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Pastore, Verratti, Ménez : les flops du Classico

S'il ne se comporte pas encore en équipe, le PSG dispose d'individualités exceptionnelles. Mais hier soir, une seule s'est véritablement distinguée quand les autres ont coulé...


Rédigé par leral.net le Lundi 8 Octobre 2012 à 13:10 | | 0 commentaire(s)|

Pastore, Verratti, Ménez : les flops du Classico
Un match nul logique. Hier soir à Marseille, tout le monde semblait se contenter de ce partage des points. Pourtant, la rencontre a livré des enseignements bien différents sur les qualités des deux équipes. Face au bloc bien organisé de l’OM, le PSG a survécu grâce à une bonne défense et surtout à un Ibrahimovic hors du commun. Mais pour le reste, les stars du moment ont déçu du côté du PSG. Et le cas le plus frappant est évidemment celui de Javier Pastore. Il s’annonçait conquérant dans ses déclarations d’avant-match ? Il s’est caché au cœur de l’entrejeu marseillais, refusant d’assumer ses responsabilités de numéro 10, rôle dont il se réclame.

Passes ratées, contrôles déficients, aucune influence dans le jeu et une belle occasion vendangée, voilà le maigre bilan de son Classico, au moins aussi indigent que celui de la saison dernière au Vélodrome. En tout cas, il sait créer le consensus : nous lui avons attribué la note de 2 hier, tout comme L’Équipe. Le Parisien s’est montré plus indulgent avec un 3,5. Le résultat est le même pour Ancelotti, qui l’a logiquement sorti à la mi-temps. Après une prestation convaincante, Pastore déçoit de plus en plus et n’est plus sauvé par son efficacité face au but. Il risque de payer cher sa désastreuse prestation au Vélodrome.

Mais Pastore est loin d’être le seul à avoir déçu. Encensé depuis plusieurs semaines après plusieurs performances très abouties, Marco Verratti a affiché ses limites, sensiblement les mêmes que face à Porto quatre jours plus tôt. Peu efficace à la récupération, beaucoup moins à l’aise sous la pression adverse que lors de ses premières sorties, il a concédé de nombreuses pertes de balle et autres fautes techniques. Très utilisé en ce début de saison, notamment en raison de l’absence de Thiago Motta, Verratti doit maintenant digérer ses premiers pas et ne pas se contenter de ce qu’il parvient à faire face à des équipes désignées comme des victimes idéales. Car face à l’OM, sa vista ne suffisait pas.

Tout comme deux accélérations ne peuvent pas suffire à sauver le match de Jérémy Ménez. Où est passé le provocateur infatigable de la fin de saison dernière ? Hier soir, Ménez a traversé la première période comme une ombre, créant une seule différence en première période (38e). Replacé derrière les attaquants après la sortie de Pastore, il a donné un bon ballon à Gameiro (53e), seul éclair de sa seconde période et surtout l’un des rares ballons donnés vers l’avant. Car hier soir, les actions de Ménez se sont souvent résumées à un appel en profondeur et à une remise vers l’arrière… À travers ces trois faillites individuelles, le PSG a étalé ses faiblesses. Sans un Ibra fabuleux, qui aurait pu sauver le club francilien hier soir ?

Aurélien Léger-Moëc