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Photos - Travaux au niveau du collecteur d’eaux usées de Hann-Fann : Des maisons, des mosquées et une partie de l’Ucad pourraient être déplacées

En plus de sa vétusté et de sa fragilité, le collecteur d’eaux usées de Hann-Fann est empiété par plusieurs maisons ainsi que des mosquées et une partie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). Fort de ce constat, un atelier a été organisé pour cerner les contours de cette problématique afin d’entamer des travaux qui vont nécessiter des délogements.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Août 2015 à 14:42 | | 4 commentaire(s)|

L’état de dégradation du collecteur d’eaux usées de Hann Fann inquiète plus d’un. Conscientes de cela, les autorités ont décidé de régler ce problème en initiant des travaux d’urgence. « C’est un réseau qui présente énormément de dangers et ça n’attend pas. La sonnette d’alarme a été tirée par la population elle-même mais aussi par l’Office de l’assainissement du Sénégal (Onas) pour que les travaux soient réalisés en vue de régler définitivement tous les risques », indique Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Ces travaux du collecteur d’eaux usées de Hann Fann, qui part de Castors en passant par les Hlm, Bopp, Université, etc., pour aboutir à la station d’épuration de l’Université va nécessiter des déplacements vu que la conduite traverse carrément des habitations mais aussi des mosquées et une partie de l’université. « Un ensemble de mesures seront prises. Il y a des endroits où, nécessairement, des déplacements de maisons seront effectués puisqu’il y a des regards qui sont dans des salons, la conduite passe sous des mosquées, au niveau de l’Université et dans les habitations », indique M. Faye qui rappelle qu’« il y a des solutions techniques qui permettent de faire des déviations de réseaux pour éviter le maximum possible de maisons déplacées ».

Ce qui reste constant est que « c’est un circuit qui a été placé depuis les années 40, donc traversant des zones qui, en un moment, n’étaient pas habitables. Raison pour laquelle, une panoplie de mesures sera prise : soit déplacer des regards, soit déplacer des maisons », fait remarquer le ministre qui informe que les travaux vont démarrer au cours du mois d’août.

Le coût des travaux de ce conduit vieux de plus de 70 ans, d’une longueur de 7,7 kilomètres et d’une profondeur allant d’1,5 à 12 mètres s’élève à 6 milliards 600 millions de nos francs. La durée sera d’une année dont 6 mois pour les travaux d’urgence.

Mariama Kobar Saleh

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