Depuis un an, les supporters de l’AS Monaco et du Paris Saint-Germain ont le sourire. Rachetés par de grosses fortunes, les clubs de la Principauté et de la capitale sont amenés à être les futures locomotives du football français, en attendant que l’ASM retrouve la Ligue 1. Dotés de nouveaux moyens financiers, les deux formations ont fait main basse sur le marché français. Et visiblement, ça ne laisse personne indifférent.
Dans ses colonnes, L’Équipe dévoile cependant que Paris et Monaco ne sont pas logés à la même enseigne. Car si pour le président marseillais Vincent Labrune « Paris crée un déséquilibre », le patron du HAC et de l’UCPF (syndicat des clubs pros), Jean-Pierre Louvel, voit d’un bon œil l’arrivée des Qataris dans la capitale. « Le PSG ne pose pas de difficulté. Il n’y a pas de garde-fou à poser. C’est, au contraire, une stimulation pour trouver des moyens supplémentaires. On travaille sur les stades, l’image… Demain il y aura peut-être d’autres investisseurs qui viendront. L’objectif, à terme, est d’avoir cinq ou six clubs de haut niveau pour nous rapprocher du modèle allemand. »
Salués, les nouveaux propriétaires des Rouge-et-Bleu ont sans doute conquis leur oratoire en investissant massivement en Ligue 1, notamment avec la création de la chaîne beIn Sport qui verse 150 M€ par saison (jusqu’en 2016) pour les droits de L1. En revanche, une fois qu’elle sera de retour parmi l’élite, l’ASM risque de s’attirer les foudres de ses concurrents. « Je fais confiance au PSG pour respecter le fair-play financier, mais le régime fiscal avantageux de Monaco pose un vrai problème d’équité. Les clubs doivent être tous soumis aux mêmes contraintes sociales et fiscales », indique le président lorientais Loïc Féry.
Une interrogation qui préoccupe également le président de la LFP, Frédéric Thiriez. « La question du régime fiscal des joueurs en Principauté va se poser à nouveau. Dans ce dossier, on a souvent posé des questions et jamais eu de réponses. » Capable de débourser 20 M€ pour un mercato hivernal, Monaco commence à être pointé du doigt, mais cela sera-t-il suffisant pour inquiéter le Russe Dmitri Rybolovlev ?
Matthieu Margueritte
Dans ses colonnes, L’Équipe dévoile cependant que Paris et Monaco ne sont pas logés à la même enseigne. Car si pour le président marseillais Vincent Labrune « Paris crée un déséquilibre », le patron du HAC et de l’UCPF (syndicat des clubs pros), Jean-Pierre Louvel, voit d’un bon œil l’arrivée des Qataris dans la capitale. « Le PSG ne pose pas de difficulté. Il n’y a pas de garde-fou à poser. C’est, au contraire, une stimulation pour trouver des moyens supplémentaires. On travaille sur les stades, l’image… Demain il y aura peut-être d’autres investisseurs qui viendront. L’objectif, à terme, est d’avoir cinq ou six clubs de haut niveau pour nous rapprocher du modèle allemand. »
Salués, les nouveaux propriétaires des Rouge-et-Bleu ont sans doute conquis leur oratoire en investissant massivement en Ligue 1, notamment avec la création de la chaîne beIn Sport qui verse 150 M€ par saison (jusqu’en 2016) pour les droits de L1. En revanche, une fois qu’elle sera de retour parmi l’élite, l’ASM risque de s’attirer les foudres de ses concurrents. « Je fais confiance au PSG pour respecter le fair-play financier, mais le régime fiscal avantageux de Monaco pose un vrai problème d’équité. Les clubs doivent être tous soumis aux mêmes contraintes sociales et fiscales », indique le président lorientais Loïc Féry.
Une interrogation qui préoccupe également le président de la LFP, Frédéric Thiriez. « La question du régime fiscal des joueurs en Principauté va se poser à nouveau. Dans ce dossier, on a souvent posé des questions et jamais eu de réponses. » Capable de débourser 20 M€ pour un mercato hivernal, Monaco commence à être pointé du doigt, mais cela sera-t-il suffisant pour inquiéter le Russe Dmitri Rybolovlev ?
Matthieu Margueritte