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Portugal, CR7 : c’est grave docteur ?

Tenu en échec par la modeste équipe d'Irlande du Nord (1-1), le Portugal continue de décevoir.


Rédigé par leral.net le Mercredi 17 Octobre 2012 à 10:30 | | 0 commentaire(s)|

Portugal, CR7 : c’est grave docteur ?

« Je crois que nous serons au Brésil, même si on passe par les barrages. Nous aurions aimé donner de la joie aux spectateurs qui ont rempli le stade. Mais maintenant, il faudra attendre les matches du mois de mars afin de rattraper le retard que nous avons accumulé jusqu’ici. » À l’issue du piètre match nul concédé par le Portugal chez lui à Porto face à l’Irlande du Nord (1-1), le sélectionneur lusitanien Paulo Bento continuait d’afficher un optimisme quant à la présence de la Selecção au Mondial 2014.

Mais aujourd’hui, si l’espoir de se qualifier en tant que premier de poule s’est évaporé dans l’esprit de Bento (le Portugal compte cinq points de retard sur le leader russe), comment ne pas être inquiet pour la Selecção das quinas même en vue des barrages. S’il faudrait un cataclysme pour que la bande de Cristiano Ronaldo ne fasse pas partie des huit meilleurs deuxièmes qualifiés pour les barrages si elle ne rattrape pas celle d’Arshavin, le début de la campagne portugaise est alarmant. « Sortez la calculatrice », titre d’ailleurs Record, tandis que O Jogo souligne que « Le but de Postiga n’a pas suffi à masquer une nouvelle faible prestation ».

Vainqueur de justesse du Luxembourg après avoir été mené au score (2-1), le Portugal a également dû attendre la 63e minute pour fonder les bases de sa victoire sur l’Azerbaïdjan (3-0) avant de se faire battre en Russie (1-0). Un bilan peu reluisant pour le dernier demi-finaliste de l’Euro 2012 qui ne jouit toujours pas d’un rendement constant de son Cristiano Ronaldo, qui fêtait hier sa 100e sélection tout en signant le record du plus jeune joueur à franchir ce cap en sélection portugaise (27 ans). « Un match sans Ronaldo », souligne d’ailleurs A Bola pour évoquer la transparence du Madrilène.

Déjà obligé de passer par la case barrages afin d’être présent au Mondial 2010 ainsi qu’à l’Euro 2012 (les deux fois contre la Bosnie), le Portugal est bien parti pour en faire de même sauf miracle… ou catastrophe. Mais à force de se faire peur, les coéquipiers de Ronaldo risquent de le payer cher un jour. Et manquer le Mondial 2014 sur les terres de son ancienne colonie ferait tâche pour une sélection longtemps considérée comme le Brésil du Vieux continent.

Matthieu Margueritte