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Plainte de l'aide de camp du président de la République : Le dossier de Cheikh Mbacké Gadiaga se corse

Le journal EnQuéte est revenu, dans sa livraison du jour, sur l’affaire Cheikh Mbacké Gadiaga. Il indique que le commissaire Yague de la Division des investigations criminelle (Dic) et ses hommes l’ont entendu, avant-hier, et c‘était pour le confronter avec le plaignant, à savoir l’aide de camp du Président Macky Sall, le colonel Meissa Sellé Ndiaye.


Rédigé par leral.net le Jeudi 7 Janvier 2016 à 10:02 | | 0 commentaire(s)|

Lors de la confrontation, Gadiaga a donné aux enquêteurs des explications tirées par les cheveux et a reconnu qu’il ne connaissait pas le plaignant. Mais, le plus cocasse dans cette histoire, selon le journal, c’est que Gadiaga dispose d’enregistrements qui pourraient causer des dégâts à des tiers.
Quoi qu’il en soit, le journal indique que son moyen de défense n’a pas convaincu les policiers qui estiment avoir suffisamment d’indices pour l’arrêter.

L’aide de camp a saisi la justice après avoir été informé par les renseignements généraux que Cheikh Gadiaga utilisait son nom à des fins peu recommandables. Il faisait croire à Cheikh Amar qu’il était au courant de tout ce qui se disait en Conseil des ministres. Pour étayer ses propos, Gadiaga disait au patron du Tse que c’est le colonel Meissa Sellé Ndiaye qui lui faisait, tout le temps, le compte rendu des réunions du Conseil des ministres. Cheikh Amar a-t-il, de nouveau, porté plainte contre lui, surtout que Gadiaga l’aurait encore roulé dans la farine, suite à une transaction portant sur un véhicule ? En tout cas, le patron de Tse a été aperçu, hier, dans le bureau du procureur de la République, Serigne Bassirou Guéye. D’ailleurs, ce n’est pas la seule plainte qui plane sur Gadiaga. Car, selon d’autres sources proches du dossier, Paco Jackson Thiam menace également de le traîner en justice.

A en croire le journal, ce n’est pas la première fois que Cheikh Mbacké Gadiaga a eu maille à partir avec la justice. D’ailleurs, il est en liberté conditionnelle depuis la dernière fête de Korité. Il avait été condamné à 5 dans de prison dont 3 ans assortis du sursis pour escroquerie au préjudice de Cheikh Amar. Dans cette affaire, il avait fait croire à l’homme d’affaires que le Premier ministre à l’époque, Aminata Touré, désirait un prêt de 30 millions de FCfa pour « équiper ses nouveaux bureaux ». Gadiaga lui avait fait croire que Mme Touré voulait le recevoir. Or, il s’est trouvé qu’elle n’était autre que sa complice, Seynabou Diallo dite Nabou Ozé.