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Pourquoi la Dic a cueilli le photographe Mamadou Gomis


Rédigé par leral.net le Jeudi 20 Avril 2017 à 09:00 | | 0 commentaire(s)|

 
C’est la Division des investigations criminelles (Dic) qui a intercepté le photographe Mamadou Gomis écroué depuis. Libération a pris connaissance du procès-verbal dressé à cet effet par les enquêteurs.
 
Selon le rapport de la DIC obtenu par nos soins, c’est la dame Salimata Dièye, épouse du Directeur général du patrimoine bâti, qui a déposé plainte contre Mamadou Gomis. Elle affirme qu’aux dates du 26 et 27 mars avoir constaté sur le profil facebook de son mari, Abdou Karim Fofana, des commentaires venant du profil du photographe.
 
« En effet, c’était des commentaires très horribles sur mon mari et sur ma personne. Cette personne s’acharne sur nous alors ni moi ni mon mari ne lui ont fait quelque chose. Je ne le connais pas très bien de toute façon un jour il est passé à la maison ce jour là j’étais seule mais je l’ai reçu comme toute personne normale car j’ai un mari politicien (...) En fait, ce qui me tracasse le plus c’est qu’il ne se décourage guère et il continue de plus bel à jeter des insanités sur le dos de mon mari et sur le mien alors que je n’en suis pour rien. J’ai demandé à mon mari s’il lui devait quelque chose en fait il m’a fait savoir qu’il l’avait engagé en 2011 comme photographe qui se chargeait de couvrir leur tournée électorale. »

Karim Fofana en a rajouté une couche face aux enquêteurs : « On avait respecté tous nos engagements envers lui. On ne lui devait rien du tout. Cependant il n’était pas content parce qu’il est venu chez moi me demander un service que je ne pouvais pas lui rendre. Et depuis lors il fait des commentaires désobligeants sur facebook. »

Certains de ces commentaires visent directement le Président de la République. À noter que face aux enquêteurs qui l’ont interpellé à ce propos, Gomis a affirmé : « Je serais très regardant la prochaine fois pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise ». Ce qui n’a pas empêché son placement en garde à vue puis son inculpation.
 
Libération