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Une vingtaine d’années, Hayat Khan, a égorgé sa jeune sœur Sumaira avec un couteau de cuisine après l’avoir surprise en train de parler au téléphone avec un homme dans leur maison du quartier pauvre de Orangi Town à Karachi, a rapporté Azfar Mahesar un officier de la police de la ville Pakistanaise, informe Le Populaire.
Le jeune homme l’a ensuite jetée sur le seuil de la maison familiale, agonisante et se vidant de son sang. Un autre enquêteur a confirmé les circonstances du meurtre, ajoutant que de nombreuses plaies de couteau avaient été découvertes sur le corps de la jeune fille. « Quelqu’un l’a amenée à l’hôpital en voiture, mais elle est morte en chemin », renseigne Abdul Hakeem, un habitant du quartier.
De sa prison, le jeune homme a reconnu les faits lors d’un entretien téléphonique avec l’Afp. « Elle parlait à quelqu’un a l’entrée de la maison, je lui ai demandé qui c’était et elle a répondu : ce n’est pas ton affaire, je parle avec qui je veux », il ajoute : « Je voulais juste lui faire peur avec le couteau, et qu’elle voudrait être morte elle aussi ».
Selon nos source, le père aurait pardonné à son fils mais la police pakistanaise allait saisir elle-même la justice, chose inhabituelle, mais permettant que l’affaire soit portée devant les tribunaux. « Nous ne voulons pas enterrer cette affaire, et que l’accusé ne soit pas jugée », a expliqué le policier qui a pris cette décision après les déclarations du père affirmant à la presse locale avoir déjà pardonné à son fils.
Chaque année au Pakistan, une société très patriarcale, des centaines de femmes sont tuées par leur proches qui arguent avoir voulu « laver l’honneur » de la famille. Le Pakistan a modifié son code pénal en 2005 pour empêcher que les hommes qui tuent un parent puissent échapper à la justice. Le Premier ministre Nawaz Sharif s’est engagé, en février, à éradiquer les crimes d’honneur mais aucune autre législation n’a été mise en place depuis ses déclarations.
Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)
Le jeune homme l’a ensuite jetée sur le seuil de la maison familiale, agonisante et se vidant de son sang. Un autre enquêteur a confirmé les circonstances du meurtre, ajoutant que de nombreuses plaies de couteau avaient été découvertes sur le corps de la jeune fille. « Quelqu’un l’a amenée à l’hôpital en voiture, mais elle est morte en chemin », renseigne Abdul Hakeem, un habitant du quartier.
De sa prison, le jeune homme a reconnu les faits lors d’un entretien téléphonique avec l’Afp. « Elle parlait à quelqu’un a l’entrée de la maison, je lui ai demandé qui c’était et elle a répondu : ce n’est pas ton affaire, je parle avec qui je veux », il ajoute : « Je voulais juste lui faire peur avec le couteau, et qu’elle voudrait être morte elle aussi ».
Selon nos source, le père aurait pardonné à son fils mais la police pakistanaise allait saisir elle-même la justice, chose inhabituelle, mais permettant que l’affaire soit portée devant les tribunaux. « Nous ne voulons pas enterrer cette affaire, et que l’accusé ne soit pas jugée », a expliqué le policier qui a pris cette décision après les déclarations du père affirmant à la presse locale avoir déjà pardonné à son fils.
Chaque année au Pakistan, une société très patriarcale, des centaines de femmes sont tuées par leur proches qui arguent avoir voulu « laver l’honneur » de la famille. Le Pakistan a modifié son code pénal en 2005 pour empêcher que les hommes qui tuent un parent puissent échapper à la justice. Le Premier ministre Nawaz Sharif s’est engagé, en février, à éradiquer les crimes d’honneur mais aucune autre législation n’a été mise en place depuis ses déclarations.
Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)
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