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Plaidoyer pour la productivité et la compétitivité du maïs du Sénégal


Rédigé par leral.net le Samedi 30 Octobre 2021 à 13:32 | | 0 commentaire(s)|

Nimna Diayité, présidente de l’Interprofession maïs du Sénégal (IMAIS) a plaidé vendredi pour la productivité et la compétitivité du maïs sénégalais.
Plaidoyer pour la productivité et la compétitivité du maïs du Sénégal
''Il faut faire participer les acteurs, de faire travailler les organisations à la base c’est-à-dire les coopératives qui sont à la base à partir de la production, la transformation et la commercialisation pour une meilleure productivité et une compétivité de notre maïs'', a-t-elle indiqué.
 
Mme Diayité là dit au cours de la cérémonie de clôture de la réunion du Conseil d'administration de l'IMAIS, qui a pris fin vendredi à Saly-Portudal, dans le département de Mbour.
 
En marge de cette rencontre, une séance de concertation sur le partenariat et la contractualisation avec les partenaires de la filière maïs a été tenue.
 
''Notre objectif, c'est d’étendre la culture du maïs sur l’étendue du territoire national, d’augmenter la production mais aussi de pouvoir faire la contractualisation via les agro-industriels et les femmes transformatrices", a dit Nimna Diayité.
 
D'après elle, les contraintes ne manquent pas, puisqu'avec les effets néfastes des changements climatiques, la pauvreté des sols, le manque de matériels pour les transformateurs, sont, entre autres défis à relever par l’interprofession.
 
"Il y a aussi que le maïs n’est cultivé que pendant la saison des pluies au Sénégal. Ce qui pose souvent problème avec l’irrégularité des pluies, alors que la culture a besoin d’eau en quantité suffisante et de manière continue pour sa croissance'', a fait observer la présidente de l'IMAIS.
 
Ce qui, selon elle, fait que pas moins de 307 000 tonnes de maïs sont importées chaque année par le Sénégal. 
 
''Pour y remédier, il faut augmenter les exploitations agricoles, les élargir à beaucoup de localités du pays et redoubler d’efforts pour pouvoir exploiter assez, afin de parer à cette importation'', a suggéré Nimna Diayité. 
 
Elle pense qu'il faut également accompagner les producteurs et transformateurs, signer des conventions de partenariat avec les agro-industriels qui importent le maïs d’autres pays. 
 
''Les 307 000 tonnes importées s’élèvent à des milliards de francs CFA qui enrichissent d’autres producteurs. Pourquoi ne pas les investir localement pour augmenter la production nationale?", s'est-elle interrogée.
 
Avec de la formation et le partage de connaissances sur les itinéraires techniques et les mesures d’atténuation aux changements climatiques, on pourrait prendre des précautions, en mettant en avant les variétés adaptées à la saison et celles adéquates pour chaque zone de production selon la pluviométrie ou le type de sol.
 
''Le maïs est la troisième céréale cultivée au Sénégal après le riz et le blé. Nous attendons de bons rendements malgré les aléas, c’est-à-dire le manque d’engrais et la rareté des pluies'', a-t-elle rappelé.
 
Serigne Makhtar Fall
 



Source : https://www.lejecos.com/Plaidoyer-pour-la-producti...

La rédaction