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Outrage à agent: Ndèye Fatou Guèye s’énerve contre la policière et profère des injures à son encontre


Rédigé par leral.net le Jeudi 30 Décembre 2021 à 11:16 | | 0 commentaire(s)|

Désormais, face à un policier, Ndèye Fatou Guèye sera douce comme un agneau. La jeune femme, étudiante à l’étranger, a dû passer ses courtes vacances en prison, pour avoir injurié une policière. Elle a été jugée hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.

Espérant passer de bons moments avec ses proches durant ses courtes vacances, Ndèye Fatou Guèye s’est retrouvée à la citadelle du silence. En détention préventive depuis cinq jours, la jeune fille, étudiante à l’étranger, a fait face, hier, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle est poursuivie pour outrage à agent.

En effet, détaille le journal "Enquête", alors qu’elle s’était rendue au bureau des passeports pour renouveler son document de voyage, elle a injurié la policière qui ne faisait que lui réclamer son ancien passeport. A la barre, la prévenue, qui ne cessait de dire qu’elle regrettait son acte, a plaidé coupable. Consciente qu’elle n’aurait pas dû se défouler sur la policière, elle souligne que ce n’était pas intentionnel. ‘’J’ai dit un gros mot qu'il ne fallait pas dire. Je ne peux même pas le répéter. Je leur ai dit que ce qu'elles faisaient n'était pas professionnel’’, a-t-elle soutenu, en précisant que la policière a voulu lui chercher des noises, car elle a eu une altercation avec une de ses collègues.

Même si elle n’a pas voulu revenir sur les propos qu’elle a tenus à l’encontre de la policière, elle a fait son mea culpa et soutenu: ‘’Ces cinq jours passés en prison m’ont montré qu’on doit respecter nos forces de l’ordre. J’implore votre pardon. Je dois retourner à l’étranger, car je dois passer un examen jeudi prochain.’’ Malgré ses regrets, la représentante du ministère public a requis deux mois d’emprisonnement ferme contre Ndèye Fatou Guèye. Finalement, le réquisitoire du parquet n’a pas été suivi par le tribunal, qui a infligé trois mois assortis du sursis à l’étudiante qui va enfin recouvrer la liberté et rejoindre ses proches

Ndèye Fatou Kébé