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Pêche : Quand Macky Sall joue au scaphandrier pour la modernisation des infrastructures et équipements du secteur


Rédigé par leral.net le Vendredi 30 Juin 2017 à 18:32 | | 0 commentaire(s)|

La remise de moteurs et de chèques à Saint Louis ces derniers jours par le Président Macky Sall entre en droite ligne dans la stratégie de la modernisation des infrastructures et équipements du secteur de la pêche, comme le souligne  le rapport des Conseils de ministres décentralisés dans son évaluation des performances sectorielles globales.
 
Dans le secteur de la pêche, la modernisation des infrastructures et équipements se poursuit, avec notamment : • l’achèvement des quais de débarquement de Yoff, Ngaparou, Pointe Sarène ; • l’aménagement d’aires de traitement et de transformation des produits de la pêche de Bargny, Fass Boye, Gooxu Mbathie ; • la réalisation en cours des quais de Soumbédioune, Goudomp, Bargny et Potou, des aires de transformation de Penthium Sénégal à Thiaroye, Mbao, Ndeppé à Rufisque et Kafountine .
 
Il faut aussi noter le renouvellement de 1 152 moteurs, pour lesquels les bénéficiaires ont reçu chacun une subvention de 1 000 000 FCFA CFA ; • l’immatriculation du parc piroguier avec l’utilisation des plaques minéralogiques en aluminium pour le marquage physique ; • le démarrage de la mise en place du pôle aquacole de Sédhiou et la ferme aquacole d’Itato à Kédougou; • la réalisation du Port de Ndakhonga à Fatick.
 
Quid de l’achèvement du dragage et du balisage de l’embouchure du fleuve Casamance jusqu’à Ziguinchor ; • le renouvellement du stock de vingt mille (20 000) gilets de sauvetage.
 
Par ailleurs, • la stabilisation de la brèche de Saint Louis par la mise en place de brise-lames à Saint-Louis et à Potou reste aussi un des grands chantiers de l’Etat sénégalais.
 
58,968 milliards entre 2012 et 2016 investis dans les activités portuaires
 
La réalisation dans le domaine des activités portuaires, d’un investissement global de 58,968 milliards entre 2012 et 2016, en vue d’inscrire le Port Autonome de Dakar dans un nouveau cycle de développement et de compétitivité.
 
Ces investissements ont concerné la mise en œuvre de la politique de spécialisation des installations portuaires et de management intégré de la sûreté, de la sécurité et de la qualité.
 
Entre autres importantes réalisations enregistrées dans ce cadre, il convient de relever : • l’aménagement et l’équipement des terminaux roulier et vraquier, ainsi que du wharf pétrolier dans sa première phase; • la mise en place du Centre Opérationnel Polyvalent pour assurer la gestion de la sécurité et de la sûreté portuaire pour faire de Dakar le premier port certifié ISO 28 000 en Afrique au Sud du Sahara.
 
Sans oublier l’acquisition de divers équipements et moyens de sécurité : deux (02) vedettes destinées à la surveillance du domaine portuaire, un système de communication TETRA pour 65 postes portatifs et 07 postes mobiles destinées aux véhicules et vedettes, la pose de 08 pèse – essieux pour la mise en œuvre du règlement n°4 de l’UEMOA, applicable à partir de février 2017.
 
En définitive, cette dynamique de renforcement et de modernisation des infrastructures se poursuit avec en perspective, la construction du port minéralier de Bargny-Sendou et du port du futur à Ndayane ; • la poursuite de la politique de gestion durable des ressources halieutiques avec la conception et la mise en œuvre des plans d’aménagement des pêches et la généralisation de la cogestion.

Toujours sur le plan halieutique, on peut noter la mise en œuvre du projet d’immersion des récifs artificiels pour assurer la restauration des habitats et la protection de l’environnement des petits fonds marins.
 
Il a aussi été question de la poursuite du programme d’aménagement des complexes de transformation des produits halieutiques, notamment ceux de Cayar et Tann à Joal ainsi que la mise en œuvre du programme chaîne de froid.

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 Selon le gouvernement de Mahammed Boun Abdallah Dionne, la tenue des Conseils des Ministres délocalisés, consacre une nouvelle forme de gouvernance de proximité à travers une présence plus marquée des plus hautes autorités, et en première ligne, le Chef de l’Etat. 
  
Ces conseils constituent des moments importants permettant au Président de la République de se rapprocher, avec son gouvernement et son Administration centrale, au plus près des populations locales, tous segments confondus, des élus locaux et des autorités administratives déconcentrées et de s’imprégner davantage de leur vécu. 
  
Ils sont précédés de conseils interministériels et de visites de terrain, qui sont autant d’occasions d’un dialogue direct avec les acteurs à la base autour des préoccupations les plus fortes, nécessitant une prise en charge urgente. Ils représentent une bonne opportunité pour créer les conditions d’une meilleure articulation entre les priorités locales et nationales dans un cadre de cohérence qui est le Plan Sénégal Émergent. 
  
Enfin, l’organisation desdits Conseils s’inscrit bien dans la vision stratégique de l’Acte 3 de la Décentralisation, de bâtir « des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable ». 
  
Massène DIOP Leral.net