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Petro-Tim : Le document qui prouve que Wade, ses perroquets, certains journalistes, sont des ignorants ou de mauvaise foi (Marvel)

On nous parle de 200 milliards partagés entre je ne sais qui, d’autres de 30 % qui seraient allés à Alioune Sall, d’autres de transfert entre Petro-Tim Limited et Timis Corporation et Kosmos Energy, d’autres soulèvent des histoires de taxe ou de droit de préemption, et je ne sais quoi encore, chacun dans son coin avec une exploitation mensongère ou de mauvaise, ou tout simplement de parfait ignorer s’essayant à péter plus haut que son derrière.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Décembre 2014 à 10:47 | | 49 commentaire(s)|

Petro-Tim : Le document qui prouve que Wade, ses perroquets, certains journalistes, sont des ignorants ou de mauvaise foi (Marvel)
Pourtant il suffit d’interroger quelques experts dans le domaine, et si l’on n’en trouve pas, de passer juste quelques minutes dans google pour se renseigner soi-même et essayer de paraitre moins bête en affirmant des stupidités, ou en bombardant du matin au soir à l’opinion des pétards mouillés, avec de soi-disant « révélations explosives ».

Voici juste un lien qui explique à quel stade le Sénégal se trouve actuellement dans son dossier « pétrole ». Ceux qui pensaient que 200 milliards ont été partagés entre telle ou telle devront se sentir stupides après avoir lu ces extraits

1° POURQUOI parle-t-on de Petro-Tim Limited – Timis Corporation – Kosmos Energy ?

REPONSE DANS LE LIEN 1 : http://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/l-exploration-un-processus-en-plusieurs-etapes

EXTRAIT CHOISI

Tout commence en général par un appel d’offres international, lancé par l’Etat d’un pays qui souhaitera valoriser au mieux les richesses de son sous-sol, donc de sélectionner les compagnies pétrolières qui lui présenteront les meilleures conditions.
La compagnie retenue – seule ou en groupe avec d’autres – disposera d’une licence d’exploration, qu’elle utilisera dans les années suivantes ou qu’elle revendra ou échangera dans une sorte de marché mondial (voir le décryptage « Tout commence par l’obtention d’une licence d’exploration pétrolière »).


2° D’OU VIENNENT LES 200 MILLIARDS ?

REPONSE DANS LE LIEN 2
http://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/tout-commence-par-l-obtention-d-une-licence-d-exploration-petroliere

Tout commence par l'obtention d'une licence d'exploration pétrolière
Avant de prospecter une zone, les compagnies pétrolières doivent obtenir des autorités du pays l'octroi d'une licence d'exploration, sur un périmètre délimité et dans des conditions très précises. Les compagnies pétrolières sont en compétition, via des appels d’offres internationaux, pour obtenir cette licence d’exploration des bassins sédimentaires.

Les compagnies pétrolières ne peuvent pas engager des études du sous-sol et des forages exploratoires à tout moment et en tous lieux, dans le pays de leur choix. Elles doivent négocier avec l’Etat du pays un contrat d'exploration pétrolière et/ou gazière, qui les autorisera à effectuer des travaux de recherche sur une zone parfaitement circonscrite, parfois même à une profondeur délimitée.

Les compagnies pétrolières financent à 100 % les travaux d’exploration.

Cette règle vaut aussi pour les sous-sols situés dans les eaux territoriales des Etats, soit à moins de 200 milles marins de leurs côtes (370 km), ce qui explique les âpres disputes auxquelles donne lieu parfois la définition des frontières maritimes.

Un pari risqué

Pour valoriser au mieux les richesses de leur sous-sol, terrestre ou marin, les Etats sélectionnent les compagnies qui leur semblent offrir les meilleures références techniques et les engagements les plus solides pour mener les travaux d’exploration. C'est pourquoi l’attribution de ces contrats – appelés licences – est aujourd’hui très souvent mise aux enchères à travers des appels d'offres internationaux.

En réponse, les sociétés intéressées envoient des propositions détaillées comportant :

** un engagement sur les sommes totales qu'elles veulent investir pour prospecter la zone. Ce sont en effet les compagnies qui payent les travaux à 100 % et elles n’en seront remboursées qu’en cas de mise en production ;

** un engagement sur la nature et les volumes de travaux qu'elles comptent y réaliser.

En investissant dans de tels projets, ces compagnies font un pari risqué. Les travaux sont très coûteux, sans garantie de trouver des hydrocarbures exploitables. Le taux de succès des forages d’exploration, naguère en moyenne de 1 sur 10, s’est certes amélioré mais il n’est encore aujourd’hui que de 1 sur 3 approximativement. Ce risque fait que les compagnies s'associent souvent en groupes de deux, trois ou plus : si leurs investigations échouent, elles auront pu limiter les dépenses engagées en les partageant.

Taux moyen de réussite des explorations : 1 sur 3

Après l'échéance de l'appel d'offres, le pays concerné examine les différentes propositions et sélectionne une compagnie ou un groupe de compagnies. La licence d’exploration pétrolière est attribuée pour une période limitée (2 à 5 ans), parfois une ou deux fois renouvelable.

Un marché mondial

Les compagnies pétrolières peuvent aussi vendre ou échanger tout ou partie de leurs intérêts sur la zone à prospecter et ainsi gérer leur domaine minier, c’est-à-dire l’ensemble de leurs licences à l’échelle mondiale. Il existe donc une sorte de marché mondial des actifs pétroliers d’exploration. La valeur économique de ces sites évolue au fil du temps, notamment en fonction des résultats des forages réalisés.

Chaque compagnie pétrolière à son équipe de spécialistes en charge du domaine minier, qui suit en permanence toutes les propositions de vente ou d’échange d'actifs d’exploration pétrolière dans le monde. Ces offres donnent lieu à des négociations très disputées.

FIN DES EXTRAITS


De telles explications, il y’en a à foison sur le net. Il suffit de ne pas être trop paresseux comme certains de nos journalistes qui se reconnaitront et qui ont passé des semaines à nous balancer des pétards mouillés

Si tous ceux qui ont agité de la poussière depuis ces dernières semaines, ne se sentent pas ridicules après lecture de ces extraits, c’est qu’ils ont déjà atteint le stade de l’indifférence au ridicule

Wade sait pertinemment pourquoi il n’a pas osé confirmer par ecrit ses accusations lorsque l’huissier s’est présenté à lui. Vous ne verrez jamais une quelconque plainte de sa part. Mais il sait qu’il y’a suffisamment de paresseux au Sénégal pour gober toutes les inepties qu’il sortira, et qu’il peut s’en aller librement et les laisser continuer à donner un contenu à ses mensonges

MARVEL
marvel@hotmail.fr

( Les News )