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Pour avoir refusé de lui remettre le chéquier du Centre de santé, le maire de Grand Dakar licencie le médecin chef

Les membres du syndicat des médecins autonomes du Sénégal (Sames), en collaboration avec le collectif des médecins-chef des Centres de santé de Dakar, dénoncent avec la dernière énergie le motif de licenciement dont leur collègue du Centre de santé de Grand Dakar fait l’objet.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Juillet 2015 à 15:13 | | 2 commentaire(s)|

Pour avoir refusé de lui remettre le chéquier du Centre de santé, le maire de Grand Dakar licencie le médecin chef
Les médecins sont très remontés contre le maire de la commune de Grand- Dakar après qu’il a licencié le médecin chef du Centre de santé de ladite commune. Selon leur porte-parole du jour, le médecin Mbaye Paye, c’est parce que leur collègue a refusé de remettre à l’édile de cette localité le chéquier du comité de santé mais aussi de congédier 2 agents du comité de santé que ce dernier lui a envoyé une note pour le licencier. Chose que ses collègues médecins disent ne pas tolérer. « Nous pensons que c’est un licenciement qui est arbitraire parce que le maire n’a pas respecté les procédures administratives pour licencier quelqu’un », a fait savoir M. Paye.

Poursuivant, il ajoute que le maire de Grand Dakar a fait l’erreur de licencier un médecin Orl et « au Sénégal il n’y a même pas 10 Orl. Et il a la chance d’avoir dans sa commune un Orl et il l’a licencié sans lui demander de lui fournir une demande d’explication ». Ce que les collègues du médecin licencié ne comprennent pas dans cette affaire, c’est le fait que le maire de Grand Dakar n’ait pas passé par les étapes que sont l’avertissement, le blâme, la réduction d’ancienneté qui ne peut excéder deux ans, entre autres points de l’article 42 de la loi n°2011-08 du 30 mars 2011.

Compte tenu de tout cela, M. Paye et ses camarades demandent que leur collègue soit réintégré sans condition. Ils n’ont pas manqué de menacer de paralyser le système si une suite favorable n’est pas donnée à leur requête.

Mariama Kobar Saleh