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Panama papers : Le cabinet Mossack Fonseca porte plainte pour avoir été «piraté»

Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, au cœur du scandale des «Panama papers», a annoncé mardi 5 avril avoir été victime d’un piratage informatique opéré à partir de serveurs étrangers. Le cabinet panaméen a porté plainte.


Rédigé par leral.net le Mercredi 6 Avril 2016 à 14:41 | | 5 commentaire(s)|

Panama papers : Le cabinet Mossack Fonseca porte plainte pour avoir été «piraté»
«Nous avons un rapport technique qui dit que nous avons été piratés à partir de serveurs étrangers», a déclaré à l’Agence France-Presse Ramon Fonseca Mora, directeur et cofondateur du cabinet, qui précise avoir «déposé plainte auprès du parquet» depuis ce lundi.
Le Monde et 108 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux.
Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.
Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.
La fuite qui a mis au jour le scandale des « Panama papers » a permis la découverte de millions de documents et données provenant des archives de Mossack Fonseca. Elle provient d’une source qui a remis gracieusement au Süddeutsche Zeitung les fichiers de la firme. Afin de protéger le lanceur d’alerte à l’origine de la fuite, son identité n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists, ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête.