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PSG : ces blessures à répétition qui font jaser...

Depuis le début de la saison, Carlo Ancelotti n'a jamais pu profiter d'un groupe au complet. Souvent blessés, les joueurs du PSG sont-ils victimes des nouvelles méthodes d'entraînement imposés par le staff de l'Italien ?


Rédigé par leral.net le Mardi 20 Novembre 2012 à 08:47 | | 0 commentaire(s)|

PSG : ces blessures à répétition qui font jaser...
Les joueurs parisiens tombent comme des mouches. Momo Sissoko, Mathieu Bodmer, Thiago Motta, Christophe Jallet, Clément Chantôme, Ezequiel Lavezzi, Kévin Gameiro, Jérémy Ménez : la liste des Rouge-et-Bleu passés par l’infirmerie parle d’elle-même. Depuis la reprise du championnat, Carlo Ancelotti est souvent critiqué pour son turnover, mais comment l’Italien peut-il faire autrement ? Souvent obligé de composer avec un groupe touché par des blessures à répétition, le coach parisien n’a toujours pas pu dégager un onze type capable d’aligner les rencontres sans pépins physiques.

Mais selon Le Parisien, le staff francilien ne serait pas totalement innocent face à ces hécatombes. Ainsi, le quotidien révèle que la cellule performance créée pour améliorer le rendement des joueurs est sujette à quelques tiraillements. En effet, Ancelotti doit souvent mettre fin aux désaccords opposant Giovanni Mauri (le superviseur du projet de performance) et Nick Broad (le chef de projet performance). Des divergences qui nuiraient fortement au travail mis en place. « Ils vont trop vite. Ils ont des bonnes idées, mais ils ne tiennent pas assez compte du passé des joueurs. Ils veulent en faire des phénomènes, mais ils oublient la notion de progressivité. Ils travaillent beaucoup la vitesse, d’où les problèmes aux ischiojambières », indique un proche du staff technique.

Également interrogé, l’ancien médecin de l’équipe de France Fabrice Bryand évoque quant à lui le nouveau statut de l’effectif parisien qui est désormais largement composé d’internationaux multipliant les rencontres à un rythme très élevé. « Quand on voit la répétition des matchs, les joueurs qui partent en sélection avec les voyages en avion et la privation de sommeil que cela entraîne, c’est logique qu’il y ait des blessés. Il y a une conjonction de facteurs mais, dans toutes les études, on note un pic de blessures en octobre-novembre et en février-mars. C’est lié aux calendriers, mais aussi aux conditions météorologiques avec des terrains plus lourds. Sur dix mois de compétition, il faut accepter les contraintes médicales. D’où l’importance du banc. Et celui du PSG lui permet de surmonter cela. » Sauf quand les remplaçants accumulent les blessures eux-mêmes…

Matthieu Margueritte