres du parti qui me l’ont signifié en réunion. Ils sont conscients que j’ai apporté un plus et je m’en réjouis», lance-t-il. Raison pour laquelle, il se dit prêt à aller en solo pour les prochaines échéances comme les locales et la présidentielle de 2017. Mais cela dépend, selon lui, de la décision des fans et amis. « S’ils me disent de continuer, je poursuis, au cas contraire, j’arrête », déclare Aliou Sall.
FATOU GAYE SECK
Le Pays au Quotidien