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Pour la sécurité du procès d’Hissein Habré: Les journalistes et techniciens seront soumis à un contrôle strict

Pour assurer la sécurité du procès d’Hissein Habré, la cellule de communication des Chambres africaines extraordinaires (Cae) a tenu à convoquer la presse locale et internationale pour les informer des dispositions qui ont été prises pour leur permettre de couvrir l’événement dans les meilleures conditions.


Rédigé par leral.net le Dimanche 19 Juillet 2015 à 17:58 | | 1 commentaire(s)|

Pour la sécurité du procès d’Hissein Habré: Les journalistes et techniciens seront soumis à un contrôle strict
"C’est la première fois qu’en Afrique, un chef d’Etat sera jugé. Il s’agit d’un événement spécial qui intéresse, au delà des Tchadiens, le monde entier ; d’autant que les chefs d’inculpation qui sont à l’origine de ce procès sont considérés comme crimes internationaux" a tenu à rappeler Marcel Mendy, coordonnateur de la cellule de communication du Cae sur le procès de l’ancien président de la République tchadienne Hissein Habré, inculpé pour crime de guerre, tortures et crime contre l’Humanité. Ce procès historique est d’une importance capitale vu le nombre de journalistes et techniciens nationaux qui seront présents pour l’occasion. Et pour leur permettre de faire leur travail dans les conditions les meilleures durant les 3 mois que dure le procès, une dernière rencontre a été initiée pour les imprégner des dispositions qui ont été prises par ladite cellule.
Pour plus de sécurité, il a été retenu que la presse sera soumise à un contrôle strict avant l’accès à la salle d’audience. Les enregistreurs, téléphones et caméras ne seront admis que durant la première phase du premier jour de l’audience, c'est-à-dire, celle protocolaire, sauf les caméras de la Rts qui sera habilitée à diffuser le procès avec un décalage de 30 minutes. Et pour ce qui est du procès à proprement dit, M. Mendy dira "les sms seront tolérés mais avec le plus de discrétion possible".
Ces dispositions ne sont pas du goût de bon nombre de journalistes et de techniciens à l’image de ce réalisateur et journaliste Tchadien qui n’a pas manqué de se désoler : "En tant que réalisateur, cela veut dire que les images qu’on a sont les seules qui seront disponibles. Et si quelqu’un veut faire un film sur le procès, qu’il soit Camerounais, Sénégalais, Anglais, il n‘aura à sa disposition que les images de la Rts, je trouve ça pas juste", regrette Haroun Mahamad Saleh.
Mariama Kobar Saleh