Le départ d’Abdoulaye du pouvoir, tant voulu par une frange de la population sénégalaise sera, peut-être, précipité par le pouvoir mystique des femmes du «bois sacré» de Casamance. En tout cas, le M23, nouvellement initié en Casamance, a décidé de les saisir. «Les femmes du bois sacré de la Casamance seront bientôt saisies pour faciliter le départ d’Abdoulaye Wade du Pouvoir», a déclaré, sur Walf/Tv, Ibrahima Badji, coordonnateur de la section régionale du mouvement des forces vives du 23 juin.
Selon lui, la motivation des habitants de la région de Ziguinchor est très grande pour plusieurs raisons. D’abord, souligne-t-il, c’est la ville périphérique la plus meurtrie par la politique libérale du Sénégal. «On ne comprend pas que Abdoulaye qui nous a promis de régler la situation de notre région en cent jours, puisse la laisser perdurer tout le temps qu’il sera au Pouvoir», s’est désolé M. Badji.
M. Badji souligne que le bilan de Abdoulaye Wade est suffisamment sombre pour le laisser briguer un troisième mandat au-delà même de son inconstitutionnalité. C’est fort de tous ces arguments que le M23, section locale, va aussi saisir les autorités religieuses locales pour les renseigner davantage de la «nocivité» de cette candidature, vu la situation actuelle du pays. Ibrahima Badji pense qu’avec Wade, «il faut sortir une grosse artillerie pour lui faire comprendre que le peuple en a assez de ses manœuvres». C’est pour cette raison que le 23 septembre prochain, lui et ses camarades tiendront une grande assemblée générale pour dire non à cette candidature. Selon eux, il n’y a aucune raison pour le président de la République de vouloir s’offrir un troisième mandat que le peuple et la Constitution lui refusent. «Non, non et non», a- t-il noté. Est-ce suffisant pour «chasser» un homme aussi ancré dans le pouvoir depuis onze ans ? La suite pourra peut-être nous y édifier davantage.
PiccMi avec La Tribune
Selon lui, la motivation des habitants de la région de Ziguinchor est très grande pour plusieurs raisons. D’abord, souligne-t-il, c’est la ville périphérique la plus meurtrie par la politique libérale du Sénégal. «On ne comprend pas que Abdoulaye qui nous a promis de régler la situation de notre région en cent jours, puisse la laisser perdurer tout le temps qu’il sera au Pouvoir», s’est désolé M. Badji.
M. Badji souligne que le bilan de Abdoulaye Wade est suffisamment sombre pour le laisser briguer un troisième mandat au-delà même de son inconstitutionnalité. C’est fort de tous ces arguments que le M23, section locale, va aussi saisir les autorités religieuses locales pour les renseigner davantage de la «nocivité» de cette candidature, vu la situation actuelle du pays. Ibrahima Badji pense qu’avec Wade, «il faut sortir une grosse artillerie pour lui faire comprendre que le peuple en a assez de ses manœuvres». C’est pour cette raison que le 23 septembre prochain, lui et ses camarades tiendront une grande assemblée générale pour dire non à cette candidature. Selon eux, il n’y a aucune raison pour le président de la République de vouloir s’offrir un troisième mandat que le peuple et la Constitution lui refusent. «Non, non et non», a- t-il noté. Est-ce suffisant pour «chasser» un homme aussi ancré dans le pouvoir depuis onze ans ? La suite pourra peut-être nous y édifier davantage.
PiccMi avec La Tribune