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Pourquoi réélire le Président Macky Sall ?

Le titre de cette contribution est un livre que je compte sortir début 2016 pour reprendre les arguments qui militent pour la réélection du Président Macky Sall quatrième Chef de l’État du Sénégal qui a particularité d’être le premier d’entre eux à être né après les indépendances.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Décembre 2015 à 11:39 | | 13 commentaire(s)|

Pourquoi réélire le Président Macky Sall ?
De Léopold Sédar Senghor, il a sans doute pris l’humanisme qui pousse à s’intéresser un peu plus aux démunis. Le Président Macky le fait avec sa touche personnelle par une planification assez claire articulée autour d’un projet de rupture de la transmission intergénérationnelle de la pauvreté à travers ce vaste programme de bourses de sécurité familiale et tous les autres filets sociaux associés.

Du Président Abdou Diouf, il a tiré certainement le sens de la mesure et du respect de l’autre sans que cela n’entache le leadership naturel de l’homme d’État. C’est pourquoi le Président Macky n’est pas dans l’excès et le verbiage inutile. Son sens de la mesure est un gage de stabilité nationale.

Du Président Wade enfin, le Président Macky a indubitablement gardé l’audace qui explore les chantiers avec en prime plus d’humilité et de pragmatisme. Il a la chance d’avoir mis la main à la pâte et de comprendre énormément de choses pouvant aider à prendre les bonnes décisions. C’est pourquoi les grands chantiers sont passés à vitesse grand V avec un Président Macky qui, après les 30 km d’autoroute Patte d’oie Diamniadio de Wade a lancé les 42 km de l’axe Diamniadio-AIBD et AIBD-Mbour sans compter les 113 km d’Ila Touba et tout le reste.

Le Président Macky est en somme un homme de synthèse qui a puisé chez ses prédécesseurs en y ajoutant ses qualités intrinsèques pour jouer son rôle en corrigeant la trajectoire économique et sociale donnant plus de souveraineté au Sénégal.

Ce chantier de correction de la trajectoire du pays est vital quand on sait que la moitié de la population a moins de 18 ans et que la région de Dakar (avec 1/357ème de la superficie nationale) regroupe encore 5739 personnes au km2 dans un pays à la densité moyenne de 69 habitants au km2. Pour comprendre l’ampleur du boulot structurel à faire dans notre pays, il faut noter que Kédougou qui fait plus de trente fois la région de Dakar n’a que 9 habitants au km2 !
Le changement de trajectoire ne saurait être reporté par un homme d’État qui a le choix entre la gestion des affaires courantes et la prise du taureau par les cornes, les bonnes cornes. Comment concilier les impatiences des générations actuelles et les intérêts de celles futures ?

Avec intelligence et pragmatisme, le Président Macky est dans ce chantier pour jouer sa partition à fond. Tout n’est pas rose. Tout ne le sera sans doute pas. L’essentiel est d’être sans démagogie dans la bonne trajectoire, le bon horizon. C’est cet horizon planifié qui nous fait entrevoir pour bientôt l’autosuffisance en riz et des bonds énormes dans la couverture énergétique, hydraulique, et infrastructurelle sur toute l’étendue du territoire. C’est cet horizon balisé avec le Plan Sénégal Émergent qui est une réponse d’homme d’État à ce qu’il est convenu d’appeler « LE PROBLEME ». C’est cet horizon vital qui est en train de bâtir avec cohérence de nouveaux pôles urbains comme Diamniadio.

C’est cet horizon qui est en train de construire le citoyen de demain à travers une nouvelle articulation des enseignements vers plus de professionnalisation et moins de théorie. C’est cet horizon qui fait que nous devons accompagner le Président Macky pour constituer un bloc garantissant les consensus socle d’un développement bien compris en termes stratégiques et de sacrifices à faire par tous.

C’est pourquoi, en faisant un deuxième mandat, le Président Macky consolidera avec l’aide de Dieu et des sénégalais les bases de cet horizon.

C’est parce que le Sénégal est sur la bonne voie que je sens comme un devoir impérieux de soutenir le Chef de l’État dans son travail de « révolution par les reformes et réalisations » dans ce pays difficile.

Le Président Macky a l’avantage d’être très opérationnel. Les autres prétendants à la magistrature suprême le sont-ils ? Quel est leur cursus pluriel ? Leur leadership ? Leur envergure ? Leur sens du bien commun ? Leur passé ? Leur actif ? Leur passif ?

Je crois qu’entre Macky et les autres prétendants, le choix est facile pour tout patriote. Les 7 critères de choix que j’avais énoncés en 2011 donneront toujours 7/7 au Président Macky. Je ne crois pas qu’il en soit de même pour les autres.

Nous écrivions en 2011 dans un texte tiré et distribué en 20 000 exemplaires que Macky avait l’expérience de la gestion de l’État pour avoir été Ministre, Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale. L’exercice du pouvoir de chef d’Etat depuis 2012 a renforcé ses avantages comparatifs que Macky a devant tous les autres futurs candidats.

Nous écrivions aussi en 2011 qu’il est d’une intégrité morale certaine ; ce qui lui a valu une impossibilité pour ses anciens compagnons de lui faire des reproches avérés dans ce domaine. A l’exercice du pouvoir, il a doté le Sénégal d’instruments de prévention de la corruption et de l’enrichissement illicite comme l’OFNAC et la loi qui rend obligatoire la déclaration de patrimoine.

Nous écrivions en 2011 que la courtoisie du Président Macky et sa fermeté sur les principes sont des valeurs sur lesquelles il fonde sa démarche de tous les jours. Face aux défis du monde et aux piques insensées de ses adversaires, il est resté à l’exercice du pouvoir présidentiel fidèle à ses principes sans fléchir.

Autre critère de choix d’un leader que nous évoquions en 2011 : le sens de la mesure. Sous ce rapport, le Président Macky a fait montre d’un respect d’égale valeur pour toutes les obédiences et groupes organisés. Je passe sous silence les deux évidences que sont sa parfaite intégration dans la société sénégalaise, sa stature internationale et son leadership en Afrique et dans le monde. Je peux reprendre le critère d’âge du Président qui n’a pas encore atteint l’âge de la retraite pour un cadre au Sénégal. Ce critère est d’autant plus significatif quand on sait que dans notre pays 92% de la population a moins de 55 ans.

En somme, les mêmes critères de 2011 peuvent être appliqués à tous les candidats potentiels affichés ou cachés pour s’apercevoir qu’un sortira du lot (le Président Macky) si tant est que le Sénégal en route vers l’émergence ne veut pas aller entre des mains inexpertes.

En soumettant tous les candidats déclarés à cette grille de 7 critères que sont l’expérience de la gestion de l’Etat, l’intégrité morale, la courtoisie et la fermeté sur les principes, le sens de la mesure, l’âge idéal, l’intégration réelle dans la société sénégalaise et la stature internationale, il est évident qu’il y a un qui émerge du lot : Macky Sall. La réélection du Président Macky est un gage de redressement dans le bon sens de la trajectoire du pays vers plus de souveraineté économique et social.

C’est dans cet esprit qu’il faut voir cette modeste contribution qui est d’abord œuvre citoyenne qui transcende nos préoccupations individuelles. Le livre à paraitre incha Allah en janvier 2016 reviendra largement sur les idées que j’ai défendues durant ces trois dernières années.

Par Mamadou NDIONE
Économiste Écrivain
Conseiller départemental à Mbour
Cadre Responsable Politique APR DIASS